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3,38

sur 90 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Tous les lecteurs de ce livre vous le diront sans surprise : voici 500 pages d'ordinaire. Deux couples ordinaires englués dans une vie ordinaire (travail, maison, enfants, mariage peut-être !), avec des discussions ordinaires ponctuant des repas familiaux ou des soirées ordinaires, des vacances ordinaires et même des problèmes de couple finalement ordinaires. Ordinaire et-ou ennuyeux ? La justesse des mots : ordinaires mais pas ennuyeux. C'est toute la qualité dans l'écriture de ce livre : 500 pages c'est long, fastidieux, jamais lassant... c'est très (très) bien fait ; et je ne regrette pas d'avoir été au bout (certainement pour l'apport sociologique de ce livre qui se cache avec talent dans tous ces détails... ordinaires). Et, parce que finalement, cette compilation des "ordinaires", c'est aussi parfois les nôtres, quand on les laisse nous grignoter trop souvent.
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Les personnages de ce roman évoluent dans le milieu des urbains descendants des anciennes colonies britanniques, il s'ouvre sur l'élection de Barak Obama en 2008 et la fierté que cela procure aux protagonistes du roman et se clôt par la mort de Michael Jackson en juin 2009. Pour plonger le lecteur dans la classe moyenne issue de l'immigration, l'auteure utilise la vie quotidienne de deux couples. Melissa (personnage le plus saillant des quatre héros) et Michael vivant ensemble depuis 13 ans, parents de 2 enfants dont un nouveau-né, ils prennent la décision de quitter la capitale pour une lointaine banlieue au moment ou la jeune femme fait un épisode dépressif post partum.
Et Damian et Stéphanie, amis de M&M, parents de 3 enfants, dont l'éducation et le bien-être représentent le seul objectif de cette mère au foyer quelque peu psychorigide qui a un schéma bien précis de comment une mère doit agir dans telle ou telle situation et qui est désemparée quand une situation ne faisant pas partie de ses a priori se présente. Alors que le mari, père aimant mais frustré, se rêve écrivain mais peine à écrire et se contente d'un emploi alimentaire qui ne le comble pas vraiment. La mort de son père le plonge dans un mal-être qu'il refuse de reconnaître.
Les deux couples traversent une crise existentielle qui les fait trembler sur leurs bases.
Je suis allée jusqu'au bout de ma lecture mais avec de plus en plus de peine et en passant pas mal de passages longuets sur le dernier quart. Pourtant le sujet est intéressant et décrit bien les subtilités des rapports entre les membres d'un couple établi de longue date et de plus parents. Les incompréhensions, les frustrations, les attentes et les reproches qui s'accumulent sans jamais se formuler. Les petits accommodements avec les contingences de la vie domestique. Pourtant Melissa, la plus flamboyante des personnages, se rebelle, elle ne supporte plus les faux semblants de cette vie étriquée et bouscule le fragile équilibre de sa famille pour aller à la rencontre de son identité. Nous la quittons alors qu'elle entame ce long chemin.
Il est fait référence sur le bandeau publicitaire à Tolstoï et Dickens, et je dois dire que je n'ai rien retrouvé de ces deux monuments de la littérature dans ce roman.
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Michael et Melissa. M&M. LE couple que tous leurs amis admirent : beaux, séduisants, amoureux, une nouvelle maison, un bébé tout neuf, et … des grincements de dents , de la lassitude, des amertumes, de petites jalousies et au bout de 400 pages, ils se séparent.

C'est tout, rien de plus que le choix de la vie ordinaire, ses petites joies et ses petites mesquineries, les tourments intérieurs tournant en boucle des protagonistes (« Nous n'avons pas fait l'amour depuis plusieurs mois, est-ce grave? »). Des gens ordinaires avec leurs petits égoïsmes, leurs naïvetés et leurs grandes aspirations, des adultes qui veulent rester adolescents.…

Donc Diana Evans pour faire passer ce non-sujet, fait un choix narratif qui creuse le détail (ordinaire), délaie la narration du fait sans intérêt (ah, la séance de shopping anti-blues!!!). Elle y arrive parfois formidablement bien, avec une lumière peine de douceur parsemée d'éclats fulgurants (tout le bonheur d'une fête d'école qui tient dans la main tenue de votre papa qui vous y emmène), et parfois beaucoup moins bien, à se vautrer sur des pages dans la quotidienneté du quotidien.

Sous un brio certain, c'est quand même raté dans la non-exploitation du fait que les personnages sont des immigrés de la seconde génération et que cela ne sert pas à grand-chose dans le récit, et que les enfants, à part parsemer quelque bons mots mignons-mignons par ci par là, ne sont pas des vrais personnages (mais ça c'est quand même la règle dans les romans), alors qu'ils sont cruciaux dans tout ce qui se ressent et se passe.

A un moment un des personnages parle de Guerre et paix qu'il est en train de lire :
« Ils n'avaient pas de bons éditeurs à l'époque et c'est sans doute pour ça que le roman est trop long ».
C'est sans doute de l'humour, mais tout est dit.
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que j'ai eu du mal à aller jusqu'à la 192 ème page, c'est tellement ordinaire que rien ne m'a donné envie de rentrer dans la vie de ces personnages. des détails à n'en plus finier, exemple page 21, 12 lignes pour nous énumérer les boutiques croisées sur le chemin???? ; page 51; 5 lignes pour nous expliquer ce qu'est un drap-housse, non, pas possible, j'ai arrêté, la lecture page 192., c'est rare que je n'aille pas au bout d'un livre mais trop c'est trop.
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Enfin terminé, j'avoue avoir eu beaucoup de mal à le finir et pourtant ce n'est pas un pavé. le problème est que c'est beaucoup trop ménager. Elles vont faire leurs courses, achètent des fringues, vont chez Mac, elles cuisinent, s'occupent des enfants. Ce livre passe un temps certain à décrire ce que nous faisons dans notre vie de tous les jours, ce qui n'est pas particulièrement fascinant et c'est bien là le problème. le côté ménager, vie quotidienne ennuyeuse prend le pas sur la déliquescence des couples. Je m'attendais à autre chose, une plongée plus profonde dans les vies de couples qui arrivent en bout de course. Ce n'est pas un mauvais mais il passe en grande partie à côté du sujet qu'il prétend traiter.
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