Ces machines qui parlent de nous

Les objets de l'électroménager prennent de plus en plus de place et d'importance dans nos foyers. Ils deviennent indispensables, ils s'installent très vite, font comme chez eux, nous influencent parfois et commencent à se faire de plus en plus contempler par leur design sans cesse renouvelé. L'aspirateur, la cuisinière, le lave linge, la machine à café, le frigo, le mixeur, tels sont les machines sur lesquelles cet essai s'attarde, nous montrant, études à l'appui, la raison de leur place parmi nous mais aussi ce qu'ils disent de nous, leurs utilisateurs-propriétaires, de nos rapports tributaires, passionnels, exigeants ou hystériques.


Autour d'un thème intéressant, avec la promesse d'une analyse sociologique de nos rapports à l'électroménager de nos foyers, Anne Eveillard, avec "Ces machines qui parlent de nous" présente un essai que je qualifierais de léger, articulé autour de quelques appareils "phares". A chaque chapitre son lot de chiffres, de pourcentages issus d'études et de sondages divers et variés, puis quelques constats comportementaux. de libérateurs de la femme au foyer, les appareils électroménagers sont devenus signes extérieurs de niveau social, par leur seule présence puis par leur design de plus en plus épuré. Ils deviennent également des refuges, des valeurs rassurantes, par leur doux brouhaha qui ronronnent chaque jour ou presque, par leur participation devenue indispensable aux tâches quotidiennes. Et puis ils seraient également défouloirs, sources de tous nos déchaînements passionnels au moindre grain de sable dans leurs rouages.
D'objets passifs, ils deviennent, grâce aux innovations technologiques, des sujets qui entrent davantage en interaction avec leurs maîtres. C'est ainsi que nous nous dirigeons vers la domotique.
Voilà en somme un essai qui reprend beaucoup de constats que tout le monde a déjà fait à propos de l'électroménager, avec quelques analyses chronologiques ou sociologiques qui peuvent nous intéresser. Plusieurs pages centrales de photos évoquent des publicités anciennes et des designs contemporains. Pas de la réclame, mais presque...
Lien : http://chezlorraine.blogspot..

A mi chemin entre un article de que choisir ou ca m intéresse et une rédaction d'une collégienne appliquée sur la vie moderne de la ménagère, cet ouvrage déçoit. Certes l'approche est originale, le récit facile d'accès et presque plaisant, mais sans surprise. On n'apprend rien ou presque. le cote ludique du titre ne transparaît pas dans l'étude journalistique menée avec application. Les quelques encarts publicitaires d'archives sont émouvants. Les 12 pages sur la seule cafetière Nespresso sont elles presque agacantes. Les témoignages de professionnels de l'électroménager et du design ne font qu'agrementer un livre pour le moins superficiel.

Les objets de l'électroménager prennent de plus en plus de place et d'importance dans nos foyers. Ils deviennent indispensables, ils s'installent très vite, font comme chez eux, nous influencent parfois et commencent à se faire de plus en plus contempler par leur design sans cesse renouvelé. L'aspirateur, la cuisinière, le lave linge, la machine à café, le frigo, le mixeur, tels sont les machines sur lesquelles cet essai s'attarde, nous montrant, études à l'appui, la raison de leur place parmi nous mais aussi ce qu'ils disent de nous, leurs utilisateurs-propriétaires, de nos rapports tributaires, passionnels, exigeants ou hystériques.


Autour d'un thème intéressant, avec la promesse d'une analyse sociologique de nos rapports à l'électroménager de nos foyers, Anne Eveillard, avec "Ces machines qui parlent de nous" présente un essai que je qualifierais de léger, articulé autour de quelques appareils "phares". A chaque chapitre son lot de chiffres, de pourcentages issus d'études et de sondages divers et variés, puis quelques constats comportementaux. de libérateurs de la femme au foyer, les appareils électroménagers sont devenus signes extérieurs de niveau social, par leur seule présence puis par leur design de plus en plus épuré. Ils deviennent également des refuges, des valeurs rassurantes, par leur doux brouhaha qui ronronnent chaque jour ou presque, par leur participation devenue indispensable aux tâches quotidiennes. Et puis ils seraient également défouloirs, sources de tous nos déchaînements passionnels au moindre grain de sable dans leurs rouages.
D'objets passifs, ils deviennent, grâce aux innovations technologiques, des sujets qui entrent davantage en interaction avec leurs maîtres. C'est ainsi que nous nous dirigeons vers la domotique.

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