Je ne connaissais pas cet auteur, je n'avais donc nulle attente particulière qu'il aurait déçue ou sublimée...
Le titre, déjà, ne m'inspirait pas trop : je n'aime pas quand il y a des mots aussi forts dans les titres des polars, je préfère les subtilités plus originales. Enfin, je n'allais tout de même pas m'arrêter à un titre, surtout traduit !
J'ai donc ouvert le livre, qui commençait bien : un policier paumé dans un village paumé, une vieille que personne n'aime meurt... et l'enquête débute, contrariée par le racisme ambiant à l'égard du héros.
Mais voilà, cette première enquête-là ne mène pas loin, et dès qu'une femme disparaît, on a l'impression qu'elle est totalement mise de côté. Alors on découvre la ville, ses bas quartiers et sa violence inouïe - l'ambiance est plutôt réussie d'ailleurs. Et puis cela aboutit encore une fois bien rapidement, avant de passer à une troisième enquête qui vire au grand n'importe quoi. le héros change de comportement du tout au tout et on n'a pas vraiment d'explications, pas de glissements ni de coup de folie...
Il n'y a pas vraiment de lien entre les affaires, à part Ogden qui enquête dessus, et ça part dans tous les sens sans réussir à se resserrer sur un final qui aurait peut-être apporté une explication. Les romans qui interrogent plus qu'ils ne solutionnent ne me dérangent pas, mais ce n'est pas non plus le cas ici : j'ai juste eu le sentiment que le livre n'était pas achevé.
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