AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.68/5 (sur 582 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Fort Gordon, Georgie , le 22/12/1956
Biographie :

Percival Everett est un écrivain et professeur américain.

Après le lycée, il poursuivra ses études à l'Université de Miami, se spécialisant en philosophie et en biochimie.
Il amorce sa carrière en littérature en 1983, alors qu'il termine une maîtrise à l'Université Brown par la publication de son roman "Suder" qui a pour héros un joueur professionnel de baseball. Il publie ensuite "Walk Me to the Distance" (1985) sur un soldat de retour de la guerre du Viêt Nam. Après avoir publié un recueil de nouvelles ("The Weather and Women Treat Me Fair: Stories", 1987), ainsi que deux ouvrages dans lesquels il cherche à réactualiser les mythes grecs, Everett propose en 1994, "God's Country", un western moderne et parodique dans lequel il met en scène les combats qui opposent toujours les races et les genres. En 1996, il publie son second roman, "Watershed", et un second recueil de nouvelles, "Big Picture".
Everett est réputé pour être un orfèvre du langage : fort de ses connaissances philosophiques et littéraires, il sert une prose puissante qui laisse des traces durables chez ses lecteurs. Dans "Effacement" ("Erasure", 2001), à travers le personnage de Thelonius Monk Allison, romancier noir américain, il y décrit les travers du milieu de l'édition tout en posant la question de l'identité radicale. Le roman est adapté dans le film "American Fiction" (2023). En 2004, paraît "Désert américain" ("American Desert"), qui lui vaut un bel accueil de la critique. Son roman "Blessés" ("Wounded", 2005), sa première incursion dans le roman policier, évoque des crimes liés à l'intolérance des êtres humaines (homophobes et racistes), avec pour toile de fond le grand Ouest américain et ses paysages infinis. Ce sont les codes du roman noir et du western qui sont mis à mal dans "Montée aux enfers" ("Assumption", 2011), où Ogden Walker, shérif adjoint d'un comté du Nouveau-Mexique, raconte une enquête qu'il mène et dont il est le principal suspect.
Percival Everett est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages, de trois recueils de nouvelles mais également d'un recueil de poésie et de plusieurs essais. Il a reçu de nombreuses distinctions pour l'ensemble de son œuvre. Il est lauréat du prix John-Dos-Passos 2010 et du prix de littérature Windham-Campbell 2023.
Percival Everett est professeur d'anglais et directeur du département de littérature anglaise à l'Université de Californie du Sud à Los Angeles.

+ Voir plus
Source : /livres.fluctuat.net
Ajouter des informations
Bibliographie de Percival Everett   (17)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

AMERICAN FICTION | Official Trailer


Citations et extraits (99) Voir plus Ajouter une citation
Tu sais, dis-je, je n'aime plus les musées.
-Comment ça se fait ?
-C'est là que l'art vient mourir. (...) (p. 130)
Commenter  J’apprécie          270
Linda Mallory incarnait l'essence de la sexualité post-moderne. Obsédée par sa propre image, elle était trop occupée à compter ses orgasmes pour en ressentir aucun.
Commenter  J’apprécie          260
C’est Nous contre Eux, dommage que Nous ne soyons pas tous Nous !
Commenter  J’apprécie          240
J'ai tellement les boules, j'pourrais gueuler.
Ca gueule de partout sur la planète. Alors pourquoi pas moi.
Commenter  J’apprécie          230
Sur l’électrocardiogramme, c’était le calme plat. D’après l’électro-encéphalogramme, Ted, en pratique, était mort. On ne détecta pas d’activité nerveuse à l’électromyographie. L’image à résonance magnétique ne fut d’aucun secours. Quant à la scintigraphie, elle apporta la démonstration que Ted était un mort en parfaite santé. A court d’idée, les techniciens en blouse blanche procédèrent à une angiographie, une laparoscopie, une pyélographie intraveineuse, une sialographie, ainsi qu’un lymphangiogramme. Le docteur Lyons enfonça ses doigts dans la bouche de Ted, ses oreilles, son anus, lui tâta les aisselles, le scrotum et les amygdales, puis s’assit pour lire les pages de résultats. Nu sur la table d’examen, allongé sur le coté, Ted sentait sa vue s’adapter peu à peu à la violence de la lumière reflétée par les placards en acier inoxydable.
- Quel est le verdict ? demanda-t-il.
- Vous êtes mort.
- Vraiment ?
- Et vous ne l’êtes pas. Enfin, vous êtes là à me regarder, à me parler, mais apparemment, vos muscles ne reçoivent pas de stimulation électrique pour produire le mouvement, votre cerveau ne parle plus à vos membres, votre cœur est en sommeil profond, et rien ne coule dans vos veines. Et pourtant, nous sommes là à parler.
Commenter  J’apprécie          170
Face au visage de Gloria, ravagé par les larmes, il revit la dernière fois où ils s’étaient trouvés ensemble dans la salle de bains : elle, nue dans la baignoire, et lui, en train de lui annoncer qu’il avait couché avec une étudiante de second cycle. Même alors, il s’était rendu compte à quel point il était lâche et mesquin de profiter, pour faire un tel aveu, qu’elle fut allongée nue, prisonnière de ce bassin d’eau tiède. S’étant persuadé à l’époque d’avoir opté pour une attitude pleine de courage, il voyait aujourd’hui qu’il avait agi en minable…
Commenter  J’apprécie          160
Le teint jaunâtre, les yeux enfoncés aux contours mal définis, la peau flasque sur les tempes, elle a vieilli de quinze ans. […] son mari lit, couché, en pyjama. Plus jeune qu’elle, il vieillit néanmoins lui aussi. Mais parce que c’est un homme, le fait que son front se dégarnisse importe moins que ses seins qui s’affaissent, et le petit pneu qu’il a à la taille n’est rien en comparaison de la cellulite qui déforme ses cuisses.
Commenter  J’apprécie          160
Il y avait très longtemps, quand je lui avais demandé de m’épouser, je crois que c’était ma tristesse et ma mélancolie profondes qui l’avaient fait accepter. Elle était romantique et je soupçonne qu’elle devait croire qu’elle pouvait me sauver. Je soupçonne que je pensais la même chose.
Commenter  J’apprécie          160
Nous entrâmes dans une grande salle abritant des oeuvres de Metzinger et de Lhote qui me laissèrent de marbre, à la façon d'un artiste peut être imperméable à l'art, ce qui me rendait toujours un peu triste, et me faisait un peu honte. (p. 114)
Commenter  J’apprécie          160
”Quand tu avais mon âge, tu pensais que tu ferais quoi ?
- C’est une bonne question
- C’est ce qu’on dit quand on sait pas ou qu’on va mentir.
Commenter  J’apprécie          150

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Percival Everett (648)Voir plus

Quiz Voir plus

Rhinocéros

Qui est l'auteur de cette pièce de théâtre?

Ionesco
Molière
Camus
Shakespeare

16 questions
1264 lecteurs ont répondu
Thème : Rhinocéros de Eugène IonescoCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..