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1910. Jessie, 21 ans, arrive dans le port d'Edimbourg sur une petite embarcation pour le moins étrange : un cercueil. Celui que son père, le Diable en personne, a fabriqué pour elle. Encore bien vivante, Jessie doit se rendre dans un immeuble de neuf étages, l'un des plus hauts de la ville, appartenant à l'un des hommes les plus riches, les plus influents et les plus corrompus de cette même ville. Tellement riche qu'il a acheté Jessie à son père pour en faire la mère porteuse de l'enfant qu'il ne peut pas avoir avec son épouse stérile. Au début tout fonctionne comme prévu, un enfant naît, mais bien vite (le Diable n'est pas que dans les détails), les choses tournent au cauchemar et le drame survient. Avec pour conséquence une malédiction lancée pour l'éternité contre l'immeuble et ses habitants.
Voilà pour le point de départ, relativement clair. Pour la suite, cela s'est révélé plus chaotique.
La structure du roman joue sur les chiffres 3 et 9 : trois parties de neuf chapitres chacune ; dans chaque partie une série de trois personnages principaux qu'on suit en alternance et vivant chacun à un étage différent de l'immeuble. Donc au total neuf personnages évoluant (aussi) à neuf époques différentes comprises entre 1910 et 1999. Un lien avec le nombre 666, celui du Diable ? Peut-être.
Les personnages n'ont pas de vrai lien entre eux, ils ne se connaissent pas réellement, se sont tout au plus croisés, ou sont au courant qu'untel a habité à tel étage à telle époque et qu'il lui est arrivé ceci ou cela. Un point commun à la plupart d'entre eux cependant : ils sont victimes de quelqu'un ou de quelque chose : du racisme, de l'homophobie, du sexisme, d'un gang, de la précarité ou plus généralement des préjugés de la société bien pensante. Enfin je crois. Parce qu'on débarque dans la vie de chacun d'eux comme on arriverait au milieu d'une conversation mystérieuse sans qu'on nous en explique les tenants et aboutissants. Donc il faut deviner pour essayer de comprendre de quoi il retourne, et on s'accroche notamment aux repères chronologiques, mais ça reste un peu opaque. Sinon, il y a des scènes très violentes, du sexe, de la drogue, du spiritisme, de la poésie (William S. Burroughs est l'un des personnages), une atmosphère de fin du monde dans la dernière partie, une critique du capitalisme et une autre du patriarcat, ainsi, me semble-t-il, qu'un portrait peu amène de la ville d'Edimbourg et de son hypocrisie bourgeoise (mais là je manque de repères historiques et je n'ai sans doute pas tout capté). On comprend aussi que l'immeuble se déglingue au fil du temps, que le propriétaire ne fait rien pour le maintenir habitable et qu'il devient un taudis menaçant de s'écrouler à l'aube de l'an 2000. Est-ce là la métaphore ou l'annonce de l'effondrement d'un monde oppresseur et décervelé ? Allez savoir.
Je ressors donc de cette lecture avec l'impression d'un roman fourre-tout, décousu et fantastico-baroque, qui tire tous azimuts et qui empile les histoires sans leur donner une cohésion d'ensemble. le style est lassant à force de phrases courtes, hachées, rarement structurées sujet-verbe-complément, comme si la forme avait plus d'importance que le fond. Je pense que l'auteure a voulu rendre hommage au courage des opprimés de tous bords, principalement aux femmes. L'intention est louable mais pour moi le résultat, trop moralisateur, n'est pas à la hauteur de l'ambition. Une grosse déception après « Les buveurs de lumière » que j'avais adoré il y a quelques années.

En partenariat avec les Editions Métailié.
#LaFilleduDiable
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Autant j'avais beaucoup aimé le précédent roman de l'auteur, qui nous emmenait dans une Ecosse de fin du monde poétique, autant je me suis carrément ennuyée avec ce roman là.
On va suivre plusieurs personnages qui vivent tous dans le même immeuble d'Edimbourg, et l'auteure va les faire évoluer sous nos yeux durant plusieurs décennies de 1910 à 1999.
L'idée de départ me plaisait, mais je n'ai pas compris pourquoi il y avait la fille du diable elle-même dans ce récit, et de plus, les différents personnages principaux n'ont aucune interaction les uns avec les autres.
On lit l'ensemble comme une série de nouvelles, mais le tout manque de cohésion et d'intérêt.
C'est un grand fourre-tout, qui mêle des protagonistes venant de tous les horizons, avec des nombreuses scènes violentes mais à aucun moment, je n'ai ressenti d'attachement pour les personnages et je ne suis pas certaine d'avoir compris où l'auteure voulait en venir.
Bref, je suis très déçue, surtout après avoir autant aimé « Les buveurs de lumière ».
Je remercie Babelio et les éditions Métailié pour cet envoi.

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Ce que j'ai ressenti:

« Je vais t'envoyer cette lettre aujourd'hui. Je t'écrirai à nouveau dès que je pourrai. Je peux maintenant en attester, penser est l'acte de transgression le plus profond. »

Parce que penser le monde, la maternité, le corps, l'écologie, la religion, l'amour, la transmission peut tout changer. Pour peu qu'on se donne la peine. Les menaces qui pèsent sur notre environnement, notre société, nos mécanismes de fonctionnement sont innombrables, alors les poètes pourront changer cela. Des poètes talentueuses comme Jenni Fagan. Avec ce roman fabuleux, engagé, puissant, fantastique, sensationnel, elle transgresse, elle repense un monde plus juste…Même si, dans l'immeuble, 10 Luckenbooth Close, Édimbourg, les tragédies s'enchaînent, elle nous montre un autre possible, plus inclusif, plus réfléchi, plus aimant, plus éthique. C'est vrai qu'il y a cette malédiction qui pèse sur ce bâtiment de neuf étages, c'est sûr que côtoyer la fille du Diable c'est déconcertant, mais puisque le pire ne se vit plus seulement dans les détails, le Mal, lui, s'invite partout. Dans tous les appartements. Il ne craint rien, ni personne. le Mal prend différentes formes, il n'est plus seulement le fait du très redouté Diable, mais plutôt celui des conséquences du patriarcat, de la haine, du racisme, des discriminations, du pouvoir et des gangs. Alors, chaque porte ouverte, nous donne à voir des drames horribles, quelques créatures fantastiques et des histoires bien tristes. L'immeuble a été marqué, et il va subir au fil des années, le poids incommensurable de tous ces malheurs, comme si les larmes et les souffrances de tous ces locataires rajoutaient des unités de masses, jusqu'à la menace d'effondrement…

Tour à tour des chapitres, on va rencontrer des sorcières, des fantômes, des laissées-pour-comptes, des hommes abjects, des personnes en marge de la société, les bruits de la ville, le chiffre 666, la menace de la fin du monde, du sang, des os, du feu…Tous se croisent et s'entremêlent entre 1910 et 1999, victimes de violences diverses. Jenni Fagan s'efforce de dénoncer à travers toutes ces rencontres, la folie des hommes et des démons, leurs relations ambiguës au corps et à la sexualité, les dangers de l'obscurantisme…

Ce livre est un mega coup de coeur! C'est un roman noir polyphonique, féministe et sensoriel. C'est tout ce qui me fait vibrer! Malgré cette violence omniprésente qui me tuait à grands feux, l'autrice met tellement de poésie, de fantaisie et de merveilleux, que l'ensemble donne une magie étourdissante et hypersensible qui a réussit à me bouleverser profondément! Je ne suis pas prête d'oublier la fille du Diable! Tu seras toujours dans mes pensées, Jessie…

« C'est dangereux et ce n'est pas bon pour moi mais je n'arrêterai pas, ni pour des sirènes, qu'elles chantent ou qu'elles hurlent, ni pour des dictateurs, des racistes ou des sales types, (…), ni même pour Dieu en personne, je me suis fixée un but et je n'arrêterai pas de penser de façon aussi profonde que possible, pour personne. »
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Point positif : j'adore la couverture !

En dehors du fait que tout se passe au 10 Luckenbooth Close à Édimbourg, au fil des étages et des années, je n'ai pas trouvé de réelle continuité entre les textes !

La fille du diable arrive à Edimbourg dans une barque pour porter l'enfant du propriétaire de l'immeuble du 10 Luckenbooth Close ! Je n'ai pas du tout adhéré à l'histoire, pas assez fantastique, ni à l'écriture qui m'a semblé froide et n'a pas su m'intéresser ! Pourtant j'aime bien les histoires un peu déjantées ou décalées, mais celles-ci m'ont laissée indifférente !

J'ai terminé sa lecture il y a un moment et je n'ai pas suffisamment de souvenirs pour en donner une critique minimale, je me suis laissée ce temps pour voir ce qu'il pouvait m'en rester... après avoir mis plusieurs jours pour en venir à bout !

#LaFilleduDiable #NetGalleyFrance
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Voici un roman tout en paradoxes, et de fait remarquable : en effet, alors que la construction narrative voulue par Jenni Fagan, d'une grande rigueur, nous conte l'histoire d'un immeuble édimbourgeois, au numéro 10 de l'allée Luckenbooth, par l'intermédiaire de ses habitants, en trois tableaux donnant chacun alternativement la parole à trois personnages, les voyant évoluer chacun à trois périodes différentes, dans des appartements différents, retraçant ainsi la vie de l'immeuble sur un siècle quasi complet, à partir de 1910, et jusqu'en 1999, le style même de l'autrice nous entraîne dans un mélange détonnant de genres, registres, thématiques, d'une richesse telle que, sans cette construction rigoureuse, l'on pourrait largement s'y perdre.

Au fil des époques, des personnages, de l'évolution de cet immeuble d'abord prestigieux, le plus grand d'Edimbourg, plus que l'ombre de lui-même dans la dernière partie, nous sommes happés par des histoires, d'amour, surtout, et de mort, de passions lumineuses et de violences brutes, viscérales, de personnages pittoresques, et même parfois historiques, histoires dans lesquelles le surnaturel a la part belle depuis l'arrivée de Jessie MacRay dans l'immeuble en 1910 et le drame qui en découle, histoires liées bien sûr non seulement à l'immeuble dans lesquelles elles se tiennent, faisant de lui un personnage à part entière, mais aussi à l'histoire de la capitale écossaise, tout en mystères et en drames.

Je remercie les éditions Métailié et NetGalley de m'avoir permis la découverte de ce roman. J'avoue que c'était celui qui m'avait le moins interpellée quant aux publications de début d'année de la maison d'édition, et finalement, c'est un vrai coup de coeur : Jenni Fagan fait preuve d'une voix vraiment originale, et maîtrisée, qui a retenu toute mon attention au milieu des productions littéraires anglo-saxonnes de plus en plus stéréotypées.
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Comparer La fille du diable à Une vie mode d'emploi ou à L'immeuble Yacoubian n'est évidemment vrai que sur le point de départ de Jenni Fagan avec l'unité de lieu choisie par la romancière, et rapidement démenti par le contenu, dans ce livre punk, gothique, féministe et fantastique, aucune mention n'étant à rayer. Certains livres vous prennent par la main, La fille du diable vous harponne sauvagement et a bien l'intention de ne plus vous lâcher avec une multitude de personnages qui défilent au fil du XXe siècle, dans cet immeuble maudit d'Édimbourg. Sauf que tout est "trop" dans ce roman et que la volonté de l'auteure de choquer, sexe et violence à la clé, a de quoi décourager, d'autant plus que le livre abonde en anachronismes et que son style peu orthodoxe semble se dégrader peu à peu, au même rythme que le délabrement de l'immeuble écossais. le problème avec La fille du diable est que, si l'on n'accroche pas dès le départ à ce qui ressemble plus à un recueil de nouvelles qu'à un véritable roman structuré, eh bien, l'intérêt va aller en s'effilochant, faute de s'attacher à un quelconque protagoniste, pas même à cette jeune femme dotée d'une seyante paire de cornes. C'est triste de passer à côté d'un livre, sauf s'il est clair et compris assez vite, qu'il n'est pas fait pour vous. Une erreur qui se produit parfois, en dépit d'une quatrième de couverture qui pouvait laisser espérer l'inverse. Chapitre refermé, lecture enfin terminée, tentons notre chance avec des créatures plus aimables que cette satanique jeune femme.
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Je vais tenter de vous résumer de manière intelligible ce joyeux bordel littéraire que j'ai terminé hier soir, totalement immergé dans un récit qui m'a tellement fait passer du coq à l'âne que tenir une discussion avec un patient en pleine bouffée délirante aiguë serait, en comparaison, plus reposant !

En gros, tout se passe dans un immeuble d'Édimbourg, au 10 Luckenbooth Close. Cet immeuble est la colonne vertébrale du récit, qui s'étale sur un peu plus d'un siècle. Au départ, il y a Jessie la fille du diable (paf, t'as compris le titre) qui vient de tuer son père, le diable donc, débarque par la mer dans un cercueil et décide d'honorer le contrat que son père avait passé avec un homme aussi richissime que détestable, à savoir lui servir de mère porteuse.

Je vous ménage (un peu) de suspens, mais l'histoire tourne au vinaigre et ce cher M. Udnam zigouille sa fiancée Élise, la jeune Jessie et la petite Hope qu'ils avaient eu ensemble. Ensuite, et bien on navigue dans le temps et dans les appartements, on traverse la vie de plusieurs personnages dont certains sont célèbres, on passe d'une orgie libertine à un assassinat par les triades à la Kill Bill. On peut le dire, c'est un sacré bordel, ça baise à tout va, c'est aussi cru que violent, ça ne respecte aucune morale mais c'est la vie du 10 Luckenbooth Close !

Au tout départ je me suis dit "mais bordel dans quoi j'ai mis les pieds ?", je ne comprenais pas tout, je n'avais bien saisi la petite touche fantastique, et ces changements intempestifs de personnages et d'époques me perdaient un peu. Une fois que j'ai trouvé mon rythme de croisière, j'ai adoré cet aspect truculent et inattendu, c'est effectivement le bazar mais c'est joyeusement délicieux, je n'ai pas réussi à m'arrêter de lire avant d'arriver à la dernière page. Tentez l'expérience, ne baissez pas les bras : c'est rock'n'roll mais ça peut vous plaire !

🔗 Service de presse numérique obtenu via NetGalley.
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La fille du diable dissimule ses cornes sous un bonnet et, après des événements dramatiques, se rend à Edimbourg où elle devient mère porteuse pour un propriétaire d'immeuble, homme violent et malfaisant. Nous sommes en 1910 . de cette date à 1999, nous suivrons la vie de cette bâtisse (et en parallèle de la ville d'Édimbourg) via certains de ses occupants, des outsiders qui n'ont pas leur place dans L Histoire.
Il faut s'accrocher pour ne pas être dérouté par les changements de temporalité et de personnages car à chaque fois nous entrons de plain-pied dans leurs vies de manière abrupte.
L'autrice nous emporte dans un flot tumultueux, plein de sexe et de violence, baroque en diable, à mille lieues de son précédent roman, ce qui n'a pas , je l'avoue, joué en sa faveur. Je suis sortie un peu sonnée et désorientée de ce roman sans avoir pu en apprécier toute les qualités.
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Un excellent roman fantastique où magie, sorcellerie, humour décalé, féminisme se côtoient au fil des années et des étages de cet immeuble au n°10 de l'allée Luckenbooth. Un grand merci à Emilie, j'ai eu beaucoup de plaisir à jeter un oeil au travers de chaque appartements, chaque occupants de ce lieu atypique, extravagant, avec la fille du diable.

Jessie a 21 ans en 1910 lors de son entrée au 10 allée Luckenbooth à Edimbourg. du sous-sol au dernier étage et jusqu'en 1999, chacun des chapitres nous entrainent sur différentes années, avec des personnages variés, sur 5 étages. L'histoire commence donc avec Jessie, que son père a vendu au propriétaire, homme riche dont la femme est stérile. Devinerez-vous la suite?

"L'arrivée - le corps de mon père fixe les houles de l'Atlantique Nord. Yeux gris. Cils ornés de perles de pluie. Des globes minuscules pour refléter notre monde tout entier. Des primevères et des scilles maritimes dansent à ses pieds. Son corps est coincé dans une crevasse. La grève est jonchée de débris laissés par la tempête…"

Le style est très riche, les personnages hors norme, le lien ténus en sera le drame que Jessie a supporté et qui perdurera. Les thèmes en sont la luxure, la drogue, l'Histoire de l'Ecosse, la malédiction, la sorcellerie, l'amour et bien sûr les femmes. L'imagination débordante de l'autrice m'a beaucoup amusée et captivée. Je n'ai pas mis longtemps à lire ce récit imaginaire et fantastique où même l'immeuble à sa part entière de charme sournois.

Un roman original, mystérieux, diablement intéressant où l'ennui n'existe pas! le résumé nous donne certaines informations sur les occupants du lieu, peut-être un peu trop!

Lien : https://passionlectureannick..
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​​​​​​​10 Luckenbooth Close, Édimbourg. Un des plus hauts immeubles de la ville en 1910 !

Un immeuble de 9 étages, avec un appartement par étage. le propriétaire et promoteur, Mr Udman s'étant attribué celui de l'étage noble, le 1er.

Un roman en trois parties, chacune évoquant les habitants d'un étage

Jessie Mc Crae, récemment débarquée à Edimbourgh, à bord du cercueil que son père a préparé pour elle ! Elle débarque au 1er étage du 10 Luckenbooth Close, chez ce couple qui l'a achetée pour qu'elle porte leur enfant, l'épouse étant stérile. Fille du diable, deux petites cornes émergent du crâne de Jessie, comme de celui de son père, et celui de son enfant … Jessie s'incruste au motif d'allaiter sa fille et noue une relation avec Elise, l'épouse battue de Mr Udman. Elle y laissera sa peau et maudira Mr Udman et son immeuble pour l'éternité.

Au 2ème étage, Flora, vit à plein les Années Folles après les années grises de la guerre. Elle fait peur elle aussi … ses amants l'adorent ou la fuient : être hermaphrodite fait peur …

1939, Levi, du 3ème étage, a la nostalgie de sa Louisiane natale, de sa chaleur, de ses odeurs et de sa cuisine, étudiant en droit, classeur d'os à la bibliothèque des os, il se distrait en composant des squelettes de chimères, voire des sirènes à base d'os de différentes espèces …

Ivy Proudfoot, médium, habite au 4ème étage en 1944 , va partir pour la France mais n'en dit rien a sa copine

Agnès Campbell en 1956 au 5f5 , medium, qui voit ce qu'a fait Mr Udnam et fait réapparaître ses victimes

William Burroughs en 1963 au 6f6 le poète qui partage avec son ami et en poésies les mauvaises vibrations qui émanent des murs. 

Queen Bee en 1977 au 7f7 à la vie, au passé et au présent hyper violents

Ivor en 1989 au 8f8, ex mineur descendant de mineurs , battu par son épouse Esme qui est persuadée que des gens sont coincés dans les murs de l'immeuble

Dot, 1999, 9f9, chômeuse, incomprise et dépressive qui tapote les murs de l'immeuble pour en faire sortir les coléoptères qui dévorent le bois, et tapotant, fragilise encore plus l'édifice

Un roman dont le seul fil rouge, l'immeuble et le destin tragique de ses premières occupantes ne suffit pas pour créer un ensemble cohérent

Un roman décousu, aux personnages peu attachants

Un roman que je me suis obligée à lire en entier, au cas où il devienne mieux

Mais non !

Un roman que je vais vite oublier !
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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