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Critique de Chaplum


Ah quelle lecture mes amis ! Dès les premières lignes, la verve de John Fante m'a littéralement prise à la gorge, avec ses mots simples et son phrasé brut, presque un langage parlé, qui raconte les journées de cet écrivain en devenir, un peu loser et dans toute la crudité de sa réalité d'être humain. Car Arturo Bandini est un homme, avec ses faiblesses, ses côtés sombres mais aussi sa générosité et sa bonté. Il se sent invincible et fort car il a publié une nouvelle mais en même temps, il se sait jeune et inexpérimenté. Il veut vivre et se forger ses expériences pour pouvoir écrire. Ni tout blanc, ni tout noir, il donne parfois envie de le haïr, parfois de l'aimer. Un personnage tout en nuances, terriblement humain avec ses souffrances, ses fiertés et son arrogance mal placée.

Tout au long du récit, il côtoie une galerie d'individus haut en couleurs : la gérante de l'hôtel, qui n'aime pas les étrangers, son voisin de chambre, qui lui emprunte sans cesse de l'argent, le barman écrivain médiocre et condamné par la maladie ou encore Camilla, dont il tombera fou amoureux.

John Fante nous décrit le Los Angeles des années 30 comme personne. On sent la chaleur et la poussière du désert tout proche se coller à nos vêtements pendant la lecture. On descend Bunker Hill en compagnie d'Arturo et on part en virée jusque Long Beach en trolley ou en vieille Ford à ses côtés. Quel voyage !
Lien : http://www.chaplum.com/deman..
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