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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La malicieuse revanche d'un souffre-douleur traite du thème du harcèlement scolaire et de la différence, à travers les yeux d'un jeune collégien, fils du ministre de l'éducation nationale (eh oui, rien de moins).

Si j'ai bien aimé l'ambiance générale de ce bouquin et tout particulièrement le message que l'auteur véhicule à travers ses personnages harcelés ; si j'ai apprécié retrouver quelques scènes typiques du collège ; si la plume sensible, riche et pleine d'humour de Serge Farnel m'a captivée ; je dois bien dire que je me souviendrai surtout de l'ennui ressenti tout au long de ma lecture. Quelques belles scènes me resteront quand-même en mémoire (telle la scène du diapason).

J'ai trouvé les personnages beaucoup trop caricaturaux pour être crédibles et attachants. Les adultes sont tous désespérants : soit qu'il s'agisse de personnages soumis, menteurs, orgueilleux ou injustes.

Et puis j'ai relevé plusieurs facilités ou invraisemblances narratives, notamment les plans très aboutis des collégiens, dignes de commandos, pour substituer un diapason qui donne le "la" par un diapason qui donne le "si", ou encore pour tricher à une course sur 10 000 mètres (oui oui, vous avez bien lu).

Une lecture en demi-teinte donc, à laquelle j'ai longuement hésité à attribuer une troisième étoile.
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C'est la rentrée au collège pour Arthur. Que vous vous souveniez de la vôtre ou que vous appréhendiez celle de vos enfants, il y a consensus sur le fait que la 6ème, c'est un grand changement : on intégre un nouvel établissement, on change de salles entre les cours, on n'a plus un mais des profs, et surtout, les plus grands du primaire deviennent les plus petits du collège. C'est à ce bouleversement que va devoir se faire Arthur; surtout intégrer la bande, se fondre dans la masse, surtout ne pas devenir celui à qui on s'en prend, et surtout, surtout, cacher aux autres qu'on est le fils du ministre de l'Education nationale et laisser celui du directeur occuper le poste de souffre-douleur. Et puis, si possible, parvenir à attirer l'attention de Giovanna. Exister à ses yeux tout en demeurant invisible à ceux des autres. Alors quand Thierry, le fils du directeur, l'entraîne à son insu dans le projet du journal du collège, Arthur y voit l'occasion d'impressionner la belle, sans mesurer l'exposition que cela va engendrer et le fait que Thierry cherche surtout à sauver sa peau, quitte à risquer celle d'un autre.

Serge FARNEL signe ici un premier roman sensible qui fera résonner une certaine nostalgie en chacun et remonter des souvenirs que nous avons tous. Etiez-vous Thierry, celui qui se fait chahuter? Ou Igor, le grand costaud que personne n'embête? Ou Benoît le petit malin, le chef de bande qui s'est pris Igor comme garde du corps? Ou encore Georges et Mathieu, les p'tits gros de la cour? Etiez-vous trop petit, trop grand, trop gros ou trop maigre, trop black, à cette époque où on veut surtout être comme tout le monde alors qu'on voudra à tout prix se distinguer quelques années plus tard?

Pour être parfaitement honnête, il m'a fallu passer le premier chapitre pour commencer à adhérer à l'histoire. J'ai trouvé que celui-ci n'était pas très réussi : trop lent, trop long, j'ai eu l'impression qu'on n'allait jamais sortir de la classe de Madame PINSON et ça m'a fait un peu peur pour la suite du roman. En réalité, il aurait été dommage de s'arrêter là, car plus jamais je ne me suis ennuyée avec cette lecture.

Le personnage d'Arthur est très attendrissant. Ses ruses pour s'attirer l'attention de Giovanna sont touchantes, c'est un enfant qui se cherche mais qui dispose d'une grande maturité et qui se rend bien compte que quelque chose ne va pas dans le comportement que lui et ses camarades adoptent vis à vis de certains autres. J'ai trouvé très intéressante la confrontation constante de son comportement quotidien aux points de vue de ses parents et surtout de sa tante, personnage savoureux et drôlissime, cynique à souhait sur la cruauté des enfants entre eux. Et surtout, les efforts qu'Arthur déploie pour se faire punir envers et contre tout, et éviter un régime de faveur dû aux fonctions de son père qui ne ferait que le stigmatiser vis à vis des autres, provoquent des situations cocasses qui vous donneront plusieurs fois le sourire.

Racisme, respect d'autrui, entraide, solidarité, volonté de s'intégrer, violences à l'école, ébauche de vie et de travail en collectivité, découverte de la démocratie, autant de sujets abordés par ce livre.

Il se dégage de ce roman un message de tolérance et d'acceptation des différences qui devrait être délivré à tous les enfants à cet âge où ils peuvent être à la fois si fragiles et si cruels.
Lien : http://cousineslectures.cana..
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Arthur, collégien intelligent, néanmoins maladroit nous raconte son année scolaire avec ses propres mots et ressentis. Il rêve d'intégrer la bande menée par Igor, un gaillard qui s'impose par ses muscles, il tombe amoureux de Giovanna, sans oser l'aborder. Alors, lorsque le directeur décide de créer un journal, il espère qu'en accédant au poste de rédacteur en chef sa belle le remarquera et deviendra membre du groupe.
Toutefois, est-il le seul à nourrir quelques espoirs à ce journal ? Arrivera-t-il à séduire la demoiselle ? Cessera-t-il de vivoter en solo à la récré ?

Après un premier chapitre plutôt long à mon goût, qui a cependant l'utilité de présenter les principaux protagonistes de l'histoire, on y rencontre Igor vers qui tous se retournent pour savoir s'il a quelque chose à dire avant de se lancer, Clément, le second du premier, Zinédine parlant beaucoup, mais ne comprend pas tout et enfin Thierry le meilleur ennemi d'Arthur et son voisin de table. Thierry est le fils du directeur ce qui en fait une tête de turc pour toute la classe, voire du collège.

Arthur traîne seul dans la cour de récréation, trop grand il appartient aux "différents", toujours à proximité du platane afin d'être à portée d'oreilles de la bande d'Igor et pouvant également observé Giovanna, la plus magnifique aux yeux du jeune homme. Il est de ceux qui admirent les caractères forts, lui qui en manque, tentera tout pour attirer l'attention ; quitte à s'inventer une vie africaine pour côtoyer Gandhi qui n'a jamais connu son Congo natal.

Un jour le père de Thierry annonce la création de la gazette du collège, notre narrateur y voit là le moyen de sortir de "l'anonymat", encore faut-il en devenir le rédac-chef, oui, mais comment être élu à ce poste ? Et par conséquent, l'on entrevoit le côté manipulateur du personnage… mais tel est pris qui croyait prendre…

Serge Farnel nous offre ici un roman tendre, plein de nostalgie qui nous ramène aux années collège avec toutes les bêtises qu'on a commises, afin d'exister aux yeux des autres. Il y a des centaines d'anecdotes au sein de ces pages et vous en repérerez forcément une ayant un écho dans votre coeur.
L'auteur aborde ainsi, au travers des lignes, la question de comment trouver sa place parmi les autres tout en profitant pleinement de l'enfance ; que ce soit parmi les joies, les petits plaisirs de la vie, l'esprit de camaraderie, les chamailleries et les "persécutions" subies par les "trop" (grand, petit, gros…) et la construction de l'adulte en devenir.

Ce fut pour moi une lecture agréable, où un protagoniste n'est pas aussi lisse que le premier abord aurait laissé supposer. Néanmoins, un petit détail est venu entacher ma lecture. En effet, tout au long de l'année scolaire nous sommes dans la "tête" d'Arthur, avec ses pensées et réflexions, pourtant lorsque retentit la sonnerie des vacances d'été, je note que le propos tenu tient plus de la voix de l'écrivain que du héros.

Cependant, je remercie sincèrement Serge Farnel (et les Éditions Mazarine) pour ce bon moment passé et, de m'avoir déniché dans les méandres tentaculaires du web pour me proposer la lecture de son premier roman.
Lien : http://encoeurdeslivres.blog..
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Malgré une introduction que j'ai trouvé longue et une fin moyenne à mes yeux, j'ai pourtant apprécié la compagnie d'Arthur quelques heures. Plus encore celle de sa tante Yolaine, qui me parlait, et qui soulève des questions intéressantes. Dommage que j'ai trouvé que l'ensemble manquait de modernité, je n'ai pas trop su m'y retrouver. Je relirai pourtant l'auteur avec plaisir, mais simplement dans un autre exercice.
Lien : https://sorbetkiwi.wordpress..
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