La malicieuse revanche d'un souffre-douleur

Lucile Poulain sur la radio télévision RTBF :

« Eh oui cette semaine je vous propose un premier roman. Eh oui encore ! Décidément, il y a quelque chose de magique dans ces premières tentatives. Et pas des moindres avec ici ce livre intitulé « La malicieuse revanche d'un souffre-douleur ». C'est écrit par Serge Farnel qui est prof de physique dans l'enseignement secondaire, et ça tombe bien, parce que je crois que personne d'autre qu'un prof n'aurait pu mieux faire revivre ces cours de récré remplies de sifflement, de têtes de turc ébouriffés après avoir été martyrisés dans les toilettes, d'arnaques faites  au pion, de piaillements de filles amoureuses, et mille autres anecdotes qui vont vous offrir votre ticket de retour en enfance. Arthur est trop grand, donc trop différent, pas assez charismatique. Il passe son temps à admirer autour de lui ces caractères bien trempés, ces Igor et autres Benoit qui eux font la loi dans la cour, qui sont capitaines des équipes de foot, ont toujours des histoires fascinantes à raconter, et cetera et cetera. Et de là va commencer une quête sans limite pour être accepté dans la bande : ça passe par raconter de faux voyages en Afrique pour se rendre intéressant, ou par mal se comporter pour être puni avec le reste, et j'en passe. Je ne vous raconte pas tout évidemment. Seulement voilà, à douze ans, c'est là que viennent s'immiscer dans votre petite tête les différences entre ce qui est juste ou non à travers les discussions avec les adultes qu'on ne comprend pas toujours, et surtout quand on subit les moqueries et la cruauté des autres gamins : est-ce qu'on devient un souffre-douleur ou est-ce qu'on choisit un autre souffre-douleur pour cible, histoire de s'en sortir ? C'est un petit peu la question qui va être posée tout au long du livre; ça c'est pour la thématique. Alors ça va forcément vous faire réfléchir à votre propre enfance, mais pas trop. Ce qui est sûr, c'est qu'au bout de la troisième page, j'étais déjà morte de rire dans le métro. Parce que maintenant on est grand, on bosse, tout ça, tout ça, on ne se souvient pas en fait à quel point on était filou. Et là, c'est vraiment la guerre des boutons des temps modernes avec de fameuses répliques de gosses complètement allumés, entre le caïd de service, l'hyperactif qui se mord les doigts en permanence pour ne pas faire exploser son enthousiasme, le stratège aussi qui prépare ses sales  coups. Bref, l'auteur a un pouvoir visuel assez incroyable. C'est comme si vous étiez assis en classe avec ces gamins, et vous êtes tellement proches d'eux que vous pouvez lire les petits mots qu'ils s'envoient en cours de maths, et ça fait « pi pi pi pi ... ». du coup vous vous marrez, vous avez la banane pendant trois cent pages et franchement, mais qu'est-ce que ça fait du bien ! C'est hyper cool ! Là, mais c'est une 'brioche' de Proust, c'est beaucoup plus gros. Bref, ce bouquin va faire boum boum dans votre petit coeur, j'en suis sûre. »
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J'ai vraiment aimé ce roman, son écriture, son style avec la voix de ce pré-ado, sa joie, son sens. J'aime bien aussi la façon dont en parle un site (https://www.lespetiteslectures.com/single-post/2017/09/25/La-Malicieuse-revanche-dun-souffre-douleur-de-Serge-Farnel-aux-Editions-Mazarine) : "Avec beaucoup d'humour et un goût de guerre des boutons, l'auteur nous offre une plongée dans la cour de récré.  C'est une véritable submersion en enfance : celle qui construit l'adulte que nous devenons ensuite avec plus ou moins de pertes et de victoires." Et c'est vrai que nous sommes les résultat de toutes ces années ! Je conseille vivement ce livre : pour rire et réfléchir aussi.
Lien : https://www.lespetiteslectur..

Une voix originale et touchante d'un enfant sensible, malin et si timide... J'ai beaucoup aimé.

Arthur m'a emmené dans l'univers de mon enfance, entre la difficulté de trouver sa place parmi les autres tout en vivant la douce aventure qu'est cette période de vie.
Beaucoup de nostalgie, de caractère, de sourires, et de frissons d'amour.
Bonne lecture!!
Un doux moment que je vous invite fortement à vivre...

Des portraits d'enfance qui, s'ils sont emblématiques, n'en sont pas stéréotypés, de vraies scènes désopilantes, des saillies improbables, une cour des miracles débridée, la découverte des mensonges et des coups de billard à cinq bandes... Serge Farnel signe un premier roman, hors du temps, d'une désarmante tendresse, tout en n'épargnant pas au lecteur un miroir pas si avantageux que cela.
Lien : https://www.actualitte.com/a..

Petit c'est mignon. Pas tant que ça. Les petits mensonges,trahisons, vengeances, manipulations enfantins grandissent pour devenir celles d'adultes. Un spectacle de la vraie vie en toute son intensité se joue dans la cour de récréation de collège. Et les acteurs ne manquent pas de personnalités malgré leur jeûne âge.
Une écriture joyeuse et tridimensionnelle. Une lecture sans ennuie en un soufle et très riche en contenu pour des petits comme pour les grands.
Lien : https://hk.elena@ymail.com

Quand les ouvrages revenant sur l'époque du collège, celui de Serge Farnel nous fait replonger dans les pensées des jeunes adolescents que nous étions, les doutes, les hontes, le désir difficile de faire partie de la bande et de se construire en tant qu individu parmi tous les mots qui se jettent alors à nos oreilles.
Un ouvrage très juste, simple et beau

J'ai adoré ce livre. Je me suis beaucoup attaché aux personnages. Cette critique d'un blog dit vraiment ce que je ressens à la lecture de ce roman: "Bien construit et très bien écrit, avec le langage d'un enfant de douze ans dont l'esprit est vif et lui fait se poser beaucoup de questions. C'est une plongée dans notre enfance qui fait un bien fou car, une fois les désillusions enfantines sur les bandes et les clans intégrées, la solidarité reprend le dessus. Sans nous en rendre compte, l'auteur nous invite à réfléchir sur des thèmes universels tels que la camaraderie, l'entraide, l'espoir qui fait vivre, l'amour qui donne des ailes et le triptyque parents-enfants-profs à l'aube de l'adolescence."
Lien : http://carobookine.com/la-ma..

Voilà une critique que je trouve très fidèle à ce roman: "Il suffit de fermer les yeux pour se retrouver, comme par magie, au beau milieu de la cour de récré ! Alors pour peu que l'on ait la nostalgie de ces années, on ne peut que s'émouvoir et tomber sous le charme de cet Arthur qui, avec la naïveté et la candeur d'un enfant qui ne semble pas toujours immédiatement saisir la portée de ses actes, raconte si bien les déconvenues et les désillusions, les premiers émois amoureux, mais aussi les brimades, le racisme, le harcèlement et la difficulté de trouver sa place quand on est, comme lui, un élève tout simplement différent… Les clans se forment, les bandes s'affrontent, tous les coups sont permis mais il règne malgré tout un bel esprit de camaraderie qui fait sourire et rallume les souvenirs de nos tendres années !
Entre embuscades et coups fourrés, le roman de Serge Farnel est un roman plein d'humour et de tendresse qui se savoure comme une tartine de confiture à l'heure du goûter !"
Lien : http://histoiredusoir.canalb..

Un retour direct dans mes années collèges. J'y étais totalement avec ce livre. J'y ai tout retrouvé: les profs, l'administration, les copains... L'atmosphère est magnifiquement restituée. Pour ce qui est de l'histoire, elle est pleine de sens. Un très bon livre avec la voix si attachante d'un enfant de douze ans, sensible et très intelligent.