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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une dystopie qui démarrait très bien, le "nouveau système" mis en place depuis les années 2030 environ, c'est-à-dire demain. Accepté par tous grâce à une propagande efficace. le droit de résidence offert uniquement aux "lucratifs". Mais que cache la retraite de luxe imposée aux non-lucratifs, trop âgés ou trop malades ?
Il y avait de bonnes idées et pistes de réflexion dans ce roman, sur la surconsommation, la surpopulation, les conséquences sociales du vieillissement de la population. Malheureusement certaines découvertes n'en sont pas vraiment et les autres tombent à plat car racontées brutalement et sans émotion.
Je suis mitigée en refermant le livre car je trouve qu'il y avait le potentiel de construire un monde glaçant à la "Servante Écarlate" mais trop peu exploité. Dommage !
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Le pays des loups est le premier roman (dystopique) écrit par Tünde Farrand, une écrivaine anglaise d'origine hongroise.
Il s'agit d'un récit se déroulant dans un futur (très) proche, aux alentours de 2050 à Londres et dans la banlieue de celle-ci. La société de consommation a atteint son paroxysme et le « nouveau système » a établit sa hiérarchie sociale en fonction de la capacité à dépenser des individus. Alice, dont le mari a mystérieusement disparu, ouvre lentement les yeux sur ce monde ou la population est concentrée dans les villes.
Mieux vaut ne pas s'aventurer à l'extérieur, car là-bas rôdent désormais les loups, monstrueux et sanguinaires.
Lien : http://les-carnets-dystopiqu..
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Imaginez vous un monde où le système est régit en fonction de nos capacités de financement, où les personnes peuvent choisir d'en finir ou pas dans ces fameux dignitorium... et bien c'est ce que nous propose Tünde Farrand dans cette dystopie située à Londres et sa banlieue dans un futur proche, les années 2050, bien trop proche même !
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Ce livre est d'un réalisme glaçant quand on voit le fonctionnement de ce monde, on se dit non mais il ne faut vraiment pas que ça arrive, que deviendrait-on ? Effrayant, angoissant, une descente aux enfers ... c'est ce qu'Alice va vivre avec la disparition de son mari !
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Un questionnement sur la société, ses valeurs, la valeur des personnes... choses qui ne plaisent pas à tout le monde vous le comprendrez bien vite !
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J'ai été agréablement surprise par cette lecture... j'ai été transporte dans ce monde même si je dois dire que parfois les descriptions sont un peu lourdes, mais je pense qu'elles sont également nécessaires pour bien comprendre et se situer dans ce monde !
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Si vous êtes adeptes de dystopie ou si vous voulez découvrir ce genre, ce livre est idéal ! Et gros plus pour la couverture que je trouve superbe !
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Une dystopie qui résonne douloureusement avec l'actualité récente.

J'ai trouvé une certaine quantité de défauts au texte, que ce soient les incohérences manifestes dans l'intrigue (comment les employés qui travaillent dans les ailes F des dignitoriums peuvent-ils accepter sans se révolter le sort qui les attend, par exemple ?) ou la fin, qui ne m'a pas du tout convaincue. Et pourtant, il est parvenu à me remuer.

Parce qu'au fond, le thème majeur qu'aborde l'autrice, c'est la valeur accordée à la vie humaine.

Certes, on retrouve dans le roman plusieurs ingrédients classiques des dystopies : propagande éhontée, inégalités excessives, marginaux tentant d'échapper au système… Mais l'enjeu principal du récit, c'est la découverte par la narratrice, au travers de sa quête pour retrouver son époux disparu et des rencontres qu'elle fait, de l'importance de la vie humaine. Et progressivement, elle ouvre les yeux sur cette vérité profonde : aucune vie n'a moins de valeur qu'une autre.

Aucune.

Alors, aujourd'hui, quand médias et politiques se désintéressent d'une pandémie parce que seuls "des vieux" ou "des personnes fragiles" en meurent encore ; quand les mêmes ferment les yeux sur un génocide en se cachant derrière un élément de langage ("bouclier humain"), ce texte me semble nécessaire. Au moins pour se souvenir que, non, personne ne mérite de mourir.


Lien : https://catherinephanvan.fr/..
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Au milieu de l'horreur banale et quotidienne d'un univers consumériste dystopique, si proche du nôtre, une volonté qui assume ses émotions peut encore grimper jusqu'au sommet de la pyramide, y trouver le bonheur, mais ne peut pas changer l'état du monde.
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