je remercie Babelio et les éditions
Anne Carrière pour ce livre reçu dans le cadre de Masse Critique.
Une dystopie, un Londres en 2050. Pas bien loin.
Il y a, je trouve, beaucoup de faiblesse. Bien trop de descriptions inutiles qui rendent l'écriture assez lourde et sans style véritable. Il y a cela dit des descriptions absolument nécessaire, il faut bien qu'on "voie" le monde imaginé par l'auteure. Je trouve son imagination très limitée, rien de surprenant. Et pourtant je ne suis pas un grand lecteur de dystopies, j'en ai lu relativement peu. J'ai l'impression qu'elle surfe sur une vague très actuelle et qu'elle n'apporte pas spécialement de plus.
L'intrigue et les ressorts sont assez faciles à présumer et/ou n'ont pas la force espérée.
Les "Dignitoriums"... ces lieux où les déclassés peuvent mourir et disparaître sans douleurs au terme d'une durée de séjour dans un lieu magnifique, c'est quelque chose qui me parle un peu. Bien évidemment, ici il y a un dévoiement par les élites. Mais, oups, là j'en dis déjà trop.
Il est assez difficile de parler du livre sans en révéler trop de cette intrigue relativement évidente. Soit.
Tout comme parler des loups, qui sont utilisés comme titre... Vaut mieux pas.
Du coup, je ne vais plus dire grand chose, si ce n'est que j'ai lu ce (trop) gros livre assez vite, sans déplaisir, et que probablement il peut plaire à des lecteurs non confirmés, à de jeunes lecteurs, et probablement donner l'envie de s'attaquer à des oeuvres plus cheffes.
Du coup, pour cette raison suffisante, j'accorde trois étoiles. Ce qui n'est pas un déshonneur.
(Un truc qui me laisse perplexe : la quatrième de couv' précise que l'auteure a choisi d'écrire depuis 2005 et ceci est son premier roman... Sorti en 2018, en langue originale, anglaise, et en 2019 pour cette traduction... J'espère qu'elle a écrit d'autres choses. Fin de la parenthèse.)