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Une dystopie qui démarrait très bien, le "nouveau système" mis en place depuis les années 2030 environ, c'est-à-dire demain. Accepté par tous grâce à une propagande efficace. le droit de résidence offert uniquement aux "lucratifs". Mais que cache la retraite de luxe imposée aux non-lucratifs, trop âgés ou trop malades ?
Il y avait de bonnes idées et pistes de réflexion dans ce roman, sur la surconsommation, la surpopulation, les conséquences sociales du vieillissement de la population. Malheureusement certaines découvertes n'en sont pas vraiment et les autres tombent à plat car racontées brutalement et sans émotion.
Je suis mitigée en refermant le livre car je trouve qu'il y avait le potentiel de construire un monde glaçant à la "Servante Écarlate" mais trop peu exploité. Dommage !
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je remercie Babelio et les éditions Anne Carrière pour ce livre reçu dans le cadre de Masse Critique.
Une dystopie, un Londres en 2050. Pas bien loin.
Il y a, je trouve, beaucoup de faiblesse. Bien trop de descriptions inutiles qui rendent l'écriture assez lourde et sans style véritable. Il y a cela dit des descriptions absolument nécessaire, il faut bien qu'on "voie" le monde imaginé par l'auteure. Je trouve son imagination très limitée, rien de surprenant. Et pourtant je ne suis pas un grand lecteur de dystopies, j'en ai lu relativement peu. J'ai l'impression qu'elle surfe sur une vague très actuelle et qu'elle n'apporte pas spécialement de plus.
L'intrigue et les ressorts sont assez faciles à présumer et/ou n'ont pas la force espérée.
Les "Dignitoriums"... ces lieux où les déclassés peuvent mourir et disparaître sans douleurs au terme d'une durée de séjour dans un lieu magnifique, c'est quelque chose qui me parle un peu. Bien évidemment, ici il y a un dévoiement par les élites. Mais, oups, là j'en dis déjà trop.
Il est assez difficile de parler du livre sans en révéler trop de cette intrigue relativement évidente. Soit.
Tout comme parler des loups, qui sont utilisés comme titre... Vaut mieux pas.
Du coup, je ne vais plus dire grand chose, si ce n'est que j'ai lu ce (trop) gros livre assez vite, sans déplaisir, et que probablement il peut plaire à des lecteurs non confirmés, à de jeunes lecteurs, et probablement donner l'envie de s'attaquer à des oeuvres plus cheffes.
Du coup, pour cette raison suffisante, j'accorde trois étoiles. Ce qui n'est pas un déshonneur.
(Un truc qui me laisse perplexe : la quatrième de couv' précise que l'auteure a choisi d'écrire depuis 2005 et ceci est son premier roman... Sorti en 2018, en langue originale, anglaise, et en 2019 pour cette traduction... J'espère qu'elle a écrit d'autres choses. Fin de la parenthèse.)
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Pour ceux qui ont aimé Fahrenheit 451de Ray Bradbury, 1984 de Georges Orwell ou encore Matin Brun de Franck Pavloff, ce livre est pour vous.
le monde décrit par Tünde Farrand n'est pas si éloigné du nôtre, l'histoire se déroule d'ailleurs en 2050 à Londres. le capitalisme y est poussé à l'extrême et certaines mesures radicales du gouvernement peuvent rappeler certaines de nos gouvernements, de quoi faire frémir et réfléchir.
L'histoire: Quand Philip disparait, sa femme Alice met en péril sa maison et son statut pour comprendre ce qui lui est arrivé. Enquêter, c'est prendre le risque de questionner la société et les valeurs dans lesquelles elle a été élevée et forcément ça ne plait pas à tout le monde…

Un vrai coup de coeur, surtout qu'il est difficile de ne pas se mettre à la place d'Alice qui n'a rien d'une héroïne. Ce monde est réellement glaçant et trop proche du nôtre pour ne pas nous donner envie de réagir…
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Tout d'abord je remercie Babelio pour ce livre reçu lors d'une Opération Masse critique Mauvais Genres.
En 2050, le consumérisme a balayé les crises de la société, et réparti la population en diverses classes. En haut de l'échelle, ce sont les "possédants" qui habitent les plus belles demeures hors des villes et dirigent le pays. En bas, ce trouvent ceux qui n'ont pas de travail, donc ne consomment pas suffisamment pour être avoir un logement, vivant dans la misère et l'insécurité. Entre les deux, ceux qui travaillent, consomment, et espèrent accéder à la classe la plus élevée comme Alice l'héroïne,et son mari Philip. Quand aux plus âgés, ils partent pour les Dignitoriums, sorte de maisons de retraite luxueuses, mais où ils sont destinés à être euthanasiés dans la joie.
La vie tranquille d'Alice est bouleversée lorsque son mari disparaît. Elle va alors progressivement découvrir la vérité sur cette société, bien loin du monde parfait dans lequel elle avait cru vivre.
L'histoire d'Alice, alternant entre passé et présent, avance rapidement, avec suffisamment de suspense pour avoir envie de connaître la suite. Quand à cette vision du futur, elle peut nous amener à faire un parallèle intéressant avec notre société de consommation actuelle. Elle nous interroge également sur la question de la vieillesse et de la prise en charge des vieillards.
Mais l'inertie d'Alice face à sa situation fait que j'ai eu du mal à m'attacher à ce personnage, et que je n'ai pas eu d'émotion particulière à la lecture de ce roman. de plus, il est facile de se douter que la réalité est tout autre que ce qu'elle prétend être, aussi bien concernant les Dignitoriums que les "loups".
Au final, ce fut donc une lecture divertissante mais qui ne restera pas inoubliable.
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Le pays des loups est le premier roman (dystopique) écrit par Tünde Farrand, une écrivaine anglaise d'origine hongroise.
Il s'agit d'un récit se déroulant dans un futur (très) proche, aux alentours de 2050 à Londres et dans la banlieue de celle-ci. La société de consommation a atteint son paroxysme et le « nouveau système » a établit sa hiérarchie sociale en fonction de la capacité à dépenser des individus. Alice, dont le mari a mystérieusement disparu, ouvre lentement les yeux sur ce monde ou la population est concentrée dans les villes.
Mieux vaut ne pas s'aventurer à l'extérieur, car là-bas rôdent désormais les loups, monstrueux et sanguinaires.
Lien : http://les-carnets-dystopiqu..
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Le pays des loups se situe dans la lignée de ces dystopies anxiogènes où le bonheur lisse ne parvient pas à masquer l'horreur d'une anticipation préfigurant la réalité actuelle. le Pays des Loups est un roman fort, parfois effroyable, qui parle de consumérisme, de consommation et d'euthanasie.
Pour son premier roman, Tünde Farrand ne prend pas de gants et écrit une vision sans concession d'une où la productivité et la consommation sont les maîtres mots. La mort est avancée car la vieillesse est devenue inacceptable. de même que la maladie ou le handicap. Mais ce rejet se déguise derrière une mort dite honorable et digne dans des établissements spéciaux qu'on appelle des Dignitoriums, sorte de paradis terrestre clôturant la fin de vie.
Farrand traite frontalement de l'injustice et du clivage sociale avec politesse et froideur. Son écriture est peut-être un peu impersonnelle. Mais c'est aussi ce qui fait la force de ce titre car l'écriture épouse le point de vue d'une personne qui se fond d'abord dans cette société, qui y croit avant de peu à peu découvrir la vérité.
C'est un peu la même structure que toute dystopie sauf que Farrand ne fait pas de son héroïne Alice une rebelle ou une révolutionnaire à en devenir ( partie pris souvent rattaché aux dystopies young novel). L'histoire d'Alice est aussi une bien triste histoire familiale où l'amour est au centre de tout mais est entachée par une féroce rupture.
La dystopie dans le Pays des Loups est ainsi entremêlée avec un récit intimiste dans lequel Alice tente de trouver son chemin. C'est un personnage qui subit plus qu'il n'affronte et c'est là la grande qualité de ce titre.
On peut critiquer l'inertie de ce personnage mais cela rend l'intrigue plus vraisemblable. Et au final, cela n'empêche pas le titre d'évoluer.
Ajouter à cela une description pas trop superficielle, un peu lisse mais bien appropriée dans ce genre de roman avec notamment les étranges dignitoriums et nous avons, selon moi, une dystopie assez réussie en plus d'un premier roman vraiment prometteur.
Donc bravo à Tünde Farrand pour ce premier écrit et bonne continuation pour la suite.
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Imaginez vous un monde où le système est régit en fonction de nos capacités de financement, où les personnes peuvent choisir d'en finir ou pas dans ces fameux dignitorium... et bien c'est ce que nous propose Tünde Farrand dans cette dystopie située à Londres et sa banlieue dans un futur proche, les années 2050, bien trop proche même !
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Ce livre est d'un réalisme glaçant quand on voit le fonctionnement de ce monde, on se dit non mais il ne faut vraiment pas que ça arrive, que deviendrait-on ? Effrayant, angoissant, une descente aux enfers ... c'est ce qu'Alice va vivre avec la disparition de son mari !
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Un questionnement sur la société, ses valeurs, la valeur des personnes... choses qui ne plaisent pas à tout le monde vous le comprendrez bien vite !
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J'ai été agréablement surprise par cette lecture... j'ai été transporte dans ce monde même si je dois dire que parfois les descriptions sont un peu lourdes, mais je pense qu'elles sont également nécessaires pour bien comprendre et se situer dans ce monde !
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Si vous êtes adeptes de dystopie ou si vous voulez découvrir ce genre, ce livre est idéal ! Et gros plus pour la couverture que je trouve superbe !
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Une dystopie qui résonne douloureusement avec l'actualité récente.

J'ai trouvé une certaine quantité de défauts au texte, que ce soient les incohérences manifestes dans l'intrigue (comment les employés qui travaillent dans les ailes F des dignitoriums peuvent-ils accepter sans se révolter le sort qui les attend, par exemple ?) ou la fin, qui ne m'a pas du tout convaincue. Et pourtant, il est parvenu à me remuer.

Parce qu'au fond, le thème majeur qu'aborde l'autrice, c'est la valeur accordée à la vie humaine.

Certes, on retrouve dans le roman plusieurs ingrédients classiques des dystopies : propagande éhontée, inégalités excessives, marginaux tentant d'échapper au système… Mais l'enjeu principal du récit, c'est la découverte par la narratrice, au travers de sa quête pour retrouver son époux disparu et des rencontres qu'elle fait, de l'importance de la vie humaine. Et progressivement, elle ouvre les yeux sur cette vérité profonde : aucune vie n'a moins de valeur qu'une autre.

Aucune.

Alors, aujourd'hui, quand médias et politiques se désintéressent d'une pandémie parce que seuls "des vieux" ou "des personnes fragiles" en meurent encore ; quand les mêmes ferment les yeux sur un génocide en se cachant derrière un élément de langage ("bouclier humain"), ce texte me semble nécessaire. Au moins pour se souvenir que, non, personne ne mérite de mourir.


Lien : https://catherinephanvan.fr/..
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Ali est une jeune femme qui se rend dans un manoir de "possédants" , elle, la "profil 3" déclassée, tout en redoutant de s'y rendre. Plus de 200 pages nous permettront de rentrer dans sa tête et de comprendre pourquoi elle veut être là, puis la minute d'après ne veut plus, pourquoi elle saute de joie dans la mer, après avoir eu envie de vomir de dépit juste avant. Elle est censée sauver ses proches, les gentils, les moins gentils et même les méchants (qui pourtant écrivent des lettres avec des licornes dessus et des jolies histoires ) . Elle est censée découvrir ce qui est arrivé à sa famille, en fonder une et devenir moins naïve (comprenez moins consommatrice ) et enfin découvrir ce qu'il advient des vieux (les plus de 60 ans) dans les dignitoriums qu'ils rejoignent par contrat dès lors qu'ils ne sont "productifs" . . ... Elle en profitera pour comprendre que le monde déjà pourri qui est décrit est encore plus pourri que ça..... si.. si. La conclusion révolutionnaire : l'homme est un loup pour l'homme. Si, Princesse.

Un propos qui aurait pu faire mieux réfléchir sur le statut de la vieillesse dans nos sociétés et la notion de classes voire de castes poussée à l'extrême.... mais une psychologie des personnages aussi caricaturale que dans un "Gloire et Beauté" , des préliminaires longs comme le confinement, des rebondissements anémiés , une climatologie en phase avec les circonstances, bref , le pays des loups tient ses promesses : une fable lourdingue écrite avec les pattes.

Le sujet m'avait attirée et j'ai mis un peu de temps avant de me rendre compte de la faiblesse de ce conte à dormir debout. Si la problématique vous tient à coeur, ressortez 1984 ou le meilleur des mondes et passez votre chemin.
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Au milieu de l'horreur banale et quotidienne d'un univers consumériste dystopique, si proche du nôtre, une volonté qui assume ses émotions peut encore grimper jusqu'au sommet de la pyramide, y trouver le bonheur, mais ne peut pas changer l'état du monde.
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