Les détenus comprennent l'amour, le sexe, le pouvoir, la peur et la mort mieux que la plupart des gens. Ces sentiments sont distillés au sein d'une prison. Deviennent plus intenses. J'ai vu de l'amour entre deux détenus aussi fort que dans n'importe quel couple marié... vu de la peur sortir d'une personne comme de la vapeur. Regardé des hommes mourir avec un gros regard mauvais dans les yeux.
-Un sacré foutoir qu’on a là, Tom, commença-t-il. Ça faisait un bail qu’on n’avait pas eu une chose pareille.1991 ?
-1994. Bordel, je m’étais tellement habitué aux combats de chiens et aux labos de meth que j’avais oublié qu’il y a encore des gens qui braquent des banques, répondit Lang.
- C'est un excellent surnom, continua Hicklin.Les surnoms, je connais ça. Ils te résument mieux que n'importe quelle déclaration d'impôts ou n' importe quel permis de conduire ou n'importe quel formulaire médical.
-ALORS, elle était comment, ma mère ?
- Comme moi, j'imagine, dit Hicklin.Jeune. Pauvre. Naïve. C'est la sainte trinité des emmerdes.
Il n'avait pas fait attention, une absence qu'il remarquait de plus en plus, en particulier quand il conduisait. Son esprit dangereusement à la dérive, des minutes de sa vie disparaissant sans le moindre souvenir. Le temps perdu s'accumulait.
Charlie parvint à atteindre l'air libre. Des bois touffus, éclairés par la lune devant lui. Il trébucha, glacé de peur. Les mains d'Hicklin furent sur lui en quelques instants. Il fut soulevé, avec la chaise et le reste, puis transporté dans la maisons. Hummingbird battait des mains, applaudissant le spectacle. Il se débattit, mais Hicklin était trop fort. Il frappa Charlie au visage, et Charlie s'effondra.