Maori, tome 1 : La voie humaine

Une BD sombre mais qui se lit d'une traite. Un meurtre, un complot politique, un policier au passé mystérieux... Dans un décor néo-zelandais qu'on a peu l'habitude de voir de cette façon. Un cocktail surprenant mais qui fonctionne. Les dessins sont très carrés, les traits des personnages sont durs, mais ça matche finalement parfaitement avec l'histoire. Dans ce tome 1 le contexte est posé. J'ai hâte de me procurer le tome 2 pour vérifier si la résolution du meutre colle à ma théorie. Je découvre l'auteur par cette BD, j'essaierais probablement ses polars.

Je pensais retrouver la saga maorie en BD mais non, c'est une autre intrigue, qui se passe néanmoins en Nouvelle-Zélande.
Une histoire féreyesque, donc pas féérique du tout avec comme ingrédients :
- l'incontournable héros solitaire désabusé,
- le contexte politique du pays, ici la Nouvelle-Zélande et les Maoris,
- et le crime bien gore.
J'ai préféré le 2e tome, plus énergique.
J'ai surtout préféré l'autre BD avec Caryl Férey au scénario : Sangoma (qui se passe en Afrique du Sud).

Auckland de nos jours. Jack Kenu est officier de police, sa femme l'a quitté pour se consacrer à des oeuvres charitables. Il enquête sur le meurtre de Sandra, la fille du député maori Witkaire, opposé au premier ministre. Jack approche alors Witkaire dont le combat est orienté vers un retour aux sources (respect) : la voie humaine.
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Après le succès critique et public de ses romans, C Férey s'interesse aux possibilités du médium BD. Il tisse son intrigue sur une trame assez classique, son héros est en effet un flic plaqué par sa femme, alcoolique et suicidaire, un brin ripou sur les bords, qui va se retrouver à enquêter sur le meurtre de la fille d'un candidat politique épris de réforme et pas dénué d'ennemis. Ce premier tome installe rapidement et efficacement les protagonistes et l'histoire, sans être révolutionnaire et malgré quelques défauts mineurs (voix off souvent redondante), il se laisse bien lire, surtout grâce au dessin âpre et réaliste de l'italien Camuncoli, qui n'est pas sans faire penser par moments au Miller des grandes heures. Et on écoute quoi avec ça: http://bobd.over-blog.com/article-un-petit-haka-maori-vs-the-counselor-121629660.html
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