À la conquête de sa liberté

C'est original comme début, j'ai hâte de voir où ça nous mène et en fait tout est unique. Ce roman sort vraiment des habitudes de l'édition Harlequin, il s'inscrit plus dans la ligne éditoriale de l'édition L'Archipel. La construction, la misère ainsi que la critique sociale sous-jacente m'ont un peu fait penser à Jane Eyre ou encore Les Hauts Hurlevents. Seulement la plume est plus légère, moins fleurie et avec des descriptions assez pauvre. Sarah Ferguson est une novice, mais ce livre est prometteur pour ses futurs romans.

L'auteure nous permet de découvrir une Lady. La(e) lectrice (eur) se balade à côté d'elle, en nous faisant un tour de ses émotions, mais aussi à travers des coupures de presse. Ce dernier me fait penser aux « Chroniques de Bridgerton de Julia Quinn », bien que les noms ne soient pas en entier. Elle est jugée comme une anticonformiste. Elle délie les langues.

Lady Margaret est une originale. Elle a essayé de tout son coeur de se plier à la volonté de ses parents et de faire un mariage qui apporte du prestige à sa famille. Cependant, à chaque fois, son coeur s'est rebellé. Elle n'a rien pu faire. Après son voyage dans les bas quartiers de Londres, elle se lance dans une oeuvre de charité, mais contrairement aux gens de son rang, elle est prête à se salir les mains. S'impliquer, ce n'est pas juste donner de l'argent, c'est donner de son temps. Lady Margaret est prête à leur dédier son temps, même si un prêtre aux beaux yeux n'est pas étranger son intérêt. Aura-t-elle le courage de s'opposer à son père et à la bonne société ou rentrera-t-elle dans le droit chemin ?

Lady Margaret est plutôt mal entourée. Son père est imbuvable, pour lui sa fille n'est qu'un pion. Sa mère se cantonne à son rôle même si elle se libère petit à petit et devient plus une mère aimante. Elle fait aussi face à l'indifférence cordiale de sa fratrie, bien que les relations entre eux ne soient pas immuables, heureusement. Sa meilleure amie est, comment dire, insupportable. Elle n'épaule pas Lady Margaret au contraire. Je ne sais pas comment ça se fait qu'elles soient toutes les deux amies. Cela relève du mystère.

J'aurais un petit reproche à faire, c'est que la quatrième de couverture en dévoile trop.

En résumé, ce livre est une vraie surprise. Je m'attendais à une romance, pas à une aventure et une bataille pour être soi-même malgré des conventions sociales très contraignantes. C'est une bonne surprise et une auteure à surveiller.
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Lady Margaret est vouée à honorer un mariage de raison et non d'amour. Alors que ses fiançailles avec Lord Rufus sont sur le point d'être annoncés, la jeune femme s'enfuit et provoque la colère de son père. Il ne comprend pas son refus et décide de punir la Margaret en l'envoyant loin de Londres.

Dégagée de ses responsabilités, Lady Margaret va apprendre à se faire confiance et à suivre son propre chemin.

Sa nouvelle vie la conduira jusqu'aux Etats-Unis où elle fera de nouvelles rencontres et se créera sa propre place dans la société.

En lisant les premières pages, j'ai retrouvé un air de la saga La chronique des Bridgerton avec des jeunes femmes de la haute société que l'on cherche à marier.

Si Margaret est dans ce cas, on découvre une jeune femme plus émancipée qui est prête à s'affranchir des règles et des codes de son milieu.

Elle ne va pas avoir peur de voler de ses propres ailes et de venir en aide à ceux qui en ont besoin.

Des choix audacieux qui ne feront de Margaret une jeune femme épanouie.

On sent que Sarah Ferguson a mis beaucoup d'elle dans ce roman.

En résumé, une lecture intéressante et prenante malgré quelques petites longueurs.
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Ce roman m'a été offert l'an dernier par Audrey et elle est bien tombée car il me faisait de l'oeil. A la fois pour son sujet et pour le nom de l'auteure qui ne nous est pas inconnu : Sarah Ferguson, duchesse d'York est l'ex femme d'un des frères du roi Charles. Minute people, avouez-le que vous aussi vous vous intéressez à certains romans par le nom de son auteur ?!

S'il est comparé à Bridgerton, je vous arrête de suite : ce roman n'a rien à voir. C'est aussi un roman historique mais la destinée de cette héroïne n'a rien du faste et de la magie de celle de la famille Bridgerton. J'ai toujours aimé les destinées de femmes fortes, endurantes face aux drames de la vie et Lady Margaret en est clairement une ! Elle va s'opposer à son père le duc et refuser le mariage que tout le monde attend qu'elle fasse. Bannie, exilée loin des siens, elle va rebondir de la plus belle des manières. Mon petit coeur de midinette a été bien malmené au cours de la lecture car, malgré tout, je l'espérais heureuse en amour. Mais c'est d'abord les accomplissements de la femme qui vont occuper le récit et c'est passionnant : de Londres, vers l'Ecosse puis New York, elle ne restera jamais désoeuvrée et se consacrera aux autres.

La lecture est ponctuée à la fois des correspondances que Lady Margaret reçoit et d'articles de journaux qui parlent d'elle, j'ai aimé ces instantanés qui dynamisent le récit. L'histoire de cette femme évoque à la fois le poids de la société imposé aux personnes de haut rang mais aussi la destinée des femmes, soumises aux décisions d'un père puis d'un mari. Margaret a été totalement anticonformiste à vouloir construire sa vie pour elle, pour son bonheur propre et sa liberté et j'adore les personnages comme elle. Spoiler : ouf, on aura droit au happy-end !

Une petite critique néanmoins à faire sur l'édition de ce roman et sa mise en couverture : nous n'apprenons qu'à la toute fin que le roman est co-écrit avec Marguerite Kaye. J'aurais aimé que cette information figure dès la couverture au lieu de se servir à ce point du nom de la duchesse d'York pour faire vendre…
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Lady Margaret étouffe dans le carcan de la bonne société. Elle sait qu'elle doit faire ce qu'on attend d'elle: être irréprochable et faire un bon mariage. Mais Margaret ne veut pas se laisser enfermer dans une union sans amour, condamnée à être reléguée à un statut dont elle ne veut pas.

Affrontant son père, bien décidé à la répudier si elle fait fi de ses ordres, Margaret quitte la demeure familiale et se trouve exilée. Heureusement, elle n'est pas sans ressources. Elle va oeuvrer pour des choses qui lui tiennent à coeur, et va pouvoir offrir bien plus qu'on aurait pu le penser…

Si j'ai d'abord demandé ce titre, c'était pour le nom de l'auteur. Sarah Ferguson, bien connue pour avoir été une belle-fille de la reine d'Angeleterre, et qui n'a pas pu résister aux pressions familiales et médiatiques. Ce qu'on peut comprendre…

J'ai toujours eu un petit faible pour la monarchie britannique, peut-être à cause des traditions qu'ils transmettent encore aujourd'hui. du coup, je n'ai pas résisté.

L'histoire de Margaret débute un peu comme tous les romans traitant de la même époque: Une jeune de la bonne société anglaise que l'on désire établir à tout prix dans un mariage fructueux financièrement. Les bals, les présentations à la reine, les rencontres arrangées font partie intégrante en général des intrigues. Et soyez rassurés, ici aussi. Pourtant, on ne nous l'expose pas cette fois comme la consécration tant attendue de la jeunesse.

Cette fois, on nous expose une vision étouffante de toutes ces démarches, le personnage principal dépeint un envers du décor beaucoup moins sémillant et parfait. Elle nous expose les pratiques de l'époque comme une espèce de marchandage, ce qui finalement est un peu le cas.

Heureusement, Margaret laisse assez rapidement derrière elle toutes ces mondanités pour nous proposer une autre trame, celle d'une jeune femme indépendante et décidée. J'ai adoré suivre ses pas en Amérique, la regarder prendre de l'assurance, asseoir ses idées et chercher à les concrétiser. Cette partie, plus importante, du roman m'a tout à fait subjuguée. Je me suis laissée porter par l'histoire

J'ai découvert que Sarah Ferguson n'en était pas à son premier roman. Mais je peux dire que celui-ci m'a permis de pouvoir découvrir une plume intéressante.
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Avec cette lecture, je sors de ma zone de confort, je ne lis jamais de romance. Mais le résumé de celle-ci m'a beaucoup tenté car le coté historique est très intéressant, de même que le statut de l'autrice ! Je me suis donc plongée dans les aventures de Margaret avec plaisir.
L'écriture est fraîche et pétillante, rythmée et dynamique, tout comme l'héroïne ! J'ai aimé me plonger dans l'ère victorienne, que je trouve fascinante. j'ai pensé à d'autres classiques du genre, comme bridgeton ou orgueils et préjugés, même si l'intrigue est résolument différente ! Lady Margaret sait ce qu'elle veut et son tempérament lui permet de vivre la vie qu'elle souhaite, loin des carcans de l'époque. Elle prouve qu'on peut être heureuse en suivant ses envies.
L'alternance entre le récits et la correspondance entre les personnages apporte aussi beaucoup de rythme au roman, ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas.
Je vois bien ce roman adapté en série ou film !