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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La course de chars : la Formule 1 de l'empire romain.

Excellente découverte, un peu par hasard, alors que je cherchais une BD dont l'action se déroule pendant l'antiquité.
La conception de cette BD a une histoire que nous raconte le scénariste Juanra Fernández. Alors qu'il visite le musée archéologique de Cuenca, en Espagne, il tombe sur une stèle funéraire avec une inscription en l'honneur d'un aurige : Aelio Hermeros. Ni une, ni deux, il décide de ressusciter cet illustre inconnu, en lui inventant son histoire.
Une histoire qui prend corps en Hispanie, à l'époque des empereurs Antonin le Pieux puis Marc Aurèle. A l'apogée de l'empire donc. Nous sommes dans le milieu des éleveurs de chevaux qui participent aux courses de char. Un sport qui déchainait les passions populaires et faisait l'objet de nombreux paris où certains perdaient jusqu'à leur liberté.
Ce premier tome nous présente Aelio enfant, assistant à une course à laquelle participe son père, aurige renommé. Puis Aelio jeune homme désargenté, devenu esclave public, qui va être racheté par l'éleveur Caius Gratius Nigrinus qui a vite perçu ses dons pour le domptage des chevaux.

Cela fait plaisir de découvrir une histoire romaine qui ne se consacre pas aux guerres, aux batailles ou aux usurpations. Une histoire d'hommes et de femmes qui vivent dans une société stable, avec leurs problèmes et leurs joies, leur bonté ou leur cruauté.
Cela n'empêche pas l'action. Les scènes de courses sont hallucinantes de suspense. On pourrait facilement les confondre avec un story board. Aelio virevolte et cascade aussi bien que Jean-Paul Belmondo. Les décors de l'Hispanie romaine sont superbes.

J'ai hâte de lire la suite.
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La bande dessinée dont j'ai toujours rêvée : un bon vieux peplum servi par des graphismes de haute volée !!!
Tout commence par une stèle découverte à Valeria et exposée au Musée archéologique de Cuenca :
« Consacré aux dieux mânes. A Aelio Hermeros, aurige. Mort à Iliri. Il a vécu 33 ans. Par décision de la République de Valeria, à cet homme incomparable. Que la terre te soit légère.
Toi, voyageur assidu, qui passes souvent par ici, lis : d'abord, je suis né. »
C'est décidé, le scénariste espagnol Juanra Fernandez ressuscitera son histoire en BD !

L'histoire débute à Ilici en 909 ad urbe condita, soit l'an 156 de notre père, par le petit Aelios venu supporter son père aurige qui affronte son vieil ami Dioclès, le plus grand aurige de tous les temps, le violent Victor Senior et son fils, le sombre Victor Junior… Mais au final il ne fait qu'assister à la mort tragique et violente de son père bien aimé. (Sniff)
L'histoire continue à Valeria en 921 ad urbe condita, soit l'an 168 de notre ère, avec Aelios devenu adolescent et esclave public, qui par un caprice de la destinée va s'attirer la protection de la maisonnée du noble Caius qu'il va intégrer. Il s'élève vers la liberté, mais en se rapprochant de plus en plus du monde des courses qu'il juré d'éviter, et se retrouve pris au piège entre son amour pour la belle esclave Fabia et l'attention de la cruelle Horacia qui les menace de représailles si le jeune éphète ne partage pas sa couche…

Le dominus naïf, la domina dominatrice, l'intendant bienveillant, le jeune prodige, la belle esclave et le méchant tout plein… Des archétypes du peplum qu'on retrouve toujours avec plaisir ! Car mettons les choses au point : originalité n'est aucunement synonyme de qualité, bien au contraire puisque comme le dit proverbe « c'est dans les vieux chaudrons qu'on fait les meilleurs recettes »…
Les dessins de Mateo Guerrero sont fantastiques, car à la fois très dynamiques et très expressifs. J'ai du vérifier qu'il s'agissait pas d'un pseudo de Juanjo Guarnido ("Blacksad") tellement c'est excellent. Et mine de rien, on n'est pas si loin du travail de Marini sur "Les Aigles de Rome". le découpage est parfait, la mise en scène d'une remarque fluidité : il se dégage quelque chose de chaque case ! du coup, j'avais l'impression de regarder une série hollywoodienne genre "Rome" ou "Spartacus", ou un anime de haute top qualité !
J'avais au départ trouvé les couleurs de Javi Montes un chouia trop sépia, mais au final cela colle super bien à l'ambiance peplum qu'elles renforcent. Même la couverture qui imite une fresque romaine est magnifique, c'est vous dire comment le tome 1 de cette nouvelle série sur l'Antiquité est pour moi une réussite… ^^
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