Les premières pages me rappellent combien l'écriture de
Alice Ferney est structurée et belle. Au point que je me laisse emporter par ce drame de naissance, puis m'attache à cette voisine libraire, féministe, libre, aux idées intéressantes. Dommage qu'elle soit éclipsée partiellement ! Ensuite, j'ai du mal à comprendre comment un mari accepte le contrat que lui impose sa femme, rencontrée sur site de rencontres. Envie de secouer cet homme qui se laisse dominer par cette tordue qui passe son temps à regarder sur internet tout ce qui est lié à la grossesse et en particulier sur les mères porteuses, considérées comme des matrices. Un présent et futur qui fait peur où ceux qui ont de l'argent et mettent en esclavage
les autres. Toujours ce siècle ou l'avoir est plus important que les êtres humains. Dernière page, je me dis : Tout ça pour ça ? Reste que c'est bien documenté et qu'il est important de dénoncer certaines pratiques. N'est pas sans rappeler «
Le choeur des femmes » de
Martin Winckler. Je l'ai ouvert sans connaître le sujet, seulement pour la belle plume de l'auteur.
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