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Critique de perucasevecchje
Comme une ébauche de thriller parodique…
Etrange « Blind date ». Assurément pas un roman policier : aucune énigme à résoudre. Vaguement thriller ? Peut- être, peut-être pas…
Joy Fielding, dont j'avais apprécié « Sans issue », nous invite cette fois dans la société bon chic bon genre de Boston. Quatre femmes, auxquelles l'auteure accorde la même attention, sont au coeur du roman : Paige, trentenaire, belle, intelligente et sage, qui vient de perdre tout à la fois son boulot haut de gamme et son compagnon infidèle, Joan sa mère, belle sexagénaire, veuve éplorée mais malgré tout en quête d'un nouvel amour, Chloé sa meilleure amie, belle femme au foyer et victime de violences conjugales et Heather, la belle et envieuse cousine, particulièrement perturbatrice…
Si toutes les femmes sont belles, les hommes, quant à eux, sont extraordinairement beaux … Impossible de leur résister ! Joy Fielding en fait presque des hommes- objet. Les maris cogneurs, les fiancés trompeurs et surtout planant au-dessus de cette histoire, comme sur les sites de rencontres, Monsieur « Maintenant ou jamais », psychopathe affirmé qui aime torturer les femmes avant de les tuer.
Voilà pour les personnages. Quant à l'histoire, il y a quelque chose d'inabouti, d'inachevé. On bavarde beaucoup de questions féminines (enfants, famille, violences conjugales, sexualité des personnes âgées, amour, mode…), mais peu d'action, des meurtres que l'on ne cherche pas à élucider, zéro mystère. Par moment, on se croirait dans une bluette, mais les scènes d'amour n'ont ni subtilité, ni érotisme. Et quand le psychopathe intervient, le caricatural s'en mêle.
Les excès et les vides sont si nombreux dans ce roman que je n'ai pu m'empêcher de tricoter mon imagination pour les accentuer, les atténuer, les remplir : en fait j'y ai trouvé tous les ingrédients pour un thriller… parodique. J'ai refait l'histoire en modifiant la fin, utilisant autrement l'insupportable cousine, donnant plus de chair au psychopathe (vraiment pas travaillé), méprisant un peu moins les classes populaires… Un bonheur !
La lecture, c'est magique et certainement pas passif.
Etrange « Blind date ». Assurément pas un roman policier : aucune énigme à résoudre. Vaguement thriller ? Peut- être, peut-être pas…
Joy Fielding, dont j'avais apprécié « Sans issue », nous invite cette fois dans la société bon chic bon genre de Boston. Quatre femmes, auxquelles l'auteure accorde la même attention, sont au coeur du roman : Paige, trentenaire, belle, intelligente et sage, qui vient de perdre tout à la fois son boulot haut de gamme et son compagnon infidèle, Joan sa mère, belle sexagénaire, veuve éplorée mais malgré tout en quête d'un nouvel amour, Chloé sa meilleure amie, belle femme au foyer et victime de violences conjugales et Heather, la belle et envieuse cousine, particulièrement perturbatrice…
Si toutes les femmes sont belles, les hommes, quant à eux, sont extraordinairement beaux … Impossible de leur résister ! Joy Fielding en fait presque des hommes- objet. Les maris cogneurs, les fiancés trompeurs et surtout planant au-dessus de cette histoire, comme sur les sites de rencontres, Monsieur « Maintenant ou jamais », psychopathe affirmé qui aime torturer les femmes avant de les tuer.
Voilà pour les personnages. Quant à l'histoire, il y a quelque chose d'inabouti, d'inachevé. On bavarde beaucoup de questions féminines (enfants, famille, violences conjugales, sexualité des personnes âgées, amour, mode…), mais peu d'action, des meurtres que l'on ne cherche pas à élucider, zéro mystère. Par moment, on se croirait dans une bluette, mais les scènes d'amour n'ont ni subtilité, ni érotisme. Et quand le psychopathe intervient, le caricatural s'en mêle.
Les excès et les vides sont si nombreux dans ce roman que je n'ai pu m'empêcher de tricoter mon imagination pour les accentuer, les atténuer, les remplir : en fait j'y ai trouvé tous les ingrédients pour un thriller… parodique. J'ai refait l'histoire en modifiant la fin, utilisant autrement l'insupportable cousine, donnant plus de chair au psychopathe (vraiment pas travaillé), méprisant un peu moins les classes populaires… Un bonheur !
La lecture, c'est magique et certainement pas passif.
