Bridget Jones, tome 1 : Le Journal de Bridget Jones

Qu'on ait lu ou pas le roman d'Helen Fielding, on connait tous Bridget Jones, cette sympathique trentenaire légèrement gaffeuse, à la recherche du grand amour et qui a marqué un tournant dans la « chick-lit ».

Pour ma part, j'ai découvert les films bien avant de m'intéresser aux livres. Je ne sais pas si cet ordre en est la cause mais j'ai été un peu déçue par le roman. Déjà ne serait-ce que pour la couverture de l'édition que je possède et que je trouve vraiment hideuse !!! Quand on sait que la couverture est la première chose que le lecteur voit d'un livre et bien moi ça ne m'a pas du tout inciter à l'ouvrir. Inutile de dire que depuis, les couvertures des nouvelles éditions ont fait des progrès…

Que dire sur le Journal de Bridget Jones en lui-même ? C'est vrai qu'il contient pas mal de clichés mais j'y retrouve quand même avec plaisir l'humour très caustique et so british de nos amis d'Outre-Manche. Car une chose est sûre : Bridget et sa bande d'amis sont tous plus drôles les uns que les autres et ne manquent pas de faire rire le lecteur (ou en tout cas de me faire rire).

Comme le veut le principe du journal intime, notre trentenaire nous expose donc tous ses petits tracas quotidiens dans un style plein d'humour mais simpliste. Elle nous parle de son régime, de ses relations avec sa mère, de ses déboires sentimentaux ou même de son combat quotidien pour enfin trouver LE grand amour. Pourtant si l'héroïne du livre est sympathique, je ne suis pas arrivée à y retrouver la Bridget attendrissante et gaffeuse du film. Ici, le personnage m'a laissé une impression plus matérialiste et futile même si elle reste quand même attachante.
En effet, Helen Fielding nous brosse le portrait d'une héroïne pas très maligne dans laquelle tout le monde peut se reconnaitre à un moment ou un autre ce qui me l'a rendu à la fois sympathique mais aussi agaçante. Mais il faut dire qu'un livre de « chick-lit » sans héroïne belle, grande, blonde et intelligente ça fait quand même un bien fou ! L'erreur est maintenant rectifiée avec Bridget qui est loin d'être parfaite : accro à la cigarette, celle-ci ne dit jamais non à un petit verre et ses bourdes l'embarquent toujours dans des situations toutes plus délirantes les unes que les autres.

Si de nombreux lecteurs ont fait le parallèle entre l'oeuvre d'Helen Fielding et Orgueil et Préjugés, pour moi la comparaison n'a pas été flagrante lors de ma première lecture. Je crois que si on ne me l'avais pas expliquée, je ne l'aurais toujours pas vue d'ailleurs ! Mais c'est vrai qu'avec le recul toutes les petites allusions m'ont enfin sauté aux yeux.

Le Journal de Bridget Jones n'est donc pas une lecture qui m'a marqué. Je lui ai largement préféré le film même si j'ai pris plaisir à découvrir les versions papiers de Marc et Daniel, les deux prétendants de notre célibatante préférée !
Lien : http://drunkennessbooks.blog..

Lorsqu'on sort des sentiers battus vaut mieux parfois se diriger vers un classique du genre. Celui-ci m'a souvent fait sourire, parfois rire aux éclats. Les déboires de Bridget, ses obsessions, ses faux-fuyants, ses comportements frisant la bipolarité, ses dénis accommodants m'ont amusé. Ses copines, de même que ses parents, contribuent aussi largement à cette farce qui finalement n'en est pas juste une. Car au-delà du ton badin, la réalité des célibataires qui le sont bien involontairement doit effectivement avoir de bien mauvais cotés qui sont bien illustrés ici.

Mais le décompte quotidien des calories, consommations, grattage et autres obsessions m'ont quelque peu agacé. de même que l'espèce de je-me-moi constant, sans doute un ingrédient essentiel de la chick-lit, devient un peu lassant par son omniprésence; un peu plus d'espace consacré aux personnages secondaires aurait peut-être pu aider à ce niveau. Reste que je ne boude pas le plaisir que m'a procuré cette lecture. de là à récidiver, il y a un pas . . .

Bridget Jones ou la caricature de toute une génération de femmes célibataires de trente ans environ! Elles fument, boivent, sortent avec leurs amis, se trouvent trop grosses, ont des relations foireuses, se sentent rabaissées par leurs mères, subissent la pression de leur horloge biologique et de leur entourage ("alors, toujours pas mariée?"),...

Alors oui Bridget est parfois naïve, maladroite à l'excès et pas très maligne mais on se retrouve en elle en partie (parfois en grande partie :p).
L'humour et le style direct m'ont plu tout comme le parallèle avec un de mes romans fétiches ("Orgueil et préjugés").
J'ai juste regretté que Mark Darcy ne soit pas plus présent.

Je vais maintenant regarder (pour la X fois :D), l'adaptation ciné que j'aime beaucoup (aaaah Colin Firth :p)!

Je l'ai lu il y a longtemps, bien avant la sortie des films et j'avais adoré. Je crois qu'on a toutes eu envie de faire de Bridget notre meilleure amie, cette fille un peu maladroite mais tellement attachante. Et là, pour une fois, j'ai trouvé que les films étaient supers. Ils ont peut-être même accentué le phénomène d'un livre devenu culte pour toute une génération.

Lu en anglais dans la collection « Yes, you can » des éditions Harrap's et Larousse. Si l'histoire est légère, le niveau d'anglais est plutôt soutenu. Il existe en effet des niveaux de difficulté dans cette série, donc attention…
La formule est très bien conçue : certaines expressions ou mots de vocabulaire sont traduits dans la marge, ce qui permet une lecture fluide du texte en anglais. C'est à dire de pouvoir aller jusqu'au bout du livre tout en lisant un texte original et non pas édulcoré.
Dans le Journal de Bridget, trentenaire complexée et empotée, on trouve beaucoup d'humour et d'expressions de la langue parlée, ce qui en fait un roman pas forcément facile à lire en anglais même si l'histoire (que l'on connaît tous…) est plutôt simple à suivre. Donc intéressant pour élargir son vocabulaire mais il faut quand même s'accrocher !
En tout cas bravo pour le principe de cette collection et yes I could !

Bridget Jones est blonde. Bridget Jones est trentenaire. Bridget Jones est célibataire. Mais elle en pince pour Daniel, son patron ô combien sexy. Entre amour, coups de gueule et gueules de bois, Bridget raconte dans son journal ses péripéties, ses kilos, ses potes et ses parents sans manquer d'humour.

Ho la la, quelle critique faire d'un roman lu et relu à travers le monde qui a donné son style à toute une tripotée de romans chick-lit ? Pas la peine de présenter Bridget Jones. Cette trentenaire célibataire avec du sang de Gaston Lagaffe dans les veines, aussi blonde que lui est maladroit, qui ne manque pas d'humour et qui a un sens de la répartie comme personne. Tout le monde connait désormais cette anglaise qui a fait son grand retour dans les libraires l'année dernière. Même si Jones est connue partout dans le monde et que ses aventures sont populaires au point parfois de les connaître par coeur, son journal est tout aussi distrayant à relire qu'à la première lecture. Plus on tourne les pages, plus on s'attache à elle, plus vite on dévore ses états d'âme, ses coups de coeur et ses coups de gueule. On vit avec elle ses déceptions et ses passions. On devient sa complice anonyme attentive à ses moindres chagrins et ses moindres fous rires. Finalement, on a l'impression que cette Bridget Jones devient entre les lignes une amie à nous et on s'imagine à table avec ses amis qui ont chacun un trait de caractère définissant une personnalité tellement efficace et accrocheuse qu'on ne se mélangera pas les pinceaux quand on parlera d'eux. C'est comme si Helen Fielding nous faisait une place parmi la bande de copains de Bridget avec qui on ne s'ennuie pas une seule seconde.

J'accorde ★ ★ ★ ★ ☆ à Le journal de Bridget Jones. Le Journal de Bridget Jones est, il faut le dire, un roman incontournable qu'il fait bon lire sous un plaid les soirs de pluie. Impossible de ne pas se reconnaître parfois dans ce roman et de s'identifier à cette miss tout simplement irrésistible dans tous ses complexes, ses doutes, ses bourdes, son franc parler et son naturel. Jones, on t'adore comme tu es ; n'en doute pas.
Lien : https://lirecestboireetmange..

Un humour léger, une héroïne attachante, une écriture sous forme de journal, l'ensemble fait un roman réussit et agréable à lire.

Bridget Jones, c'est surtout un miroir dans lequel on peut regarder sa propre vie, ou celle des copines. Bridget n'est pas une super héroine, toujours à 100% sur tous les fronts, mais une personne maladroite, désordonnée, toujours au régime...elle pourrait être notre voisine de palier, notre collègue ou simplement nous !

Une relecture ... cela faisait longtemps que je ne m'étais pas replongée dans la psyché bordélique de Bridget Jones, partagée entre boulot, amours, prise de poids, régime, consommation d'alcool et de cigarettes.
Son journal intime est toujours aussi drôle et je me suis très sentie bien à partager à nouveau son stress face aux différentes phases drague-indifférence de son patron si mignon, ou son énervement face aux remarques du cercle familial "l'horloge tourne, trente ans et pas encore mariée?, alors les amours?".
J'ai découvert ce roman quand j'avais une vingtaine d'années. Alors en fac d'anglais, j'étudiais Orgueil et Préjugés (que j'adorais). On peut reprocher beaucoup de choses à Bridget - un côté quelque peu superficiel, un style peu recherché qui lui donne un aspect romance chick-lit, avec toutes les connotations négatives associées - mais il faut souligner la prouesse de l'autrice qui a réussi à transposer le personnage de Darcy de nos jours, un dandy guindé, au grand coeur, dont les valeurs intrinsèques ne peuvent que faire succomber notre Bridget féministe ET fleur bleue.
J'ai beaucoup aimé l'adaptation aussi !
Une très bonne relecture donc.

On peut se demander ce qui m'a pris de lire un livre pareil quand on voit le résultat en bout de course. Je n'aime pas du tout ce qui est girly, j'évite la chick-lit parce que c'est pas mon truc, et j'aime pas les romances ou n'importe quel roman d'un autre genre qui en contient un peu trop. Pour les films c'est la même chose, ça me barbe et du coup j'ai la tête ailleurs et je ne suis plus rien.
Alors pourquoi m'infliger ça? Peut-être quelques tendances maso, sans doute...mais aussi parce que j'ai toujours été d'avis qu'il faut se faire sa propre opinion, que pour expliquer pourquoi on n'aime pas quelque-chose il faut quand même argumenter derrière, et puis on n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise, ce ne serait pas la première fois. Parfois aussi ça fait du bien de sortir un peu de ses habitudes et de se mettre au défi.
J'avais besoin d'une lecture légère et d'un peu d'humour, on n'est pas obligé de se sentir concerné par l'histoire pour être touché, et il correspondait à plusieurs défis Babelio auxquels je participe. Quand je l'ai trouvé dans la boîte à livres à Lourdes, je me suis dit que c'était l'occasion ou jamais, un signe...
En tout cas si le bon dieu existe c'est pas lui qui me l'a envoyé. Aïe Aïe Aïe...je préfère prévenir, pour les fans, je crois que vous avez compris mon avis, pas la peine d'aller plus loin.

Pour les autres, allons-y Alonso, prends ta casquette Bridget. Commençons tout de suite par le coeur de la bête, ses fameux personnages dont notre héroïne Bridget. Pas sympathique pour un sou, bête comme ses pieds (non c'est pas de la maladresse elle a vraiment rien dans le crâne), elle se drape dans un féminisme de façade pour cacher que sa seule préoccupation dans sa vie c'est de correspondre aux clichés contre lesquels elle se "bat", aucune cohérence. Elle a une vie plate et sans intérêt parce qu'elle le veut bien, tout l'ennuie, elle n'aime rien faire, elle n'aime personne sauf ses potes qui sont pas beaucoup mieux et qui sont eux aussi un concentré de clichés.
Les personnages sont beaucoup trop caricaturaux pour être drôles, combien de fois j'ai levé les yeux au ciel en me disant "mais qu'est-ce qu'elles sont connes!". Tous ces personnages sont futiles, superficiels, l'image des femmes est terrible mais les hommes ne sont pas beaucoup mieux, en gros ce sont soit des pourritures soit des princes charmants car oui il est bien là lui aussi (un être humain normal, entre deux etc...connais pas). Aucun juste milieu, même si c'est l'exagération qui fait l'humour, là c'est tellement poussé que s'en est invraisemblable et on ne ne se sent absolument pas concerné.
Les quantités énumérées en début de chapitre ne sont pas crédibles, d'autant plus que madame qui fume comme Serge Gainsbourg, picole en grande quantité à toute heure et bouffe n'importe quoi arrive à rester suffisamment jolie et mince pour se faire courir après par tous les beaux gosses très riches devant lesquels les femmes se pâment, elle est tellement complexée qu'elle se pointe à une soirée déguisée en porte-jarretelles, bref. Mais bien sûr!

L'histoire, pas grand chose à en dire à part qu'elle est aussi consistante que ses personnages et que pour la comparaison avec Jane Austen que j'ai entendu à tour de bras il faudra repasser. Pour un livre du XIXème que je craignais pour les raisons citées plus haut, les personnages fins et profonds, l'histoire et le contexte d'"Orgueil et Préjugés "en font un excellent roman que j'ai su apprécier et qui m'a fait passer outre mes à priori, contrairement aux aventures de la Bridget.
Comme pour l'histoire, passons en coup de vent sur le style et l'écriture, puisque le style "journal intime" excuse apparemment tout, y compris l'absence de mots n'importe où. Et alors les noms de certains personnages: Perpetua, Desdemona, Darcy (référence même pas cachée au moins)...

Plus jeune et dans des thématiques similaires j'avais pourtant bien rigolé avec Friends ou les livres de Nicole de Buron, je ne suis donc pas non plus une brute insensible, mais là ça n'a pas pris. Après ce n'est qu'une opinion personnelle, en même temps c'est une lecture facile et pas prise de tête, et je ne m'attendais pas à être éblouie soyons honnête. Comme on dit il en faut pour tous les goûts et tant mieux s'il existe une telle variété littéraire pour que tout le monde trouve quelque-chose qui lui sied. Quant à moi je vais remettre de côté ce type d'ouvrages...pour l'instant.

Quel bonheur de retrouver Bridget si déjantée et pourtant si normale! J'ai pris beaucoup de plaisir à me lancer dans ce livre que je n'avais jamais lu et qui finalement est assez différent du film. J'ai ri, pleuré, eu de la peine pour cette pauvre Bridget qui parfois cherche un peu les problèmes je dois l'avouer!!! Seul petit bémol: l'écriture: l'auteure a pris le parti d'écrire en "langage parlé" du coup c'est parfois assez déstabilisant et ça oblige à relire le passage, souvent à voix haute, pour en comprendre tout le sens. Mais c'est loin de me décourager, je lirai les deux livres suivants avec autant de plaisir je l'espère!