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Bridget a presque trente ans et n'est pas mariée. Elle cherche le prince charmant qui changera sa vie...
Ce qui plait chez Bridget, c'est son ton délicieusement caustique, ça balance pas mal, par exemple sur les mecs : "les hommes sont tous des enfoirés affectifs, des rustauds égocentriques, sexuellement incontinents". Ce ne sont pas les filles qui sont compliquées, "ce sont les garçons qui sont des benêts qui ne comprennent rien à rien... Ils devraient apprendre à faire crier leur compagne au lit plus souvent qu'en dehors".
Bridget tient un journal qu'elle remplit quotidiennement : "Lundi 17 avril : 57 kg, unités alcool : 6 (pour noyer le chagrin), cigarettes : 23 (pour l'enfumer), calories : 3856 (pour l'étouffer sous la graisse), pensées positives : 0
5:00 C'est la débandade. Mon petit ami couche avec une géante bronzée. Ma mère couche avec un Portugais, Jeremy couche avec immonde pétasse, le prince Charles couche avec Camilla Parker-Bowles. On ne peut plus se fier à personne.
14:00 Nombre de fois où j'ai changé de tenue pour le rendez-vous : 7 ; minutes de retard au rendez-vous : 25 ; pensées positives pendant le rendez-vous : 0
19:55. Seigneur !On sonne ! Je suis en slip et soutien-gorge, cheveux mouillés. La tourte est toujours par terre. Ça y est, je déteste tous mes invités. Une seule envie : ouvrir la porte et hurler : allez vous faire foutre !
Et pour finir la journée en beauté : "En fin de compte, à la demande générale, j'ai été forcée de chanter Like a Virgin debout sur un matelas, vêtue de mon Wonderbra et d'un sarong, en utilisant un Tampax comme micro."
Mais ce n'est pas totalement fini, en pleine nuit, elle se met à crier dans son rêve :"Ici Bridget Jones, déesse du sexe et de la débauche, celle qui tient un sale type entre ses cuisses..."
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Que dire ?
Le film Bridget Jones est plaisant et divertissant. Bridget est touchante par sa naïveté, rigolote. de ce fait, le film se regarde et permet de passer un moment agréable. Les films suivants sont du même acabit.
J'ai emprunté le livre à la bibliothèque, espérant retrouver cet état d'esprit et passer un bon moment de lecture.
Déception. le livre est effectivement écrit comme un journal. de là, il n'y a pas la même intéraction entre Bridget et ses amis que dans le film. Au bout de 50 pages, j'ai survolé la lecture en diagonale. Au bout de 100 pages, j'ai refermé le livre. Et je n'irai pas au-delà. Sans intérêt, plat, inintéressant...
C'est rare d'être déçu par un livre qui est ensuite devenu un film, rare de ressentir le livre en-dessous du film. Comme quoi, tout arrive !!!!
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Bien sûr, ce qui nous rend Bridget si attachante, c'est qu'elle nous rappelle toutes... nous. (Oui, désolée messieurs mais dans ce cas précis je vais prioritairement m'adresser aux dames).

Bridget s'habille comme nous, mange comme nous, grossit comme nous, peut être (très) maladroite comme nous (bon, allez, disons comme certaines d'entre nous), peut s'ennuyer au boulot (idem) et peut s'amouracher du mauvais type, si, vous savez bien, le beau gosse qui nous a décoché un jour un sourire Colgate en venant juste nous emprunter notre agrafeuse et qui nous a fait sentir irrésistible pendant environ... 2 secondes !

Après, côté narration, pour moi, même si je sais qu'il existe, le parallèle entre ce roman et le chef d'oeuvre de Jane Austen (Orgueil et Préjugés pour les incultes qui n'auraient pas deviner de quelle OEUVRE je parle, là) n'a jamais été flagrant, je ne l'ai pas cherché d'ailleurs, je n'ai pas voulu à tout prix établir un calque, ce n'est pas ça qui m'intéressait.

Ce qui m'intéressait était de me retrouver dans les baskets d'une fille pathétique ayant en elle tout ce qu'il faut pour être heureuse mais totalement centrée sur les "embûches" de sa vie qui retardent son épanouissement : famille, boulot, maldonnes sentimentales, etc... Bref, le lot commun de tout trentenaire (ça y est les gars, je vous parle à vous aussi à partir de là) qui forge la femme ou l'homme incroyablement compétent(e) et capable qui sommeille en chacun de nous.

Snif, c'est émouvant, quand même, non ?

L'autre ingrédient qui nous fait aimer Bridget et surtout le style de son auteur est... L'HUMOUR ! Parce que, purée, ça fait quand même du bien de se bidonner de temps en temps sur un bouquin et c'est rarement avec Hugo, aussi génial soit-il, que ça peut le faire !
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Avant de commencer, certains connaissent d'avance mon aversion pour la chick-lit, d'ou mon manque d'objectivité quand un livre de ce genre passe entre mes mains, bien que je fasse des efforts pour tenter d'y trouver quelque chose de bien.

Le Journal de Bridget Jones m'a été prêté il y a quelques années par une amie. N'ayant vu que le film, il fallait selon elle que je comble cette lacune à tout prix et me plonge dans ce "chef-d'oeuvre".
Bien que peu emballée, mon côté bon public a très vite repris le dessus donc j'ai entamé la lecture des aventures de Bridget...
Déjà, j'ai trouvé que ça ne cassait pas trois pattes à un canard. le concept du journal en lui-même est intéressant mais pour le contenu on repassera et Bridget... Mon dieu Bridget, elle est un peu boulet cette fille. Elle est mignonne dans ses gaffes et dans ses attitudes, je suis d'accord dans le fait qu'il est plus facile de s'identifier à elle qu'à la première cocotte poudrée imbuvable qu'on nous sert d'habitude en chick-lit mais quand même elle a pas inventé l'eau chaude et elle donne une drôle d'image de la trentenaire lambda.
La déception sur l'héroine passée, j'essaie de chercher un intérêt aux autres protagonistes de cette bande de bras cassés qui composent son cercle d'amis et là encore je me suis heurtée à un mur.
Je dois vous avouer que j'ai eu un mal de chien à le terminer, certains passages qui sont censés être drôles sont plus lourds qu'autre chose. Décidément je n'accroche pas, c'est pas faute d'essayer mais je n'y arrive pas.
Après tous les goûts sont dans la nature donc ne faites pas cas de cet avis si vous faites partie de celles qui ont adoré, pour celles qui ne l'on pas encore lu, essayez pour vous faire une opinion, moi j'ai vite passé mon chemin et je m'en porte pas plus mal.
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[i] Récapitulons. Temps passé à lire le Journal de Bridget Jones : moins d'une douzaine d'heures. Temps pris sur ma nuit de sommeil : au moins 5 bonnes heures. Capacité à se détacher du bouquin : Très peu. Sourires, rires et fous rires : beaucoup. Comparaisons positives avec le film : beaucoup. Comparaisons négatives avec le film : aucune. Regrets : aucun! [/i]

Une fois n'est pas coutume, c'est parce que j'avais vu le film que j'étais réticente à lire le livre. Si j'ai généralement peur d'être déçue des adaptations de livres que j'aie adoré, il en va de même aux quelques films que j'ai savouré. Et Bridget Jones, 1 comme 2, en font partie. Il faut dire que lorsqu'il y a Colin Firth en jeu, la question ne se pose plus, d'autant plus quand il joue le rôle d'un Darcy...
Mais comme je suis une challengeuse dans l'âme ( BBC en l'occurrence), voilà ce titre dans les livres à lire. Me voilà donc lancée et ô miracle, j'ai adoré! Cela faisait longtemps qu'un livre ne m'avait pas tenu éveillée et celui-ci a parfaitement rempli son office. Mes scènes préférées restent bien entendu la soupe bleue, la barre des pompiers et la fête Catins et Pasteurs. S'ajoute à ça le caractère ô combien pénible de la mère qui rajoute une touche d'excentricité à la vie déjà pourtant trop excentrique de notre célibataire adorée. En effet, elle fume trop, elle boit trop, elle cumule les régimes et les situations foireuses, s'enthousiasme pour tous les conseils de développement personnel sans s'y tenir, rêve de paraître au guide Michelin sans avoir un talent culinaire, s'attache à des types qui dès le début n'annoncent rien de bon, se trouve des excuses pour tout et n'importe quoi... et c'est pour ça qu'on l'aime! ;)

Résultat ? j'en veux encore! Allez hop le film!!!

Challenge BBC ( forcément! C'est pour lui que je l'ai lu!)
Challenge Déductions élémentaires
Challenge Vidage de PAL ( oups... une nouvelle série)
Challenge Multi-défis 2018
Challenge 50 objets
Challenge le tour du scrabble en 80 jours.
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Faut-il encore présenter Bridget Jones ? Trentenaire célibataire, obsédée par son poids, tiraillée entre l'envie de se mettre en couple au plus vite et celle de conserver son rythme de vie et son indépendance. Cette question est d'autant plus douloureuse que son entourage ne rate pas une occasion de remuer le couteau dans la plaie, en étalant leur propre bonheur et réussite sous ses yeux, et en lui présentant de manière peu subtile des mâles dans la même situation qu'elle.

Son journal débute sur la liste de ses bonnes résolutions pour l'année à venir. Elle tiendra un compte rigoureux des kilos perdus, des verres d'alcool absorbés, et des situations embarrassantes auxquelles elle a été confrontée.

Le livre se veut bien sûr léger, mais quoiqu'on en pense, l'auteur a réussi à faire de son héroïne une icône, et ça, il faut bien reconnaître que ce n'est pas donné à tout le monde !
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Les apitoiements d'un petit bobo mal dans sa peau du fait de valeurs futiles et matérialistes. Navrant, désolant, et une perte de temps.

Etant par nature peu réceptive à l'humour britannique, le journal de Bridget Jones me confortera dans ma position. Je n'ai pas esquissé l'ombre d'un sourire durant toute la lecture. Bridget Jones est particulièrement agaçante, exprimant ce que beaucoup de femmes pensent quotidiennement, tracassées qu'elles sont par l'image qu'elles s'imaginent devoir donner d'elles-mêmes, contribua à l'engouement que le roman provoqua auprès de la gent féminine. Helen Fielding se moque gentiment de cette propension des femmes à agir en fonction de ce qu'elles pensent devoir être plutôt qu'à rechercher leur propre identité. Des siècles de domination masculine sont à l'origine de cette frustration qui en engendre bien d'autres diront les féministes convaincues. le risque était de tomber dans la caricature et le livre n'y échappe pas toujours.

Bridget Jones surfe sur la vague du célibat, devenu un "mal" endémique de plus inventé par les Occidentaux privilégiés qu'ils sont, alors qu'il paraît une réalité inéluctable issue de nos modes d'existence actuels, cela pour beaucoup d'entre nous. Sans éclat ni virtuosité, "le journal de Bridget Jones " est une myriade de clichés déjà vus, revus, mâchés et régurgités à loisir.

Je n'approfondirai même pas l'histoire qui est d'une banalité affligeante. La bagarre entre les deux « males », censée apporter un peu d'action, est stupéfiante de débilité. On se fout pas mal des problèmes pseudo-sentimentaux et existentiels de ces fils et filles de bonne famille.

Donc roman lourd avec un humour lourd, des personnages lourds et une Bridget Jones lourde (dans les deux sens du terme), le tout formaté pour plaire aux bonnes familles ayant besoin de se rassurer et de se complaire dans la connerie démentielle de ce tas d'abrutis complexés qui n'a même pas le mérite de nous faire esquisser un sourire.
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Weekend régressif où je n'ai pas fait grand chose d'autre que lire, un peu plus et tout était parfait: il me manquait la plaque de chocolat.
Ce roman était parfait pour ce projet de paresse volontaire tout comme l'adaptation filmée l'est pour une soirée de déprime. D'ailleurs, en le lisant, je revoyais bien sûr des scènes du film.
Il y avait cependant beaucoup de choses que j'avais oublié: sa mère qui se révèle femme fatale après sa séparation, Darcy qui s'appelle Darcy (comment est-ce que ce détail a pu m'échapper???), son ami homo, etc etc...
On est dans les années 90 à fond, ça se sent à plein nez. du coup, je ne sais quoi penser de ce roman: féministe ou anti-féministe? Mon coeur balance... Bridget elle-même joue la femme libérée qui n'a besoin de personne pour s'épanouir tout ça dans le but de... se trouver un mec.
Roman de toute une génération, je comprends l'engouement qu'il a provoqué à sa sortie. Je me demande cependant s'il parle encore autant à la génération d'aujourd'hui: simple question sans réponse.
j'ai passé un bon dimanche anti-productif, enfin... finalement pas tant que ça car je me suis posée beaucoup de questions sur notre relation en tant que femme au monde... sans avoir de réponse.
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Bridget m'émeut beaucoup, je crois pouvoir dire qu'elle pourrait être ma copine, ou plutôt, elle ressemble à grand nombre de mes copines ! La narration sous forme d'agenda éveille sans cesse notre curiosité ! Un des premiers et meilleurs chick-lit (ou feel-good comme vous voulez !) jamais lu. On se souviendra de Mark Darcy et son pull has-been avec un caribou.
Le super film V1 avec Renée Zellweger repasse sur Ciné+ Emotions le 29/11/20 !
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Incroyable, moi qui ne lis jamais de chick-lit (je me mets à la page et m'essaie aux nouvelles classifications!!), je me suis régalée avec ce premier opus des aventures de Bridget. J'avoue, je me passais le film en boucle il y a quelques années, si bien que lorsque j'ai vu le livre à la bibliothèque, j'ai saisi l'occasion de le découvrir.

Ce roman de la Britannique Helen Fielding est d'abord paru dans The Independent et The Daily Telegraph avant d'être édité intégralement. Dans ce journal intime, Bridget, trentenaire célibataire nous dévoile ses petits tracas quotidiens : son régime, sa recherche de l'amour, ses relations avec ses parents... Tout cela serait banal s'il n'y avait son humour féroce et surtout, l'auto-dérision constante dont elle fait preuve. Chaque article est inauguré par des statistiques qui varient selon son humeur (nombre de cigarettes fumées, poids, appels téléphoniques...) Ses imperfections dans tous les domaines la rendent touchante et humaine, et surtout, proche des lectrices (ou du moins, de moi!), ce qui est réconfortant à une époque où on doit exsuder la performance dans tous les domaines ! Je crois que ce qui m'a permis d'accrocher, c'est le fait d'avoir en tête les sympathiques acteurs du film (Colin Firth, Renee Zellweger, Hugh Grant). L'adaptation s'avère assez différente finalement ; le journal est moins riche en rebondissements et la relation entre Bridget et Mark à peine esquissée, ce qui rend l'intrigue plus crédible et moins prévisible.

C'est aussi une revendication du droit à la différence et d'un choix de vie face à des gens rigides et conformistes.
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Thème : Bridget Jones, tome 1 : Le Journal de Bridget Jones de Helen FieldingCréer un quiz sur ce livre

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