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J'ai acheté ce livre parce que le nom de cette ancienne ministre ne m'était pas inconnu.
C'est une histoire d'amour entre une femme plutôt jeune, issue d'un milieu modeste, et un homme d'âge mûr d'un milieu aisé.
Il a rompu et elle ressasse leur histoire.
C'est confus et brouillon, répétitif, disons le mot, pénible.
J'ai sauté pas mal de pages.
Elle s'englue dans cette histoire, passe d'une période à l'autre sans suivi, évoque ses parents.
Le seul point qui me fait mettre une étoile et demie, c'est l'évocation du monde des mineurs et le respect qu'elle leur porte, hommage à son lieu d'origine, Villerupt.
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En lisant « un homme dans la poche » d'Aurélie Filippetti, je repense à mon cours de sociologie sur Bourdieu à Sciences Po. Notre prof nous expliquait alors : « l'amour c'est la rencontre de deux « habitus »…quand deux personnes sont de deux « habitus » différents et qu'elles se rencontrent… l'attraction née de cette différence… sociale, culturelle, économique… tant que la force du sentiment amoureux persiste,… le fantasme est alimenté, les sentiments, la relation au sens large dans tous ces aspects se nourrit de ces différences… mais avec le temps c'est rare que cela fonctionne … ainsi un couple qui dure c'est parce qu'il a un intérêt sociologique à durer, … » Alors moi je m'étais dis alors, qu'enfant on nous avait plutôt enseigné Cendrillon :¨… la pauvre fille issue d'un milieu défavorisée qui, castée sur une paire d'improbables escarpins en verre séduit le type le plus beau et le plus riche de la contrée, prince charmant de son état, qui fait fi de son « habitus » et tombe immédiatement raide dingue… et pour toujours… » Et Bourdieu foutait tout en l'air !!! Merde !! C'est quoi l'intérêt sociologique ??
L'histoire d'amour que nous raconte Filippetti c'est tout à fait la Preuve par l'Exemple que Bourdieu a raison.
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L’histoire d’une liaison entre une jeune femme célibataire, issue d’un milieu modeste, et d’un homme marié, plus âgé qu’elle et d’un milieu bourgeois, qui l’a quittée.
Ce deuxième roman d’Aurélie Filippetti est passé presque inaperçu, et on comprend vite pourquoi. Le style est inégal, parfois médiocre, toujours décousu, on recherche vainement un style littéraire. Cette relation amoureuse devient rapidement ennuyeuse. L’auteur ressasse ses souvenirs, rumine ses pensées, suscite l’ennui chez le lecteur. Par curiosité, je souhaitais découvrir un livre de Filippetti ; écrire que je suis déçu est un euphémisme, j'attendais autre chose qu'une piètre dissertation. A éviter.
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Quand elle écrivit ce deuxième roman, paru en mars 2006, Aurélie Filippetti était une femme de trente-trois ans, alors conseillère municipale du 5° arrondissement de Paris. Elle n'a pas craint de s'exposer en écrivant un livre d'un contenu fortement érotique. Il ne m'appartient pas de dire jusqu'où ce contenu peut être autobiographique. Mais en cherchant des critiques de ce roman, au demeurant peu nombreuses, j'ai approché la biographie de l'auteur.
L'histoire en elle-même tient à peu de choses. le roman peut se lire d'ailleurs rapidement. Mais il est traversé par deux souffles. Celui de la passion physique qu'éprouve une jeune femme pour un homme plus âgé et marié et celui plus politique qui unit les deux amants qui resteront pourtant dans deux univers différents.
Elle, vivra sa passion sans regret, sans interdits ni tabous. Lui au contraire sera incapable de se détacher de sa femme, ce qui est perceptible dès le début du livre et contenu dans l'idée a priori qu'il s'agit d'un amour impossible. Les hommes qui ont marqué l'auteur, son père et son grand-père, ouvriers et militants apparaissent comme des oppositions à cet amant impossible. Tout se passe donc comme si cet homme était une antithèse de ceux qu'elle aimera à travers lui dans une transgression oedipienne.
L'écriture n'aborde jamais l'angle psychanalytique de cette aventure. Elle apparaît pourtant comme cathartique ce qui permet à Aurélie Flippetti de nous offrir une oeuvre profondément charnelle sans jamais être vulgaire. L'auteur est une femme qui nous livre sans doute beaucoup d'elle-même, de ses désirs et de sa sexualité. Elle le fait avec une grande spontanéité, une apparente naïveté qui campe la personnalité du personnage féminin. Beaucoup insistent sur certains passages relevant leur aspect érotique, ce sont certainement les plus beaux. Merci à elle de nous les avoir offerts.
Dans certaines critiques que j'ai pu lire on s'étonnait du titre. Même s'il est à double sens, son explication nous est offerte dès les premières pages. Je cite : « Il lui avait dit salut mon amour et elle avait pensé, ça y est, c'est reparti la grande comédie sentimentalo-machin. Elle s'était dit : à ce moment-là il y avait des consignes, l'homme tombé dans la poche de fonte on devait lui appuyer sur la tête. Il s'enfonçait plus vite et souffrait moins longtemps. Puis on mettait de côté la coulée, on tirait un rail, on le posait dans le cercueil, point… ». Alors l'homme dans la poche, c'est celui qui est tombé dans de l'acier en fusion à 1480 °C. Il brûle, il est de feu. Il est comme leur amour, brûlant à hurler et voué à la mort.
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Bon, on va passer rapidement sur le chapitre "Filippetti ancienne ministre de la culture blablabla" parce qu'honnêtement, je m'en contre-fiche. le livre aurait été écrit par Josy, caissière à Prisu, ça n'aurait rien changé pour moi.
(Mis à part le fait que je pourrais dire que oui, j'ai déjà lu un livre de ministre)

Alors, de quoi parle-t-on ?
D'une femme rencontrant un homme, marié. S'en suivra une relation, qui ne durera pas, car Monsieur ne quittera pas son foyer.
Histoire banale, tragique, commune. Ce sont des choses qui arrivent tous les jours, et tout le monde s'en balance.

Mais là où Filippetti va s'avérer intéressante, c'est en racontant le point de vue de la maîtresse, (histoire vraie ou pas, on s'en fiche), son amour, sa douleur, sa tristesse, ses souvenirs.
Si le style est un peu pompeux, se veut savant et volontairement sombre, Filippetti a une justesse de propos absolument poignante, et quiconque ayant vécu la même situation, ou aura connu la désillusion du rejet de l'être aimé, se reconnaîtra dans cette plume trempée dans les larmes et les souvenirs d'un amour enfui.

Filippetti mélange sa relation amoureuse avec l'histoire de sa famille, père et grand-père et, si on en oublie la dimension politique (bah oui, on est obligé d'y penser quand même), ce livre reste à mes yeux une grande démonstration de peine de coeur dans toute sa beauté sombre, et sa splendeur tragique.

Le genre d'histoire triste dont on se dit "Bien sûr que ça finit mal, mais je suis heureux de l'avoir vécu."

NB : Mention spéciale aux journaleux de m*rde qui sont tombés sur le bouquin, qui l'ont lu en diagonale et qui ont trouvé merveilleux de commenter "madame la ministre a utilisé le mot vulve dans son livre !"
Bravo les gars, vous faites un métier fantastique. Vraiment.
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Abandonnisme,délire amoureux,société à castes.
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Un homme dans la poche d'Aurélie Filippetti est son second roman, publié en 2006.
Le roman nous raconte l'histoire d'un homme d'âge mur, marié et d'une jeune femme qui vont s'éprendre l'un de l'autre.
La narratrice nous raconte son aventure avec cet homme marié en alternant quelques moments de son passé, de son enfance, de l'aujourd'hui.
Existe-t-il un lien entre le passé et le présent ? Nos relations sont-elles le fruit d'une combinaison entre le passé et le présent ?
Quelques scènes descriptives sur l'acte amoureux ponctuent le livre. Un retour en arrière sur les difficultés de l'Alsace à trouver son identité viennent peut-être éclaircir cette jeune femme qui cherche sa propre identité. On sent une ambiguïté entre la frontière qui sépare l'Allemagne et l'Alsace que la narratrice convoque dans ses lignes pour faire un parallèle entre cette frontière qui sépare son amant et elle, par leur différence de classe sociale. le père aussi un omniprésent dans le livre, il est la figure tutélaire qui s'oppose à la figure de l'amant.
Tout est frontière dans ce livre, une démarcation imaginaire ou réelle, une ligne qui s'assouplit ou au contraire se durcit.
Hélas, ce livre s'étend en d'ennuyeuses longueurs sur le thème de l'amour. L'amour embrase cette jeune femme jusqu'à l'enfermer dans une recherche continuelle du pourquoi, pourquoi cette relation ? Pourquoi lui ? Pourquoi eux ? Mais ce questionnement est aussi un frein pour la narratrice, un frein à un retour en arrière…à sa dépression.
Écriture soignée.
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Comme je suis une bille en politique, je me disais vaguement que le nom de l'auteur me disait vaguement quelque chose côté politique mais ce n'est clairement pas pour cela que je l'ai lu, ce bouquin. Je l'ai lu car il passait entre mes mains et que je lis tout et n'importe quoi. Et là ce fut vraiment n'importe quoi. Ce livre fait donc partie des livres qu'on lit les yeux plus rivées sur le "% de livre restant" (je l'ai lu en epub sur une liseuse) que sur les lignes. Toute ma lecture j'ai pensé "Quand c'est que ça se termine ???"... Supportable mais limite. Déjà le sujet, l'adultère, j'ai un peu du mal. Et puis le côté midinette... On se croirait dans une chanson de Lara Fabian : "Je t'aimeeeeeeeeeee !" Les seuls passages intéressants étaient les parallèles avec sa famille, son père, son grand-père... Ca, ça m'a plu. Cette espèce de lutte des classes entre deux mondes mais tout est confus, non-dits, sous-entendus mais désolée, moi le "héros", je ne sais pas qui c'est. Donc l'auteur sait qu'il est de la haute, de l'aristocratie ou je ne sais quoi. Mais pas nous. On doit deviner et cela me saoûle... Encore une personne qui s'imagine que nous passons notre vie à lire leur "mur Facebook" ou quoi ? Désolée, j'ai une vie et je la passe... à vivre MA vie. Donc non, je ne devine pas qui est le grand amour, et non, vraiment, la prochaine fois il faudra que je choisisse mieux mes lectures !
Lien : https://joy369.unblog.fr/
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J'ai acheté ce livre par "militantisme" parce que nous avions cette nouvelle ministre de la culture, et je suis très positivement surpris, j'aime beaucoup cette écriture libre, sensuelle, juste. Je conseille ce roman à tous mes amis...
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