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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le joli mois de mai (enfin on l'espère) s'installe avec son cortège de jours fériés et de ponts pour les plus chanceux. Si vous partez en voyage ou si vous décidez de « buller », alors vous devez vous procurer » de l'infortune d'être un Anglais (en France) » . Je vous garantis que vous allez passer un excellent moment.

Dans la campagne environnante de Vaison la Romaine, de très nombreux anglais se sont installés. le French way of life semble les avoir attirés en Provence mais la plupart restent entre eux, ne cherchant même pas à apprendre le français ni à changer leurs habitudes alimentaires.

Or, le Consulat anglais de Marseille, alerté par 5 décès de compatriotes en quelques mois et dans un rayon géographique très proche, demande à la police d'enquêter. L'inspecteur Escariot est dépêché sur place, l'occasion pour lui de loger chez sa tante Zaza et de retrouver son oncle, curé d'une petite paroisse venu se reposer.

Escariot va vite découvrir que l'entente cordiale n'existait pas entre les locaux et les résidents anglais : la rivalité entre le club « Les amis de l'Empereur » et le « Club Wellington » depuis le Brexit ressemble plutôt à une guerre larvée.

» Leur but était de joindre l'agréable – c'est à dire, leur passion pour Napoléon – à l'utile. L'utile étant de bouter « les Anglais non intégrés » hors de leur fief provençal. Elle justifia leur décision par l'arrivée massive des Britanniques qui avaient fait flamber les prix de l'immobilier, utilisaient le système, ne faisaient pas même l'effort d'apprendre le français, et qui vivaient entre eux comme chez eux, sans parler de leur inaptitude génétique à cuisiner correctement ou à se montrer un minimum hospitaliers. »

Avec des personnages hauts en couleur (té ! on les entend parler avec l'accent), un humour déchaîné (je crois bien avoir ri toutes les 10 pages), Marie Fitzgerald a construit une intrigue policière sérieuse où il faut attendre les toutes dernières pages pour découvrir l'identité du coupable.

La lecture de ce roman est tout simplement jubilatoire !

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J'avais un peu peur au début car elle conseille d'éviter le premier degré et c'est une faculté que, à mon grand désespoir, ne maîtrise pas. Mais c'était superflus, j'ai adoré ma lecture!! Je ne peux que le recommander. Ceci dit je remarque que les Canadiens français ressemblent beaucoup plus aux Anglais que je le croyais car concernant le tableau explicatif de la fin "Ce que l'Anglais dit" vs veut dire vs ce que les autres pensent. J'étais totalement en accord avec la colonne "Ce que l'Anglais veut dire".
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