C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai commencé cette lecture, d'autant plus que j'ai rapidement compris que nous étions dans le même « univers » que «
Dieu et nous seuls pouvons ».
J'ai très vite été intriguée par cette famille où naissent des quintuplés, une situation totalement ubuesque.
La plume crue et les connaissances pointues de l'auteur sur les habitudes et moeurs de l'époque, rendent très réaliste ce récit. L'auteur nous dépeint des êtres égoïstes et hypocrites et des situations cruels. La nature n'est pas en reste, l'auteur est là encore très crédible dans ses descriptions.
J'ai donc dévoré la première partie de ce livre, mais arrivée à une scène
celle du massacre du cheval par la fratrie, passage qui m'a expulsée de manière brutale de la lecture j'ai beaucoup moins pris de plaisir à la découverte de ce récit. La fratrie que l'on voit grandir au fil des pages devient par de nombreux aspects très violente et Charlemagne, qui est le protagoniste principal, m'est devenue assez antipathique, avant tout par son égoïsme. Il se révèle beaucoup moins intéressant que je ne le pensais, et ce malgré de très beaux passages par exemple dans la forêt, sa vie avec les loups et son contact avec les animaux en général.
Je ressors assez mitigée au final par ma lecture. Je n'ai pas pu m'empêcher de faire la comparaison avec «
Dieu et nous seuls pouvons », comparaison d'autant plus facile que les protagonistes vont interagir à plusieurs reprises avec la famille Pibrac. Cette famille qui pourrait, je pense, être les héros de bien plus de romans.
Je lirais tout de même la suite des aventures de Charlemagne, parce que je suis tout de même curieuse.