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Critique de BillDOE


Le tome de trop…
Troisième opus de la saga de Ken Follet, le siècle. L'histoire débute avec la construction du mur de Berlin, Kennedy, Khrouchtchev, la baie des cochons, autant de noms qui sentent l'odeur sulfureuse de fin du monde pour finir avec l'élection de Barak Obama. Encore une fois, le lecteur est emporté dans les méandres de la grande histoire grâce à ces familles anglaises, américaines, allemandes et russes, et leurs descendants. On regrette l'absence d'une famille française, à croire que la France n'ait joué aucun rôle sur la scène politique mondiale de ce XXe siècle. C'est, de la part de l'auteur, presque une attitude révisionniste.
Le style de l'auteur brille par son absence. L'écriture simple et directe n'en facilite que plus la lecture. On est certes pas devant un ouvrage de littérature majeur. Des répétitions lors du récit, l'usage d'un schéma narratif répétitif : ça drague, ça flirte, ça couche, ça se marie et ça fait des « gosses », les recettes d'un écrivain de seconde zone. On aurait pu s'attendre à plus original. L'auteur prends trop souvent le soin de décrire la manière de s'habiller de ses personnages et ce de façon systématique, ça s'appelle faire du remplissage et au regard des presque 1300 pages que représentent ce dernier volet, on s'en serait passé.
Bien qu'il y ait des longueurs lors de ce troisième tome, on se laisse emporter par l'intrigue de certaines situations qui relayent bien les temps morts. Sans la trame historique, qui est la colonne vertébrale de cet oeuvre, le roman de Ken Follett aurait sa place dans la collection Harlequin.
Traduction de Jean-Daniel Brèque, Odile Demange, Nathalie Gouyé-Guilbert, Dominique Haas.
Editions Robert Laffont, le livre de poche, 1273 pages.
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