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Critique de spleen


spleen
24 décembre 2023
La parution d'un nouveau roman de Ken Follett est toujours une réjouissance familiale , avec ses bonnes et ses mauvaises surprises , mais qu'importe , le plaisir de la découverte est là ainsi que celui d'une lecture partagée .
Les armes de la lumière fera partie des romans appréciés.

L'auteur nous transporte de 1792 à 1824 à Kingsbridge et ses environs, lieu bien connu des lecteurs de Ken Follett .

Si l'histoire débute par l'accident mortel de Harry, un ouvrier agricole, écrasé par la charrette conduite par Will, un des fils du comte Riddick , l'intrigue se déroule principalement dans le milieu des manufactures de textile, commerce prospère pour les propriétaires mais harassants pour les ouvriers et ouvrières .
Sal, la veuve de Harry et son fils Kit, chassés de leur masure trouvent refuge à Kingsbridge et Sal , fileuse de laine est employée dans une manufacture .

Les conditions de travail de ces ouvriers sont dures et impitoyables. Sal , qui est une femme qui ne veut pas courber l'échine devant l'autorité patronale va se battre ainsi que quelques autres, ouvriers ou petits patrons pour changer ces conditions mais ils se heurtent d'une part à certains notables de la ville dont le plus gros employeur, et d'autre part aux lois qui surgissent devant le début de gronde populaire alors que la révolution française fait peur aux puissants par risque de contagion.

En dehors de ces luttes légitimes des gens du peuple, la menace de guerre avec la France oblige les militaires à recruter et à se préparer au conflit, d'autant plus quand un certain Napoléon Bonaparte arrive au pouvoir.
Cette guerre avec l'arrivée de soldats anglais sur le continent européen prend le pas sur les luttes ouvrières dans la dernière partie du roman, avec , à mon humble avis, un peu trop de détails sur les batailles .
Je préférais la chronique locale.

Avec Ken Follett , pas de doutes à avoir : les bons sont bons et les méchants sont méchants ou très méchants . C'est plus simple pour se repérer ...

Certes, on peut reprocher une construction toujours semblable, une facilité dans le caractère des personnages ou un dénouement prévisible , je suis bon public et je n'ai pas boudé mon plaisir, c'est simple, prenant et même si certaines scènes , que ce soit par la misère des gens, le manque flagrant d'indulgence de notables qui font pendre des enfants ou les champs de bataille , il n'y a pas de descriptions "gratuites ".
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