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Critique de LoupAlunettes
Le sujet du peintre Claude Monet, comme celui de Frida Kahlo et Vincent van Gogh, semblera inépuisable pour la littérature jeunesse - à noter aussi l'excellent "Le jardin de Monet" de Kaatje Vermeire, chez l'éditeur Versant Sud jeunesse et "Papa, regarde mon tableau !"' d'Anaïs Brunet, chez Saltimbanque Jeunesse.
Claude Monet permettra aux jeunes générations de lecteurs de pouvoir s'ouvrir à la peinture dite "Impressionniste", il était en effet selon les spécialistes une démonstration brillante et élégante de cette illusion possible rendue avec des tâches de peinture.
Quelle observation!
Non, les artistes ne chercheront pas qu'à se démarquer de leurs prédécesseurs classiques qui ne jurent que la reproduction fidèle, l'exploit de l'instantané glacé et figé, la réalité des impressionnistes ne sera pas aussi lisse. Inventant un nouveau style vibrant jouant de la lumière, les artistes impressionnistes proposeront aussi une autre façon de voir le monde, par leur regard d'artistes, connectée un peu plus à l'émotion et donnant dans un art un peu plus vivant.
Si nous étions allongés près des Nymphéas de Claude, assis sur l'herbe bien verte, le soleil dans les yeux, filtrant en partie au travers des rideaux du saule qui pleure et si nous plissions les yeux que verrions-nous? Des paillettes de lumière qui fragmentent le décor, n'est-ce pas ?
Cet album flirtera un peu avec le documentaire, avec la biographie mais pas l'autobiographie.
Non, ça ne sera pas le peintre qui racontera son parcours mais un narrateur extérieur invisible dont les propos nous permettront aussi de le définir.
Ce narrateur ou cette narratrice sera l'oeil et l'oreille de la nature qui accueillera régulièrement le peintre et son équipe dans le jardin des nymphés.
Tout en profitant du charme des images d'Alexandra Huard, nous nous imaginerons comme un papillon planant au dessus des fleurs, du fil d'eau, au dessus d'un Claude souvent exigeant, insatisfait de son travail, pestant au vent.
Monet aura l'habitude de s'autoflageller à haute voix et son entourage en aura l'habitude.
L'auteure Béatrice Fontanel prêtera ses mots tout aussi délicats que les images à ce personnage "espion" que l'on ne verra qu'à la fin - et non, ce n'est pas une grenouille- .
Nous nous sentirons immergés à la fois dans la peinture de Claude mais aussi dans sa nature (celle de sa maison devenue aussi musée, très fleurie et sauvage. Il ne faudra pas se priver d'aller y voir à Giverny, en Normandie, là où se dresseront les petits ponts au-dessus de l'étang. C'est un vrai ravissement. Voir aussi les pages documentaires de fin).
Un joli format à l'italienne, une bonne idée des auteures.
Claude Monet permettra aux jeunes générations de lecteurs de pouvoir s'ouvrir à la peinture dite "Impressionniste", il était en effet selon les spécialistes une démonstration brillante et élégante de cette illusion possible rendue avec des tâches de peinture.
Quelle observation!
Non, les artistes ne chercheront pas qu'à se démarquer de leurs prédécesseurs classiques qui ne jurent que la reproduction fidèle, l'exploit de l'instantané glacé et figé, la réalité des impressionnistes ne sera pas aussi lisse. Inventant un nouveau style vibrant jouant de la lumière, les artistes impressionnistes proposeront aussi une autre façon de voir le monde, par leur regard d'artistes, connectée un peu plus à l'émotion et donnant dans un art un peu plus vivant.
Si nous étions allongés près des Nymphéas de Claude, assis sur l'herbe bien verte, le soleil dans les yeux, filtrant en partie au travers des rideaux du saule qui pleure et si nous plissions les yeux que verrions-nous? Des paillettes de lumière qui fragmentent le décor, n'est-ce pas ?
Cet album flirtera un peu avec le documentaire, avec la biographie mais pas l'autobiographie.
Non, ça ne sera pas le peintre qui racontera son parcours mais un narrateur extérieur invisible dont les propos nous permettront aussi de le définir.
Ce narrateur ou cette narratrice sera l'oeil et l'oreille de la nature qui accueillera régulièrement le peintre et son équipe dans le jardin des nymphés.
Tout en profitant du charme des images d'Alexandra Huard, nous nous imaginerons comme un papillon planant au dessus des fleurs, du fil d'eau, au dessus d'un Claude souvent exigeant, insatisfait de son travail, pestant au vent.
Monet aura l'habitude de s'autoflageller à haute voix et son entourage en aura l'habitude.
L'auteure Béatrice Fontanel prêtera ses mots tout aussi délicats que les images à ce personnage "espion" que l'on ne verra qu'à la fin - et non, ce n'est pas une grenouille- .
Nous nous sentirons immergés à la fois dans la peinture de Claude mais aussi dans sa nature (celle de sa maison devenue aussi musée, très fleurie et sauvage. Il ne faudra pas se priver d'aller y voir à Giverny, en Normandie, là où se dresseront les petits ponts au-dessus de l'étang. C'est un vrai ravissement. Voir aussi les pages documentaires de fin).
Un joli format à l'italienne, une bonne idée des auteures.
