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Critique de LubriqueFureteuse


Je ne comprend pas du tout le fait que ce dit: "essai" ait remporté un prix. Je ne comprend pas le fait que le manuscrit ait été publié! "Les villes de papier" comporte plusieurs fautes de syntaxes et de suppositions - par exemple: Dominique Fortier croit (oui pour une fois j'ose utiliser le mot "trop") trop souvent que son lecteur connaît les définitions des termes qu'elle utilise et elle ne prend pas la peine d'expliquer ses idées. Elle s'attend à ce que le lecteur comprenne immédiatement ce qu'elle présente comme mots/propos et elle passe directement aux deuxième sens que les expressions ont; elle perd ainsi la concentration du lecteur! le texte ne se lit plus de manière fluide et il devient ennuyant.

La narration est inutilement complexe: parfois le texte est écrit au "je" et à l'intérieur d'un paragraphe il y a deux phrases écrites au "nous" et d'autres écrites au "elle"; cela enlève à la lecture son rythme stable et sa logique. Il n'est aussi plus possible pour le lecteur de s'assurer, du récit, une compréhension certaine et fluide si ce dernier n'effectue pas des recherches - simultanément avec sa lecture - dans un outil comme un dictionnaire afin de trouver la signifaction des expressions québécoises, des personnifications et des métaphores que Mme Fortier décrit -.

"Les villes de papier" comporte plusieurs fautes de syntaxe banales que l'éditeur n'aurait pas du accepter de publier:

1. (À la page 15, à partir des mots "Les roses sont les pires..." jusqu'à "...leur propre parfum.", il y a une omission d'un élément qui devait être, obligatoirement. Il devait y avoir dans cette phrase un autre verbe à l'indicatif présent pour compléter l'idée dénumération présentée par les mots "Les roses sont les pires". Il y aurait du avoir un fin de phrase ressemblant à: "...leur propre parfum, lancent des insultes à celles qui croisent leurs regards.)

2. (À la page 15 il y a une autre erreur de syntaxe: "Une violette ne se remet pas d'être si frippée. Une autre se plaint de ce que les grands tournesols lui font de l'ombre" devrait être: "... Une autre se plaint de l'ombre que lui font des grands tournesols." - exemple de correction -

3. Autre ambiguité, à la page 14: "Elle ne voit pas...". le lecteur ne sait pas immédiatement si l'auteure évoque ici la fille ou la mère.

4. Page 16, "Les fleurs que les enfants...", le lecteur ne sait pas de quels enfants il est question dans ce début de phrase, car dans les phrases précédents "Les fleurs que les enfants...", les protagonistes - personnages principaux - sont des fleurs et non des enfants.

"À la page 21: "Car, bien sûr, nous savons que les enfants ont survécu", est une phrase subjective qui présente une certitude erronée: pas nécessairement tous les lecteurs connaissent l'histoire d'Emily Dickinson, moi pas exemple j'ignorais que "les enfants avaient survécu" lors de ma lecture.



Bref, Dominique Fortier n'est pas une écrivaine, elle est une dâme qui aime les mots et c'est tout. Elle ne sait pas les utiliser: elle présente beaucoup de mots qui veulent rien dire. Elle présente des images que l'on doit rechercher et que l'on comprend uniquement si l'on est familier avec les expressions qu'elle souève. Elle a été publié je crois uniquement grâce aux images qu'elle crée avec les mots, car ses images sont plaisant à imaginer - se représenter mentalement -. Son essai "Les villes de papier" contient énormément de fautes et il n'aurait pas du être publié ainsi.
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