Le tour de France se prête bien à la littérature - héroïque de préférence - surtout quand l'écrivain-journaliste
http://blog-de-guy.blogspot.com/2016/03/jai-vu-la-fin-des-paysans-eric-fottorino.html
ponctue ses souvenirs de citations de
Blondin en citant toujours ses sources
http://blog-de-guy.blogspot.com/2017/01/
sur-le-tour-de-france-antoine-blondin.html:
Eddy Merckx: « Il était arrivé premier dans un état second ».
Il n'est pas en reste dans l'allusion lettrée, à propos d'Ocaña qui venait de tomber :
« Je fus le beau Luis, le ténébreux, le veuf et l'inconsolé de la petite reine, le prince d'Aquitaine au tour aboli. »
Il est resté cet enfant qui jouait avec ses coureurs miniatures sur les carreaux d'une maison landaise lorsque suiveur devenu il est étonné que
Bernard Hinault l'appelle par son prénom. Sa réussite au concours de sciences po ne valait pas autant que de parcourir le même contre la montre qu'Anquetil. C'est
Poulidor qui raconte :
« Là, mon directeur sportif, Antonin Magne me klaxonne : « Garez-vous Raymond, admirez la caravelle qui passe ». Je l'ai regardé : il glissait sur la route. »
C'était avant les casques et les oreillettes.
Citant l'inévitable Pastoureau roi des couleurs
http://blog-de-guy.blogspot.com/2008/12/le-petit-livre-des-couleurs.html
avec le jaune signe de beauté, de prospérité mais aussi de tromperie, de trahison, il ne se contente pas d'évoquer en 200 pages, Coppi Fausto comme
Fottorino, Bobet, Robic, Fignon… il revient sur les années Amstrong :
« Sommes nous les cocus de cette histoire ou avons-nous accepté d'être trompés ? »
« Tout Eddy » comme disait
Blondin, « La fête et les jambes ».