« Avec Serge Laget, la fièvre jaune n’est jamais loin, mais le pire, c’est qu’on n’a pas envie d’en guérir ! » (p. 102)
« Merckx, Ocaña, Thévenet. Je leur dois mes rêves de jeunesse. L’idée que tout était possible dans la vie, à condition d’appuyer fort sur les pédales, et d’apprendre à dompter la douleur des muscles. Ces héros ont semé chez l’enfant trop sage que j’étais des poussées d’audace, des grains de folie douce […]. » (p. 47)
« Comme nous l’aimions, comme nous le convoitions, ce concurrent unique en habit de lumière qui changeait souvent de nom, jamais de couleur. » (p. 10)
« Nourri des récits anciens lus dans de vieux Miroir-Sprint exhumés d’un grenier, je faisais cohabiter Bobet et Merckx, Coppi et Anquetil, Bahamontes et Thévenet. Faute d’être invincibles, nos héros étaient immortels. » (p. 11)