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Critique de BVIALLET


Une petite analyse sociologique amusante des comportements et des attitudes de ces deux classes sociales qui se côtoient sans se connaître au travers de leur vocabulaire, de leurs mots, de leurs expressions respectives. On y voit très clairement qu'il vaut mieux être riche et bien portant que pauvre et malade.
Un petit chef d'oeuvre d'humour et de drôlerie qui permet à Jean-Louis Fournier de balancer quelques vérités bien dérangeantes sur un ton malicieux et faussement naïf. Un tas de petites observations vachardes ou touchantes, certaines proches de véritables aphorismes dû au talent de l'auteur de « Il a jamais tué personne, mon papa », « Mouchons nos morveux », « Où on va Papa. » entre autres délicieux chef d'oeuvres minimalistes.
Extraits : « L'été, le jardin de Monsieur Riche sent la rose, celui de Monsieur Pauvre sent la merguez et la sardine. »
« A l'église, les riches sont devant, les pauvres derrière. A la guerre, c'est le contraire. »
« Quand Madame Riche a des flatulences, Madame Pauvre pète. »
« Quand Monsieur Riche chasse le lion, Monsieur Pauvre chasse les mouches. »
« Madame Pauvre s'interroge : pourquoi on dit toujours pauvre con, jamais riche con ? »
« Tahiti, en pauvre, se dit Palavas-les-Flots. »
« Publicité, en pauvre, se dit vérité. »
« Hôtel particulier, en pauvre, se dit F3. »
« Fauchon, en pauvre, se dit Ed. »
« Villa provençale, en pauvre, se dit caravane. »
« 92, en pauvre, se dit neuf trois. »
Un régal.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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