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Critique de fuji


fuji
15 décembre 2019
Décidément cet auteur a tout pour me séduire. Cet humour à nul autre pareil, l'autodérision indispensable à une mise à distance pour ne pas se prendre au sérieux.
Comme par un tour de passe-passe, Jean-Louis Fournier se voit mort et il a fait don de son corps à la science.
Ne croyez pas qu'il va être disséqué par un apprenti binoclard et boutonneux, non lui c'est une jolie jeune femme qui va s'occuper de sa petite personne, il la nomme Egoïne.
« Egoïne a choisi une fine lame. J'ai l'impression qu'elle a peur de me faire mal, j'apprécie sa délicatesse. Ses gestes sont élégants, on la croirait dans un dîner chic, en train de découper un faisan. »
Une façon, pour lui, de revisiter sa vie, en cours chapitres, aux titres poétiques et drôles.
Un état des lieux sans tabous, dont la pudeur porte le voile de l'humour.
Jean-Louis Fournier peut agacer, il est impertinent, mais il a les mots pour nous moucher, il n'a tué personne, avec sa mère du Nord il n'ira pas en enfer, satané poète ou paysan, il roule jeunesse en nous livrant un CV aux semelles de vent, en nous offrant du Bonheur à gogos ce Veuf a les Mots des riches et les Mots des pauvres, et nous pouvons le remercier pour cette tendresse sous perfusion.
Comme le dit si bien Jérôme Garcin « Fournier est un cadavre exquis ».
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 15 décembre 2019.
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