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Elisa est française et mongole ou mongole et française. Lorsqu'elle a huit ans, son père, français, revient en France et l'élève suite à la disparition de sa mère. Pourquoi Dulmaa est-elle partie sans un au revoir et sans laisser d'adresse ? C'est pour répondre à cette question que Elisa, à la mort de son père, et avant de commencer de longues études, décide de retourner en Mongolie à la recherche de son passé.
Ses grands-parents maternels habitent toujours à la même adresse. Enfin, elle n'y retrouve que sa grand-mère qui convoque la tante. Il lui a semblé rencontrer son grand-père dans l'escalier. « Je voudrais voir ma mère, lu dire que papa est mort, comprendre pourquoi elle nous a laissés. Je voudrais aussi lui rappeler que je suis là, que j'existe » répond-elle à la question de la tante. En Mongolie, il n'est pas bien vu de demander des comptes aux parents « de tels désirs, ici, peuvent être considérés comme malvenus. Ce sont les enfants qui sont redevables vis-à-vis de leurs parents, pas l'inverse. »
Avoir fait tous ces kilomètres pour s'écouter dire cela, que sa mère est invisible pour trois ans, trois mois, trois jours, pour des raisons religieuses, il y a de quoi pleurer de rage et de désespoir. C'est dans cet état que son grand-père la retrouve. Comment Ovoo fait-il pour être présent aux pires moments pour l'aider ?
Commence alors une série de rencontres, un voyage initiatique à la rencontre de sa mère, au mileiu de paysages grandioses sur un cheval jamais fatigué, un Pégase sans aile. Son père l'accompagne à travers ses carnets écrits lors de ses différents séjours en Mongolie en tant qu'anthropologue ou mari de Dulmaa.
Elle fera des rencontres sympathiques, sera enlevée par un mongol en vue de l'épouser (situation normale dans cette région isolée). Ovoo intervient une fois de plus pour l'aider de sortir de ce très mauvais pas.
Ce voyage lui permet de retrouver ses racines mongoles, trouver des réponses aux questions qu'elle se pose concernant sa mère qui refuse de la rencontrer.
Une échappée en plein air, nez au vent, une bouffée d'oxygène, la découverte d'une autre culture, une belle écriture. Comment dire ? Un souffle, une épopée. Hubert François qui connait très bien la Mongolie réussit à rendre crédible l'incroyable, à rendre naturel le surnaturel. J'ai senti beaucoup d'amour pour la Mongolie et sa culture. Une très belle lecture qui m'a ravie et devrait plaire à ma petite-fille de 13 ans.
Je remercie Babelio et les éditions Thierry Marchaise pour ce souffle d'air vivifiant.
Ce livre a reçu le prix René Fallet ; Un prix cher à mon coeur bourbonnais. René Fallet, un auteur que j'apprécie beaucoup


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Jolie surprise pour ce roman lu dans le cadre du prix du roman CEZAM de cette année.
Après le décès de son père, Élisa, décide de retourner dans son pays maternel à la recherche de sa mère, qui a disparue lorsqu'elle était enfant. Commence alors pour elle un voyage à travers la Mongolie qui permet au lecteur de découvrir les diversités de ce pays.
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En commençant cette chronique, je prends conscience que Hubert François est un homme, un drôle de regard pour incarner une jeune femme comme l'héroïne de Dulmaa.
Si je le précise, c'est dire à quelle point le récit de Dulmaa permet de créer et faire exister ce personnage de femme en quête de ses origines et de sa relation maternelle. En la suivant le long d'un périple à travers la Mongolie, on tente avec elle de saisir cette culture particulière qui mêle les traditions chamaniques à la modernité.
Dans un récit qui oscille entre aventure et témoignage, l'auteur parvient à nous conter une tranche de Mongolie avec justesse, réalisme mais également une part de poésie très bien venue.

Vous voici donc au début d'un livre étonnant qui va vous emmener dans les confins des steppes mongols vivre des aventures enrichissantes. En selle !
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Agréable, sans plus. Histoire et lieux intéressants pourtant.
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Un très beau roman, agréable à lire sur le parcours d'une femme courageuse qui effectue un beau voyage initiatique où elle se découvre et se transcende. Belle découverte
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Grâce à l'opération Masse critique j'ai pu découvrir ce roman et je ne suis pas déçue.
J'ai beaucoup aimé suivre les aventures d'Elisa. La relation qu'elle entretient avec son grand - père est particulièrement émouvante. Les descriptions des moeurs et des paysages sont très précises et nous emmènent aisément en territoire mongol.
J'ai aussi apprécié le fait que certains dialogues soient en mongole ce qui nous plonge vraiment dans une autre culture.

Petit bémol, j'ai eu un peu de mal à m'attacher à l'héroïne, que je jugeais vraiment trop égoïste et pinailleuse. Mais au fur et à mesure de sa compréhension des coutumes et du caractère des mongols, de ses aventures, elle mûrit et devient une jeune femme que l'on parvient à apprécier.

Le petit plus, le message de l'auteur sur l'amour des parents. le fait que tous les parents ne sont pas les mêmes, n'ont pas tous la fibre maternelle, paternelle, ne peuvent pas tous aimer de la même manière.

Une bonne lecture !
Lien : https://labullederealita.wor..
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Ce roman est une évasion, mais tellement enrichissante dans les réflexions qu'elle nous apporte.
Evasion dans l'espace et le temps pour se perdre en Mongolie, terre d'espaces vierges de l'empreinte occidentale mais riche d'une Histoire, de conquêtes, de chevauchées quand le cheval n'était pas /vapeur, d'un Empire bâti jusqu'aux confins de l'Europe, de religion qui s'enracine au Chamanisme et au Bouddhisme , mais d'une virginité fragile face aux tentations des standards de la modernité.
Réflexion sur la mixité, celle des corps, des coeurs, des cultures, des gènes, des enfants qui en sont issus, et sur les barrières toujours prêtes à se refermer derrière l'enthousiasme de la découverte.
Réflexion sur la vie au delà de la mort, sur ce qui reste de nous, un souvenir, une pensée, un esprit prêt à se matérialiser pour aider l'héroïne. Et là un peu d'imagination nous est demandée pour entrer dans ce charme.
Réflexion aussi sur les liens de la filiation,sur les standards de la morale, sur des prédations qui perdurent envers les femmes, sur l'atteinte à la vie justifiée par la priorité de la survie.
Mais on peut aussi apprécier le contact avec la nature et les animaux se laisser emporter par le galop du cheval qui donne au récit le parfum de l'aventure.
J'ai beaucoup aimé ce livre. Les prix littéraires qu'il reçoit attestent que beaucoup d'autres aussi l'apprécient. Ce sont des prix de lecteurs, des prix qui se sont donné comme objectif de dénicher des talents plus que de courir derrière la renommée.
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Une merveille. Pourquoi diable ce livre est-il si court ?
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Histoire passionnante bien qu'un peu surréaliste !
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Elisa est franco-mongole. Son père français, épris de la Mongolie, y a rencontré sa mère Dulmaa. Elisa est née et a vécu ses premières années au pays de Gengis Khan, entourée de ses grands-parents Ovoo et Emee.

Mais vers ses dix ans, Dulmaa s'est volatilisée sans prévenir. Les jours puis les mois ont passé, Elisa et son père ont fini par rentrer en France.

Lorsque son père meurt, 10 ans plus tard, la jeune femme veut honorer la promesse qu'elle lui a faite de retourner sur la terre mongole. Elle part donc, seule, à la rencontre de son pays d'origine et à la recherche de sa mère.

Elle est d'emblée confrontée au choc des cultures. En Mongolie les parents, et encore plus la mère, sont sacrée et c'est un affront ne serait-ce que de les interroger. Alors que sa grand-mère se ferme, que ses questions restent sans réponse, Tselmeg sa tante lui propose de l'accompagner à la découverte du pays. Tandis qu'Ovoo, son grand-père, vient à elle sans réponse non plus mais avec son sourire et sa chaleur, pour l'encourager.

Elisa part en train, en 4×4, et finalement seule à cheval à travers la steppe. Tselmeg a dû repartir à Oulan-Bator, Ovoo étrangement l'accompagne, lui rendant visite épisodiquement.

Aux confins de la Mongolie et de la Russie, sur la piste de sa mère partie en retraite dans un monastère, Elisa est enlevée par un mongol sauvage et violent. Commence alors une lutte pour la survie. Elisa va devoir aller au bout de ses forces, au bout d'elle-même et de ses convictions, pour s'en sortir.

Cette épreuve, qui fait d'elle une autre, va lui permettre de comprendre, et de faire sienne, l'âme de ce pays et de trouver, enfin, la paix.

J'ai beaucoup apprécié ce roman quasi initiatique, qui m'a permis d'appréhender la culture mongole, aux codes si éloignés de nos repères occidentaux. Ce pays m'attire depuis longtemps et, à travers l'écriture fluide et sans doute tout l'amour de l'auteur, j'ai aimé le découvrir en profondeur.

Une très belle découverte, un coup de coeur même.
Lien : https://mesmotsmeslivres.wor..
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