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Une merveille. Pourquoi diable ce livre est-il si court ?
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Ce roman nous entraîne dans une belle aventure au pays mongol. Elisa, jeune femme , élevée par son père à la suite du départ inexpliqué de sa mère, se lance à la recherche de celle-ci. Plus qu'un voyage en Mongolie, on entre avec elle dans le pays des croyances et des esprits, des ruses et des violences.
Je suis entrée sans peine dans l'histoire dès les premières pages, ai beaucoup aimé ce mélange de traditions et de modernité, mais la fin du roman m'a carrément ennuyée.
ceci dit, l'écriture est fluide et le personnage d'Elisa très attachant.
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Un très beau roman, agréable à lire sur le parcours d'une femme courageuse qui effectue un beau voyage initiatique où elle se découvre et se transcende. Belle découverte
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Grâce à l'opération Masse critique j'ai pu découvrir ce roman et je ne suis pas déçue.
J'ai beaucoup aimé suivre les aventures d'Elisa. La relation qu'elle entretient avec son grand - père est particulièrement émouvante. Les descriptions des moeurs et des paysages sont très précises et nous emmènent aisément en territoire mongol.
J'ai aussi apprécié le fait que certains dialogues soient en mongole ce qui nous plonge vraiment dans une autre culture.

Petit bémol, j'ai eu un peu de mal à m'attacher à l'héroïne, que je jugeais vraiment trop égoïste et pinailleuse. Mais au fur et à mesure de sa compréhension des coutumes et du caractère des mongols, de ses aventures, elle mûrit et devient une jeune femme que l'on parvient à apprécier.

Le petit plus, le message de l'auteur sur l'amour des parents. le fait que tous les parents ne sont pas les mêmes, n'ont pas tous la fibre maternelle, paternelle, ne peuvent pas tous aimer de la même manière.

Une bonne lecture !
Lien : https://labullederealita.wor..
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Elisa est française et mongole ou mongole et française. Lorsqu'elle a huit ans, son père, français, revient en France et l'élève suite à la disparition de sa mère. Pourquoi Dulmaa est-elle partie sans un au revoir et sans laisser d'adresse ? C'est pour répondre à cette question que Elisa, à la mort de son père, et avant de commencer de longues études, décide de retourner en Mongolie à la recherche de son passé.
Ses grands-parents maternels habitent toujours à la même adresse. Enfin, elle n'y retrouve que sa grand-mère qui convoque la tante. Il lui a semblé rencontrer son grand-père dans l'escalier. « Je voudrais voir ma mère, lu dire que papa est mort, comprendre pourquoi elle nous a laissés. Je voudrais aussi lui rappeler que je suis là, que j'existe » répond-elle à la question de la tante. En Mongolie, il n'est pas bien vu de demander des comptes aux parents « de tels désirs, ici, peuvent être considérés comme malvenus. Ce sont les enfants qui sont redevables vis-à-vis de leurs parents, pas l'inverse. »
Avoir fait tous ces kilomètres pour s'écouter dire cela, que sa mère est invisible pour trois ans, trois mois, trois jours, pour des raisons religieuses, il y a de quoi pleurer de rage et de désespoir. C'est dans cet état que son grand-père la retrouve. Comment Ovoo fait-il pour être présent aux pires moments pour l'aider ?
Commence alors une série de rencontres, un voyage initiatique à la rencontre de sa mère, au mileiu de paysages grandioses sur un cheval jamais fatigué, un Pégase sans aile. Son père l'accompagne à travers ses carnets écrits lors de ses différents séjours en Mongolie en tant qu'anthropologue ou mari de Dulmaa.
Elle fera des rencontres sympathiques, sera enlevée par un mongol en vue de l'épouser (situation normale dans cette région isolée). Ovoo intervient une fois de plus pour l'aider de sortir de ce très mauvais pas.
Ce voyage lui permet de retrouver ses racines mongoles, trouver des réponses aux questions qu'elle se pose concernant sa mère qui refuse de la rencontrer.
Une échappée en plein air, nez au vent, une bouffée d'oxygène, la découverte d'une autre culture, une belle écriture. Comment dire ? Un souffle, une épopée. Hubert François qui connait très bien la Mongolie réussit à rendre crédible l'incroyable, à rendre naturel le surnaturel. J'ai senti beaucoup d'amour pour la Mongolie et sa culture. Une très belle lecture qui m'a ravie et devrait plaire à ma petite-fille de 13 ans.
Je remercie Babelio et les éditions Thierry Marchaise pour ce souffle d'air vivifiant.
Ce livre a reçu le prix René Fallet ; Un prix cher à mon coeur bourbonnais. René Fallet, un auteur que j'apprécie beaucoup


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Ce roman est une évasion, mais tellement enrichissante dans les réflexions qu'elle nous apporte.
Evasion dans l'espace et le temps pour se perdre en Mongolie, terre d'espaces vierges de l'empreinte occidentale mais riche d'une Histoire, de conquêtes, de chevauchées quand le cheval n'était pas /vapeur, d'un Empire bâti jusqu'aux confins de l'Europe, de religion qui s'enracine au Chamanisme et au Bouddhisme , mais d'une virginité fragile face aux tentations des standards de la modernité.
Réflexion sur la mixité, celle des corps, des coeurs, des cultures, des gènes, des enfants qui en sont issus, et sur les barrières toujours prêtes à se refermer derrière l'enthousiasme de la découverte.
Réflexion sur la vie au delà de la mort, sur ce qui reste de nous, un souvenir, une pensée, un esprit prêt à se matérialiser pour aider l'héroïne. Et là un peu d'imagination nous est demandée pour entrer dans ce charme.
Réflexion aussi sur les liens de la filiation,sur les standards de la morale, sur des prédations qui perdurent envers les femmes, sur l'atteinte à la vie justifiée par la priorité de la survie.
Mais on peut aussi apprécier le contact avec la nature et les animaux se laisser emporter par le galop du cheval qui donne au récit le parfum de l'aventure.
J'ai beaucoup aimé ce livre. Les prix littéraires qu'il reçoit attestent que beaucoup d'autres aussi l'apprécient. Ce sont des prix de lecteurs, des prix qui se sont donné comme objectif de dénicher des talents plus que de courir derrière la renommée.
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Les grandes étendues m'attirent et je voyage dans mon fauteuil. Ian Mannok m'avait déjà entraînée en Mongolie et lorsque Masse critique a proposé "Dulmaa" je n'ai pas hésité un instant. C'est ainsi que j'ai embarqué avec Elisa jeune franco-mongole dans un avion à Paris en direction de "Ulaanbaatar". Elle a promis à son père avant son décès qu'elle partirait à la recherche de sa mère qui les a abandonnés sans prévenir pour retourner dans son pays natal. Elle est bien accueillie, mais lorsqu'elle explique à sa grand-mère et à sa tante le but de ce voyage elle entend "ce n'est pas normal de demander à sa mère pourquoi elle a disparu complètement, d'en être... contrariée ?" Alors qu'Elisa envisage de prendre un billet pour rentrer en France, sa tante lui propose de l'accompagner et de camper près d'un très beau lac... C'est le début d'une épopée débridée qui va lui faire vivre d'intenses aventures, dans un monde où subsistent les traditions, où le spirituel et le virtuel coexistent, et ce jusqu'au péril de sa vie... fort heureusement un grand-père énigmatique et rusé veille sur elle ! retrouvera-t-elle sa mère ? Un roman d'aventures bien documenté et agréable a lire, malgré les grandes chevauchées un peu fatigantes ! Les expressions en mongole sont immédiatement traduites en français. Je passerais volontiers ce roman à des ados.
Je remercie les organisateurs de Masse critique et les éditions Thierry Marchaisse, que je viens de découvrir (j'aime le papier !).
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Histoire passionnante bien qu'un peu surréaliste !
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A la mort de son père français, Elisa prend l'avion pour la Mongolie où elle espère retrouver sa mère mongole qu'elle n'a pas vu depuis de longues années. Aidé par un grand-père facétieux et énigmatique, Elisa va entreprendre un voyage intérieur autant que géographique. Un très beau roman à la limite du merveilleux pour découvrir les traditions séculaires d'un pays méconnu !
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Voici un voyage en Mongolie, qui m'a beaucoup rappelé Yeruldelgger de Ian Manook, même si les deux récits n'ont rien de commun.
Dans les deux cas, c'est un exposé des traditions mongoles sous forme de répétitions, encore et encore...
Mais, je n'ai pas été emballée par l'histoire de cette jeune fille qui part en quête de ses racines. J'ai trouvé cela très cliché.
C'était juste une lecture agréable, sans plus.
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