— Bonjour Rowley.
[…]
— Taisez-vous. Au nom du Christ, combien de fois encore vais-je devoir vous sortir d’un puits ? Que diable êtes-vous allée faire là-dessous ?
— Jeter un coup d’œil, c’est tout. Et vous, qu’est-ce que vous faites ici ?
— Je cherche à établir la paix entre l’abbaye de Glastonbury et l’évêché de Wells et je rendais une visite non protocolaire au père supérieur. Je faisais voler mon faucon sur ses terres en attendant qu’il en ait terminé avec tierce quand j’ai entendu des cris venant d’une fosse dans le cimetière, puis j’ai trouvé une bonne femme qui se tortillait au fond comme un ver. Une matinée ordinaire.
[...] la légende suffisait car elle incarnait un idéal autour duquel une nation pouvait se rassembler. Aucune religion sur terre, aucun appel à la fraternité universelle ne parviendrait jamais à satisfaire l'impérieux besoin qu'à le peuple d'un héros qui lui appartiendrait en propre. On se moquait de savoir que l'existence d'Arthur ne reposait sur aucun fondement historique [...]
[...] La vérité est le sel de l'humanité. Nous ne pouvons pas offrir du sable.
Seigneur que je hais Avalon ! Trop de beauté, trop d'horreurs. Les rois passés et à venir, je vous les laisse.