On retrouve ici les préoccupations éthiques de
Franquin qui se concrétiseront bien davantage dans Tembo Tabou. Les gorilles sont au centre du tome, mais sans que cela aille très loin, sans que le propos soit chargé d'émotion, de militantisme ou d'une implication particulière. Les gorilles ne sont pas vraiment l'objet d'extermination. Il y a juste un trafic d'or... Un peu faible.
Côté gags, le marsupilami vole la vedette à Spirou et Fantasio. Retrouver un habitat sauvage, c'est pour lui une façon de se connecter avec sa forêt palombienne natale.
Côté dessins,
Franquin maîtrise tout à fait le propos.
L'histoire étant trop courte, et comme
Franquin l'a déjà fait par le passé, elle est complétée par une courte histoire sur la Croisette, mettant en scène le sheikh Ibn Mah-Zoud et la turbo-traction. le personnage est amusant, mais cela ne casse pas trois pattes à un canard comme on dit.
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