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Critique de tienstiensolivier


Mon deuxième Frégni (et pas le dernier. le suivant sera "les chemins noirs").
J'ai fait en quelque sorte le chemin inverse puisque j'ai découvert Frégni avec son dernier bouquin en date " Minuit dans la ville des songes".
En préambule, j'aurais tendance à dire que j'ai moins été surpris. Frégni est en panne d'inspiration et sous les conseils d'un ami libraire, trouve l'opportunité d'aller s'isoler dans un monastère abandonné, tout frais payé en échange d'un peu de travail de jardinage.
Pour moi, le sujet était là. Et suffisant.
J'avais à peine lu cinq pages que j'avais envie de reprendre depuis le début, tellement j'avais envie de m'imprégner de ses mots, de les retenir.
Frégni y parle de ses souvenirs, de sa campagne, des odeurs, de ses balades en Solex...
Il aime les choses simples, a soif de liberté. En le lisant, une chanson d'Arno me trotte dans la tête. "La vie est une partouze" dans laquelle il chante :
"J'suis bien, bien avec rien.
Mieux avec peu."
C'est tellement lui, je trouve.
Comme il l'écrit : "Ma maison, c'est mon cahier. Ma famille, les mots que m'a laissé ma mère.
Quelqu'un a dit: "Je suis partout chez moi, comme les rois et les voleurs. "J'ouvre mon cahier, je suis roi et voleur!"
J'ai aimé quand il parle des cafés, des bistrots, des gilets jaunes... Il a réussi à faire en sorte que j'ajoute Maurice Genevoix dans ma PAL.
J'ai moins aimé "l'intrigue policière " qui me semblait dispensable, voire anecdotique, jusqu'à ce que...
Avec Frégni, c'est toujours une part de réalité qui se mêle à la fiction. Pas vraiment roman, pas vraiment récit.
René Frégni ne raconte rien de très important, juste l'essentiel.
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