Ce livre, taché de sang, dépeint une société noire, peut-être plus noire qu'elle ne l'est (enfin je l'espère).
Je n'ai pas particulièrement apprécié ce texte, à cause du langage parlé. A chaque chapitre, on suit un personnage, ses pensées, ses dires, sa manière de parler. Il n'y a pas de guillemets, rien ne sépare les pensées des paroles retranscrites, et toutes sont d'un même niveau de langage, ce qui m'a perturbé.
De plus, la première moitié du roman est d'une lenteur liturgique, ressassant encore et encore les paroles religieuses consacrées. Dans la deuxième partie, on comprend mieux que
James Frey nous livre un récit réfractaire à toutes les religions, quelles qu'elles soient, en les montrant comme extrémistes, source de violences familiales, et cause d'un manque profond d'amour entre les individus.
L'amour marque la fin de ce livre. C'est l'idéal absolu, qu'il faut défendre et propager à travers le monde entier. Une ode à l'amour étrangement mise en scène.