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sur 268 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En préparant la grande fête
Dans ce premier roman choral, Camille Froidevaux-Metterie donne la parole à un bébé, puis à de nombreuses femmes et dresse ainsi un joli tableau de leur place dans la société, de la maternité à l'émancipation. Vers la libération du corps et de l'esprit.

La première à prendre la parole dans ce roman choral est la petite Ève qui vient de naître. de son berceau, elle raconte l'agitation autour d'elle, sa vision du monde, ses stratégies pour retenir l'attention et satisfaire ses besoins vitaux. À travers son regard, on comprend aussi qu'elle a tout l'amour de Stéphanie, sa mère qui a continué à se battre avec ses peurs. Peut-être est-il temps de faire désormais confiance à cette fille qui a l'air bien déterminée à prendre sa place dans le monde.
En attendant, c'est à cette cheffe de cuisine, qui a livré un rude combat pour être mère, d'entrer en scène. Après avoir réussi à se faire une place dans un monde d'hommes, elle vient de concrétiser un second rêve, avoir un enfant. Ève est née par PMA, après un difficile parcours de combattante qu'elle a conclu en Espagne. Désormais, elle va pouvoir élever sa fille seule, comme elle l'a souhaité. Pour remercier Greg, le «père intime», et rassembler autour d'elle sa famille et ses amies, elle prépare une grande fête. Mais en attendant le grand jour, la parole est aux invitées, en commençant par Corinne qui s'est toujours voulue femme libre. Mais elle s'est perdue dans les bras des hommes, cherchant du réconfort dans le sexe, sans trouver l'amour. «Moi je n'ai pas de lac aimant où plonger, personne pour confirmer que je demeure aimable par-delà le passage des ans, aucune caresse quotidienne venant effacer les fameux outrages. Moi, il me faut affronter seule l'entrée dans la zone d'inconfort qui précède la zone de relégation.»
Sa soeur Lucie a suivi un parcours classique. Mariée, deux enfants, une profession d'avocate très prenante. le schéma classique du couple qui s'use et l'envie d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte. Peut-être dans les bras d'un confrère. Elle a aussi caressé le rêve de partager aux côtés de Stéphanie son désir d'enfant. Un fantasme de plus dans une vie qu'elle a de plus en plus de peine à maîtriser. Son mari l'a quittée pour une plus jeune et elle se sent désormais bonne pour le rebut.
Lola, sa fille, raconte lors d'un cours sur la sexualité, que l'on peut désormais faire des enfants avec des éprouvettes. Un sujet délicat à aborder en classe, mais qui a le mérite de lancer un débat que les deux responsables du cours auraient préféré éluder.
C'est alors que Nicole, la mère de Stéphanie, vient ajouter sa voix très discordante. «C'est tout de même ahurissant quand on y pense. Cette enfant est née de nulle part, personne ne sait qui sont ses géniteurs, pas même Stéphanie! Cela dépasse l'entendement.» Opposée à ce projet, elle s'est résignée mais raconte que sa fille est «tombée enceinte à l'occasion d'une relation sans lendemain et que, étant donné son âge, elle a décidé de garder l'enfant».
En confrontant les générations et les avis, Camille Froidevaux-Metterie évite à la fois tout manichéisme et donne à voir la complexité de la question.
Charline qui a été victime d'agression sexuelle, Kenza à qui on vient de détecter une tumeur au sein, Colette qui regarde sa longue vie entourée de copines, Manon qui a ses premières règles et Jamila, la nounou qui aimerait tant avoir un homme à ses côtés complètent ce choeur de femmes en y ajoutant autant de nouvelles facettes. Elles vont toutes se retrouver pour un final surprenant.
En prolongeant Un corps à soi, son essai paru en 2021, ce détour par la fiction permet à la primo-romancière de mettre en scène les problématiques qu'elle étudie, le corps de la femme et ses transformations, les injonctions et les représentations que des années de patriarcat lui ont assigné. Des premières règles jusqu'à la ménopause en passant par la grossesse ou la maladie, en l'occurrence le cancer du sein. Mais la construction du roman permet aussi de confronter les femmes et leur psychologie à des âges différents, entre celle qui a vécu sous un patriarcat étouffant, celles qui ont essayé de se libérer de ces chaînes – et du schéma maternel – et celles qui voient l'avenir avec plus d'optimisme. Si elles parviennent toutes à se retrouver, alors un nouveau contrat social est possible. Pour une vie pleine et douce.

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Pleine et douce n'est pas qu'un roman, il est un moyen de parler de choses dont on parle peu, bref, tout sauf un moment de détente. Il y a de très bonnes choses, de moins bonnes, d'autres discutables, mais qui ne doivent en rien empêcher de le lire pour le thème très fort du livre.

Éve est un bébé adoré de sa maman. Stéphanie avait tellement envie de ce bébé qu'elle l'a fait sans papa, mais que cela ne tienne, Éve aura un papa intime. Et une fête aussi, le dimanche suivant. Autour de la maman et du bébé gravitent soeurs, amies, mère et chacune prend la parole.

Chaque narratrice, jeune ou vieille, à ce moment de sa vie de femme, raconte la relation avec son corps. J'ai beaucoup aimé ces descriptions très intimes, rares en littérature. Cet aspect du livre prend le pas sur à peu près tout. J'ai moins apprécié, la quasi-absence d'hommes même si ce n'est pas le sujet du roman qui parle plutôt de sororité. J'ai surtout détesté la fin que je ne vous dévoilerai pas, mais qui dénote un criant manque d'empathie des personnages.

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Il y a dans ce roman choral un bébé qui ne s'appelle pas Ève par hasard, même si elle est née « de la rencontre fortuite de deux cellules offertes et d'un désir d'amour inouï. » C'est par sa voix que ça débute, et il ne faudra pas être surpris d'un bébé à peine entré dans notre monde et qui dévoile déjà une forme de sagesse au regard de la vie, intéressée par les personnes « sans âge ni futur », elle qui débarque d'un «néant qui précède la naissance et qui est le même que celui qui suit la mort ».
Ève aura tout son temps à l'avenir pour faire connaissance avec son entourage et découvrir leur histoire, à commencer par sa mère Stéphanie envolée il y a peu vers son futur bébé du côté de Barcelone pour une PMA, impossible en France sans homme dans sa vie. Ève aimera sûrement Greg dès qu'elle le verra, lui qui a accepté sans sourciller d'être « un père, un père sans statut ni registre, un père intime ». Elle croisera sans aucun doute Corinne, la copine qui voulait « des corps et des fêtes en série » dans son projet d'être elle. Elle vivra l'amour de ses tantes, de ses cousines, on imagine les futures cousinades et les sororités toujours présentes. Aimera-t-elle sa grand-mère Nicole, la gorgone détestée par ses propres filles, celle-là même qui a récolté pour ses vieux jours le fruit de la « litanie haineuse » qu'elle a répandue durant sa vie ?
Comme nous dans ce roman, il est fort possible qu'Ève entende parler dans sa future vie de vieillissement des corps, de consommation, d'amour, mais aussi de féminisme, de combat pour l'émancipation des femmes, d'égalité au sein de la famille ou de réinvention du modèle familial, et à coup sûr elle entendra parler de procréation, de corps et d'intimité. Souhaitons lui de croiser des hommes libérés eux aussi de la domination masculine, et plus ouverts et réjouissants que la majorité présente par ici. Son histoire familiale se construira sans doute peu à peu, peut-être dans un concert de voix comme dans ce roman, en suivant le fil d'un récit choral et féminin, mais pas forcément à l'unisson de chansons communes, plutôt dans la mouvance de scansions diversifiées, portées par le souffle de l'émancipation.
Pour son premier roman, Camille Froidevaux-Metterie incarne à merveille une galerie de personnages vibrants, dans une polyphonie féminine. On pourra regretter l'absence de voix pour Greg, représentant d'une paternité réinventée, malgré une incarnation forte et une présence en fin de roman. Mais Greg n'aura pas voix effective au chapitre. La gorgone aurait sûrement une explication radicale à cette absence- « puisqu'il faut tout féminiser désormais» dit-elle à un moment donné, quant à l'autrice elle évoque à La Grande Librairie l'impossibilité pour un homme de faire partie de son choeur féminin.
Voilà en tout cas un premier roman réjouissant, à la dynamique joyeuse et la réussite indéniable, alerte, parfois crû ou féroce, sur fond de réinvention du modèle familial. Camille Froidevaux-Metterie singularise son récit choral par un travail d'écriture adapté aux voix, mais construit aussi sa narration sur le fond, avec des voix qui s'opposent, résonnent ou se complètent, et qui toutes se penchent sur le berceau d'Ève, symbole et espoir d'une nouvelle femme, issue des luttes pour l'émancipation.
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Douze femmes pour un roman choral : Stéphanie qui a fait un bébé toute seule, Kenza qui s'apprête à combattre la noisette dans son sein, Manon qui vit ses premières règles, Charline qui n'a pas pu dire non… Un roman féminin et féministe, tendre et sensible qui parle de famille et de famille choisie, de solidarité, de sororité, de courage, de tristesse, de peur et d'humiliation. L'on ne peut que regretter que le style ne reflète pas, ou si peu, la voix et la langue de chacune.
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Un roman choral féminin, presque de petites nouvelles sur une femme, son corps, la pression de la maternité, les amours, la famille.
Chacune de ses femmes va se retrouver autour de la petite Eve, bébé tant attendue par sa mère, Stéphanie.
Un roman qui parle beaucoup du corps. Juste et touchant.
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Dans ce roman choral 12 femmes se succèdent, une par chapitre, pour parler d'Eve, fillette de 6 mois née par PMA (Procréation Médicalement Assistée). C'est d'abord Eve, le bébé, qui prend la parole pour exprimer ses premières sensations, sa perception de son entourage, son intérêt pour les enfants qui seuls la laissent en paix, "se fichent royalement de sa petite perfection". ses stratégies pour retenir l'attention et satisfaire ses besoins vitaux.
Puis se succèdent : Stéphanie, la maman et ses soeurs, Laurence et Lucie, Corinne sa meilleure amie, Nicole, sa mère, qui ne manifeste que son désaccord. Les cousines d'Eve : Lola, Charline et Manon donnent aussi leur point de vue, de même que Kenza, une amie lesbienne de Stéphanie, à qui l'on vient de trouver "une noisette" dans un sein et Jamila, la nounou.
Stéphanie prépare une grande fête en l'honneur d'Eve, aidée de Jamila et de son ami Greg, qui vit avec un homme, mais sera "le père intime" du bébé. Et rien ne se passera comme prévu...
L'auteure aborde dans ce roman les différentes étapes de la vie d'une femme : naissance, enfance, premières règles, adolescence, mariage, maternité, ménopause, et les problématiques auxquelles elles peuvent être confrontées : agression sexuelle (Charline), harcèlement sexuel, place dans la société, homosexualité, maladie (Kenza), départ du mari pour une plus jeune (Laurence), vie en communauté, nymphomanie (Colette).
Elle épice ce côté féministe et familial par quelques scènes de sexe assez crues, qui ne m'ont pas parues indispensables.
J'ai apprécié l'écriture et l'originalité du sujet : ce bébé né par PMA, et la vision de ses proches, mais j'ai trouvé dommage que les hommes soient laissés de côté. le point de vue de Greg notamment aurait été intéressant.
Lien : https://www.unebonnenouvelle..
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Philosophe et politiste, Camille Froidevaux-Metterie, auteure de plusieurs essais, publie un premier roman qui aborde des thèmes qu'elle a déjà traités sur un mode théorique : la condition des femmes, les rapports de pouvoirs et le corps.

Tout commence par une PMA en Espagne pour Stéphanie qui désire un enfant mais ne vit pas en couple. La naissance d'Eve validera son choix d'être une mère célibataire et d'appartenir au modèle de la famille monoparentale, modèle que l'on présente régulièrement comme un modèle négatif et subi, alors même que certaines femmes le choisissent délibérément.
Dans une démarche tout aussi marginalisée, Stéphanie offre à sa fille un père "intime" qui n'a d'autre engagement qu'un engagement personnel.
L'auteure aborde alors, dans un roman choral qui donne successivement la parole à douze femmes, les différentes facettes de la vie des femmes à des âges différents.
Sans surprise on assiste donc aux émois de la puberté, aux premières règles, aux relations sexuelles, au sexisme, à la violence, à la maternité puis le cancer du sein, la ménopause et la vieillesse.

En toile de fond, le rapport des femmes à leur propre corps questionne. Lorsqu'il ne s'agit pas de surpoids ou d'anorexie, les femmes décrites peinent à vivre en harmonie avec leur corps. Entre fantasmes et désirs inassouvis, il n'est pas question de plaisir sexuel, ou alors de la nostalgie du plaisir sexuel et davantage encore de la nostalgie du désir.
Seule Colette, la vieille tante un peu obèse qui a choisi de vivre en communauté d'amies, semble épanouie dans son choix de vie et à l'aise avec un corps qui lui procure du plaisir.

Sans pour autant faire catalogue de vies de femmes abîmées par la vie, par la réalité du harcèlement et du viol, par les injonctions à être toujours belles et désirables, au-delà de cette terrifiante date de péremption évoquée par Corinne, ce roman me questionne.
J'espérais une problématique plus féministe pour compenser ce tableau plutôt négatif de femmes dépendantes du regard des autres et si le roman se conclue par un éloge de la sororite, il ne permet pas d'oublier le portrait de cette mère terriblement égocentrique et narcissique qui se justifie dans la fiction mais étonne dans l'intention.
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Stéphanie, cheffe de cuisine, rêve de devenir mère, mais pour elle, pas question d'être en couple. Pour réaliser son rêve, elle part en Espagne, bénéficier d'une PMA pour maman solo, encore interdite en France lors de l'écriture du livre. Elle désigne, Greg, son ami, qui lui est homosexuel, comme « père intime » de sa fille, Eve, prénom de circonstance. Stéphanie décide de faire une fête en l'honneur de sa fille, tout en blanc. Et chaque femme, soeur, nièce, amie va prendre la parole dans ce livre, en commençant bien sûr par Eve.

Lorsqu'on m'a proposé ce livre en SP, j'ai été enchantée. La PMA, c'est un sujet qui me touche tout particulièrement, et encore plus la PMA solo. J'avais hâte de découvrir ce quotidien, cette histoire et en ce qui concerne le parcours, je ne suis pas déçue, même si j'avoue que j'aurai préféré en savoir un peu plus.

Dans ce roman choral, nous retrouvons beaucoup de personnes, toutes féminines. Et nous retrouvons des thèmes encore une fois bien d'actualité à travers elles. Stéphanie et sa PMA, Corinne, meilleure amie de Stéphanie, célibataire mais qui collectionnent les aventures sans lendemain, Lucie, soeur de Stéphanie qui n'est pas si heureuse que ça dans son couple, mais qui a deux merveilles de petites filles. Mais encore de nombreuses autres femmes. Je me suis parfois attachée à certaines, comme Kenza, qui s'évertue à cacher son plus gros combat, sa « noisette » dans son sein, comme elle l'appelle. Ou encore Lola ou Manon, jeunes filles qui me rappellent mon adolescence.

Ici, on parle de la femme en général, de sa place dans la société, du corps de la femme, de la vision de la femme, de la famille, de toutes ces choses qui font que nous sommes nous, femmes des années 2000 et je dirais que c'est plus que d'actualité.

J'avoue avoir été un peu dérangée par l'impression d'avoir une haine de l'homme hétérosexuel lors de ma lecture. Ça m'a fait une drôle d'impression et j'ai trouvé ça un peu particulier, mais ça ne m'a pas empêchée de finir ma lecture et de ressentir diverses émotions face au destins de ces 12 femmes que j'ai découvert dans ce livre.
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Dans Pleine et douce, l'autrice donne la parole à 12 femmes. Chacune, à tour de rôle, nous parle de son rapport au corps, un corps qui change, qui vieillit, qui porte les marques d'une vie. Elles nous parlent également de leurs rapports à l'autre, à leur moitié, à leur famille. A travers leurs parcours, l'autrice aborde des sujets tels que l'anorexie, la maladie, l'adultère, l'homosexualité ou encore la parentalité. Elle interroge le féminin et avec lui les contours de la famille moderne. L'écriture est douce et sans fioritures ce qui rend la lecture très agréable. J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre ces femmes dans leur intimité, c'est une lecture qui nous renvoie à nos propres interrogations, une lecture qui nous enveloppe et nous bouscule.
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Pleine et douce
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Stephanie, la quarantaine, a décidé de faire un bébé toute seule. Faisant fi des réprobations familiales, elle a entamé un parcours long et douloureux, parsemé de nombreux échecs avant d'aboutir à la naissance d'Eve, sa fille adorée. Pour fêter cette naissance inespérée elle prévoit une fête de naissance qui réunira ceux qui lui sont chers. Tour à tour, soeurs, nièces, amies, tante ou mère, toutes les femmes de son entourage prennent la parole et livrent un peu d'elles. Morceaux choisis de vies de femmes d'aujourd'hui, filles et femmes confrontées aux préoccupations de leur âge. Doux portraits féminins qui s'entrecroisent autour de cette petite fille.
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Quel joli livre! Un livre plein de douceur et de bienveillance pour ce gynécée attachant. Un choeur de femmes qui nous content l'époque. Des coeurs de femmes qui nous content leurs rêves et leurs secrets. Cela parle de maternité, de sexualité, cela parle de vie, mais cela parle surtout d'amour, cet amour qui toutes les meut. L'amour inconditionnel d'un enfant pour sa mère, l'amour tendre pour les siens, pour sa famille, l'amour passionnel pour un amant, l'amour rassurant d'un couple qui traverse les ans,
l'amour douloureux aussi quand il est perdu, bafoué ou trahi.
A travers le récit de ces pensées intimes, ces femmes c'est finalement nous, nos mères, nos filles, nos amies. Un très joli texte féminin, sans pour autant être féministe. Une douce lecture

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