Ayant eu un second mail de rappel pour cette critique, je vais me lancer même si je réitère ma remarque sur le fait qu'un mois de délai pour un essai est un temps beaucoup trop court pour pouvoir terminer et digérer convenablement ce genre d'ouvrage et du coup en faire une critique constructive.
Le hic ici pour moi c'est que dès les 50 premières pages je n'ai mais alors pas du tout accroché au ton de l'autrice dont j'ai trouvé le ton assez pédant (ce n'est que mes impressions personnelles), j'ai trouvé les "piques" à l'encontre de Simone de Beauvoir et du féminisme des années 1970 assez mal placées. Elle semble dès le départ s'ériger elle-même comme une référence du féminisme (ce qui tendrait à insinuer que Beauvoir est dépassée dans ses idées, un brin prétentieux quand même) et emploie un style extrêmement verbeux qui s'écoute parler. du coup, ça coince un peu pour moi et j'avais très peur en continuant de me retrouver devant une éloge du natalisme, d'un retour à la fonction "première" du corps de la femme, avis que je ne partage pas du tout.
Devant cette crainte, je l'ai laissé en pause et décidé de me pencher sur d'autres essais sur le thème, pour lesquels j'ai beaucoup plus apprécié le style, ce qui m'a d'autant moins motivée à le reprendre.
Merci néanmoins à Babelio et aux éditions Folio de m'avoir permis de découvrir ce titre. Je suis navrée de dire que c'est un joli flop-abandon mais peut-être d'autres personnes y trouveront-elles des éléments intéressants. Comme pour les chaussures, ce livre n'était pas à ma pointure. Dommage.
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Merci à Babelio pour la masse critique et Folio pour l'envoie de cet essai.
Cette version poche commence par une préface de l'auteure qui nous explique, que, depuis la version grand format le monde a subit une mutation énorme et qu'il faudrait rajouter des chapitres entiers et en modifier certains ! Mais elle ne développe pas assez ses idées et nous restons sur notre faim dès le début.
Sinon il s'agit ici d'un livre intéressant notamment sur l'évolution de la sphère privée/privée à travers les âges et qui a été d'autant plus d'actualité avec le confinement. Même si je trouve que l'on est parfois passé trop vite sur certaines époques et je suis donc passée à côté de plusieurs réflexions.
Toutefois la partie sur la réappropriation du corps me semble un peu hasardeuse. En effet, l'auteure nous dit qu'elle ne fait ici aucune généralisation mais c'est un peu le sentiment que j'ai eu en sortant de cet ouvrage. Certes le sujet n'est pas facile à aborder mais on se retrouve un peu coincé entre certains passages et la réalité que l'on a pu côtoyer.
Pour conclure, c'est un essai intéressant mais comme chaque ouvrage de ce type, il faut pouvoir se faire son idée suite à cette lecture.
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Tout d'abord je voudrais dire merci à Babelio pour la masse critique et Folio pour l'envoie de cet essai.
Un essai que je trouve très pertinent mais qui parfois a manqué d'un petit quelque chose. Parfois on passe très vite sur une période sans trop approfondir le sujet et cela m'a chagriné. Mais (car il y a un mais !) j'ai vraiment apprécié cet ouvrage où on apprend tellement et où l'on découvre la condition féminine dans l'histoire. J'ai découvert avec ce livre le privé/public de la vie, où certain comportement et surtout les femmes étaient et est toujours par moment cantonné à une idée qui n'évolue pas forcément rapidement.
Ce livre est à lire comme beaucoup d'autres pour se documenter et surtout grandir intellectuellement.
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Très riche mais finalement répétitif. C'est le seul féminisme non homosexuel que j'ai pu trouver à date
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En s’attaquant au confinement dans l’ordre domestique, les féministes de la deuxième vague ont suscité une dynamique irrésistible par laquelle les femmes ont investi l’espace social, produisant un changement d’ampleur : la ligne de séparation pluriséculaire entre une sphère privée féminine et une sphère publique masculine s’est progressivement effacée au point de disparaître dans la période récente.
Camille Froidevaux-Metterie, philosophe et écrivaine, fait paraître "Un si gros ventre. Expériences vécues du corps enceint" (Philosophie magazine Éditeur/Stock), une enquête philosophique qui mêle témoignages et réflexion sur la grossesse.
Elle présente son ouvrage et répond aux questions d'Ariane Nicolas, journaliste à "Philosophie magazine".
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