Dans le Swinging London Stephen Ward, ostéopathe qui soigne le gratin, s'entiche d'une danseuse qui a la moitié de son âge.
Si leur relation est platonique il va la présenter à quelques uns de ses patients hauts placés parmi lesquels rien de moins qu'un espion d'URSS et le ministre de la guerre.
Rapidement les choses vont échapper à Ward qui va se retrouver dans l'oeil du cyclon de l'un des plus gros scandales sexuels de l'époque.
Longtemps avant les frasques du Prince Andrew et de son rabatteur Jeffrey Epstein (et dans une moindre mesure of course) la société britannique avait été secouée de ce premier gros tapage sur la vie dissolue de certains de ses nantis.
Jean Luc Fromental en tire un récit à la manière d'un film noir d'antan tout en flashback et raconté en voix-off (on pense par exemple à un Sunset Boulevard) qui, grace au talent de son dessinateur (avec qui il avait déjà pondu un très réussi Coup de Prague) et de son style pictural semi réaliste, lui aussi volontairement old school, analyse les relations entre sexe et pouvoir et les moeurs de la société des puissants qui, l'Histoire n'en finit pas de nous le montrer, ne font que répeter les mêmes erreurs.
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