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4,07

sur 108 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Marie Fugain retrace dans «Moi, on ne m'a jamais demandé comment j'allais», la douloureuse expérience de la perte de sa sœur cadette, Laurette, décédée à 22 ans d'une leucémie foudroyante.
Le livre est sorti 10 ans après le décès de sa sœur car c'est le temps qui lui a été nécessaire pour sortir de ce choc, sans traumatiser son mari, ses enfants, sans haïr un père reconstruit ailleurs et une maman éplorée, chargée de tout le malheur du monde avec son association pour informer la France sur le don de moelle osseuse et de plaquettes sanguines. Dix ans pour associer des mots à ce grand vide : « dépression », « culpabilité », « abandon ». Marie avait « besoin de ses parents, besoin qu'ils arrêtent de dire qu'ils étaient morts avec Laurette ».
Parce qu'également, pour les autres, seul semble compter le deuil des parents. Elle n'est que la sœur, aînée de surcroît. Il semble acquis qu'elle n'ait pas le droit de souffrir : « Tu es grande, tu as ta vie, tu vas t'en sortir ». Sa plus grosse erreur a été de jouer le rôle de l'aînée qui assume, celle dont on croit qu'elle ne connait pas la douleur parce qu' elle ne l'exprime pas
C'est un livre qui ne donne pas dans le pathos, qui est simple, direct et honnête car Marie Fugain utilise une franchise, une vérité, une sensibilité dans les mots et les émotions, qui nous entraîne dans le labyrinthe d'un deuil impossible, sans oublier que la vie s'impose encore et toujours...
J'ai été touchée par ce livre à l'écriture simple mais captivante.
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Ce témoignage de Marie Fugain sur la mort de sa soeur Laurette d'une leucémie est très émouvant. Il réussit à ne pas tomber dans le pathos mais au contraire à nous faire réfléchir aux émotions éprouvées par la soeur de Laurette, Marie, de qui elle était si proche, et par ses parents. Nous voyons combien la maladie et au delà la mort peuvent ébranler une famille, jusqu'à faire se déchirer les personnes les plus fortes apparemment. Où trouver la force de continuer à vivre quand on a perdu une soeur ? Marie Fugain nous relate sa vie, son parcours avec force, parfois humour ou dérision mais brillamment. Une belle lecture pour les personnes qui aiment ce genre de témoignages qui ne laissent pas indifférents.
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Ce témoignage est si touchant, si émouvant et raconte en toute humanité que l'on ne peut que être touché par ce récit.
Des mots simples et des phrases courtes nous plonge dans la vie de Marie et de sa soeur Laurette, qui vont traverser des épreuves plus que douloureuses : vivre avec ce fichu crabe.
Un témoignage sincère et réaliste qui nous émeut
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Je suis une fille de la génération Big Bazar… j'ai grandi avec les chansons de Michel et Stéphanie Fugain et leur joyeuse troupe toute bariolée… j'ai chanté, dansé sur ces musiques si entrainantes et gaies, pleines de vie… donc forcément quand Laurette Fugain est décédée d'une leucémie à 22 ans, cela m'a touché… et puis mourir si jeune. J'ai admiré le combat mené par sa mère pour les dons de plaquettes, de sang… celui de toute la famille.
Et puis quand j'ai vu que sa soeur ainée, Marie, que je connaissais, entre autres, pour l'avoir vu dans la série Navarro, qui sortait ce livre… j'ai su de suite que je le lirai. D'emblée son cri, sa détresse, je la comprenais et je voulais la lire, par solidarité peut être… je ne sais.
Donc je l'ai sous le coude, depuis quelques temps, quand j'ai pu me le procurer, et là, alors que ce n'était pas vraiment le moment, j'ai senti qu'il fallait que je le lise.
Livre lu en 24h, ce qui ne veut pas dire, livre facile ou insignifiant. Bien au contraire.
Livre bien écrit, ce n'est pas toujours le cas de la part de personnalités, sans pathos (je n'aurais pas supporté d'ailleurs), avec simplicité, sincérité mais retenue. Elle parle, explique, mais n'étale pas et ça, j'ai apprécié.
Et ce qu'elle écrit m'a parlé, m'a un peu rassuré, je ne suis pas seule à ressentir certaines chose, à être confrontée à certaines choses si dures et incompréhensibles.
Et bien que ce livre parte de la mort d'une jeune fille qui avait encore toute sa vie à vivre, il est plein de vie et donne un certain espoir. Enfin c'est ce que j'ai ressenti.
Bref, je le conseille vivement. Sans prétention, c'est un livre qui m'est utile.
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Ayant comme Marie perdu ma soeur, c'est avec une certaine appréhension que j'ai abordé ce livre et pourtant il m'a accroché et j'ai adoré cette auteur de talent qui réussi a mêler les sentiments le courage mais aussi l'humour.....bravo j'adore !
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Témoignage bouleversant entre rires et larmes.
Marie Fugain alterne entre souvenirs poignants de la maladie et du décès de sa soeur et du travail de deuil qui a suivi ainsi que des moments de vie, de joies, de souvenirs heureux et drôles avec Laurette et en famille. Ce qui donne un équilibre à ce livre et qui ne le rend que plus touchant.

C'est l'histoire d'un combat contre une maladie, sur la traversée de cette épreuve au sein d'une famille et de ce que ça entraîne de cassures, de conflits et de douleurs non entendues.
Ce livre m'a beaucoup touché non pas parce que c'est la "fille de" ou la "soeur de" qui parle.
Non c'est un livre profondément humain qui exprime des émotions justes et sans détour sur la traversée d'un deuil et la reconstruction de sa vie "après".
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Pas facile de faire face au décès d'un proche, même si on le sait inévitable. Pas facile non plus d'être celle qui doit être forte, être plus forte, celle à qui on ne demande pas coment elle s'en sort parce qu'on suppose qu'elle s'en sort bien. Mais la douleur frappe partout pareil, et se relever est dur pour tout le monde.
Marie Fugain est émouvante dans ce récit. Ses peurs, ses souffrances, ses joies aussi parce que la vie continue malgré tout, elle nous les livre sans fausse pudeur, et à la fin, moi j'ai eu envie de lui demander "alors Marie, maintenant, comment vas-tu ?"
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A travers son livre, Marie Fugain nous parle de son calvère depuis la perte de sa soeur. Elle ne mâche pas ses morts surtout le jour du décès de Laurette, sa petite soeur, sa protégée, où elle a vu défiler tout un tas d'artistes qui sont venus uniquement pour dire d'être venu mais qui n'ont pas été présent lors des mois de combat !

Elle a également été en colère contre ses parents. Sa mère ne vivait plus que pour l'association et son père ne vivait que pour sa musique. Pourtant ils étaient deux à avoir besoin de parents, son frère Alexis et Elle.

Marie Fugain nous parle de ses heures sombres depuis la perte de sa soeur mais aussi de ses moments de bonheur qu'elle a trouvé auprès de son mari et de ses deux petits garçons. Malgré l'éclat de la famille Fugain, elle aura retrouvé un peu la paix en se disant que sa soeur vit au dessus d'eux.

Un très beau témoignage qui nous est livré, où l'on partage la tristesse mais aussi le bonheur de Marie Fugain a partagé avec sa soeur Laurette.

Lien : http://laconteuseblog.canalb..
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Un témoignage simple et touchant, facile à lire, et qui m'a intéressée même si je connaissais assez peu l'histoire de la famille Fugain.
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