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Citations sur La Cité exsangue, tome 1 : Les nouveaux mystères d'Abyme (14)

Mèche releva son capuchon et glissa des boucles rebelles sous les mailles végétales.
«Mère disait que le danger est une chance, murmura-t-elle d'une voix grave. Une chance de revenir à soi. Que l'on ne risque que le bien en prenant des risques.
- Et elle avait foutrement raison.>
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 -Es-tu en concubinage avec une méduse ou un minotaure ?
-Non...
-As-tu eu des relations sexuelles avec l'un ou l'autre dans les six derniers mois ?
-Non plus.
-As-tu l'intention d'en avoir dans les six prochains jours ?
-Sérieusement ? J'en sais rien moi. Peut-être ?
Elle émit un petit rire aigrelet et gratta le vélin avec application.
-Vous en doutez ? répliquai-je, piqué au vif.
-Un peu.
-J'ai été l'amant des duchesses de Boldia, des sœurs treize fois siamoises. Et je m'en suis sorti avec les honneurs !
-Tu les as vraiment baisées ?
-Vous êtes vulgaire, me renfrognai-je. Je leur ai fait l'amour avec révérence et passion.
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Mais tu as toujours eu un faible pour la flamboyance, Maspelio, et c'est plutôt facile quand on est Prince-voleur et que l'or coule à flots. Tu avais le luxe d'aimer les Gros, tu pardonnais toutes leurs facéties sous prétexte qu'ils représentaient une vision artistique de la cité. La flamboyance toujours ! Tu connaissais la réalité, non ? Toute cette nourriture jetée par les fenêtres du palais, les plus pauvres qui se battaient pour des reliefs moisis... Des gens qui crevaient pour des miettes... Et on est censé trouver cela folklorique ? Quelle indécence ! La misère est bien jolie quand on la regarde de loin à travers sa longue-vue... Tu défendais une vulgaire ploutocratie...
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- Tu es insolente, gamine.
- Et toi, tu es arrogant. Mère m'avais parlé d'un grand Prince-voleur et d'un puissant conjurateur... Tu sais ce que je vois devant moi? Un vieillard puant et pathétique. On ne m'a pas suivie. Ces types, en bas, c'est à cause de toi. Donc, tu la fermes et tu m'écoutes.
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L'ogre haussa un sourcil épais et me barra le passage. Étant donné qu'un ogre mesure près de sept coudées et que, moi, farfadet, j'en totalise trois et demie bottines comprises, je butai contre un cache-sexe moisi. Je reculai avec une grimace de dégoût.
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Tu te prétends Cité des Ombres, et c'est tout ce que tu as pour m'arrêter ? Tu as oublié qui j'étais ? Je suis Maspalio, bon sang ! Cette cicatrice que j'ai sur le visage, ce sillon que ton lierre a gravé sur ma peau, c'est la marque de tes enfants. Oui, tu m'as engendré, vieille carne, tu m'as macéré, et je suis de retour, bordille ! Tu veux qu'on te mérite, c'est ça ? Tu crois que Maspalio n'a plus rien à donner ? Flûtin, tu te trompes, je suis affamé et je n'aime pas ce que tu es devenue. C'est toi qui dois me mériter !
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En plongeant dans le chaos des mendiants tassés comme des dévots, j'agissais en connaissance de cause. Me laissant engloutir comme un nageur frondeur, je sentis une force lointaine couler dans mes veines. Même si mes réflexes vivaient un printemps raboté par les dix années passées loin d'Abyme, j'adoptai sans trop de difficulté l'attitude requise : un bras replié devant le visage, coude levé en étrave, les épaules rentrées, les pieds toujours en mouvement afin d'épouser les courants de la foule et, pour finir, une main libre pour pincer ou tordre la chair récalcitrante.
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Les Gros ont fondé Abyme, personne ne doit l'oublier. Ils ont toujours représenté un contre-pouvoir de la démesure. Ils ont incarné... l'insensé.
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Sa voix ressemblait à une caresse en fer forgé.
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" J'ai été l'amant des duchesses de Boldia, des soeurs treize fois siamoises. Et je m'en suis sorti avec les honneurs.
- Et ?
- Rien ", marmonnai-je.
Elle posa la plume dans son encrier et m'observa un moment.
" Tu les as vraiment baisées ?
- Vous êtes vulgaire, me renfrognai-je. Je leur ai fait l'amour avec révérence et passion."
Gunth pouffa dans son coin. Je le toisai avec dédain. Cette fois, il se marra franchement.
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