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Citations sur Les Chroniques du soupir (8)

Cerne se focalise sur sa propre respiration. Pour les Renégates comme pour les Hautes Fées, la mere désigne la Fée Primordiale, celle qui a fait le monde et accepté de la sauver malgré la Rupture.
Elle vous a pardonné, dit la Renegate comme si elle lisait son esprit. Vous avez voulu asservir les Verticales. Elle les a coupées, elle s'est mutilée pour vous.
Cerne se releve et tournoie sur lui-meme.
Il connait l'Histoire. Il sait que jadis, les Lignes-Vies rayonnaient depuis la Fee Primordiale et s'elancaient a travers l'espace pour relier chaque etoile a sa Fee primordiale dans une toile cosmique. Les Verticales vibraient ainsi a une echelle insondable avant que les hommes, une fois leur temples construits, ne tentent de les controler. La Fee Primordiale avait pardonne et s'etait mutilee. Elle avait coupé les Verticales et cauterisé ses plaies en elevant ses filles au statut de Hautes Fees afin qu'elles fondent l'horizon, une perspective incarnee par les Lignes-Vies.
Cerne a lu d'innombravles recits qui content la naissance du nouveau monde apres la Rupture, ce moment où les fees se sont substituées aux coeurs des hommes pour les sauver et reinventer l'architecture de la magie.
Nous sommes orphelines.... Nous voulons retrouver... les champs stellaires.
Cerne tressaille. les Renegates sont des creatures impies, des aberrations qui tentent depuis toujours de decoudre les Lignes-Vie.
Des desaxees.
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- Ils avaient des mauvaises intentions?
- Les hommes?
- Oui. Peut-être voulaient-ils juste... communiquer?
- Ce sont des hommes, bon sang, grince-t-il.
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Un, elle te cherche,
Ne respire plus.
Deux, elle te trouve,
Ne respire plus.
Trois, elle t'embrasse,
Ne respire plus.
Quatre, tu es mort.
Respire.
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Lilas une naine flamboyante a choisi de prendre sa retraite de chef de la garde du palais de la haute Fée pour ouvrir une auberge au bord de le mer....
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- Je n’aime pas cette idée. Le remords qui te pousse dans les bras d’un inconnu, ce n’est pas de l’amour.
- Et c’est quoi, alors ?
- Du sexe ? l’a-t-elle taquiné.
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J'aime ton courage, Saule. J'aime ce que tu me donnes. avec toi, j'ai compris que nous sommes tous un point de fuite pour mettre notre monde en perspective. J'aime ta perspective. Tu es prêt à y renoncer pour moi et là, tandis que la douceur de ton regard me déshabille, je ne sais plus si c'est mieux comme ça, si je peux aller jusqu'au bout.
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Le premier cadavre gît au pied de l'escalier. Un jeune milicien vautré contre un mur, le menton sur la poitrine, les deux jambes repliées sous les fesses. Cerne le saisit par les cheveux pour relever son visage. Sa bouche est ouverte sur un cri muet, le cou violacé. A l'aide de son poignard, Cerne arrache les boutons du surcot et dévoile la torse du défunt. Dans un réflexe de survie, la fée a tenté de sortir en grattant la poitrine du malheureux de l'intérieur. Entre les deux lèvres de l'entaille pointe une main de la taille d'un ongle.
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Cerne porte une vieille houppelande grise qui traîne jusqu'au sol. Ses bottes légères se meuvent en silence sur les pavés qui mènent jusqu'au taudis. Ses cheveux noirs tombent en mèches plates sur ses épaules, collées à son crâne par la pluie. Ses yeux, deux perles cramoisies, se détachent comme deux tisons sur son visage émacié. Il a le teint pâle, les joues creusées et les narines légèrement dilatées.
Le souffle qui s'échappe de ses lèvres forme un linceul vaporeux autour de sa silhouette comme s'il se mouvait dans le brouillard. Les rares mendiants vautrés dans la ruelle ne détectent qu'un vague mouvement, une ombre furtive qui se confond avec la pierre.
Cerne s'immobilise devant une porte branlante. Sa bouche s'arrondit. Sur sa langue, le souffle s'aiguise pour devenir un courant d'air : la porte tremble et s'ouvre devant lui.
Une pièce unique abrite la famille. Un père, une mère et leur fils qui dorment sur la même paillasse. Contre un mur, une table étroite et trois tabourets. Près de la fenêtre, une armoire rongée par l'humidité et posée sur des cales.
La famille se réveille en sursaut et cligne des yeux à l'éclat de la lanterne que Cerne brandit devant lui.
- Debout, dit-il.
La famille s'exécute. Une fois levée, la mère attire le garçon contre elle et pose les mains sur ses épaules. Les traits tirés, elle garde le silence.
Cerne lève sa lanterne. La mère tremble, le regard voilé par une profonde tristesse. Le père, lui, s'est laissé choir sur un tabouret et garde les yeux baissés, les mains entortillées entre ses genoux.
- Cent écus, dit Cerne en déposant une bourse sur la table.
La mère sursaute et murmure :
- Vous n'allez pas lui faire du mal, n'est-ce pas ?
- Je l'achète, lâche Cerne.
La mère resserre un peu plus l'enfant contre elle.
- Il a dix ans. C'est un bon garçon.
Cerne jette un regard derrière lui puis reporte son attention sur la mère.
- Cent écus, répète-t-il avec une pointe d'impatience. Le père se lève et délie la cordelette qui enserre l'extrémité de la bourse.
- C'est ce qui était convenu, soupire-t-il en cherchant l'approbation de sa femme.
Cerne tend la main vers le garçon.
- Approche, dit-il.
L'enfant renifle et s'essuie le nez d'un revers de manche.
- Vas-y, mon garçon, souffle le père, les poings serrés.
La mère frissonne et recule d'un pas avec son fils. Cerne émet un petit claquement de langue irrité et fait mine de reprendre la bourse. Le père s'interpose et attrape l'enfant par la main pour le soustraire à sa femme.
- Non ! crie-t-elle.
L'enfant hésite.
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