RIP, tome 4 : Albert, Prière de rendre l'âme

Depuis que j'ai découvert série à la parution du tome 1, c'est avec un plaisir franc que je me plonge dans chaque nouvelle parution. Et le plaisir de lecture est toujours présent.

D'autant qu'après un tome 3 légèrement en dessous selon moi en terme d'ambiance et de malaise (probablement en raison du personnage principal de l'intrigue) on revient avec Albert à des ambiances glauques à souhait.

L'intrigue générale aussi semble avancé un peu même si les auteurs ménagé le suspense et la tension avec beaucoup de finesse.

Côté dessin, rien de nouveau, Monier maîtrise parfaitement son affaire et ses camaïeux de bleu-vert et violet-rouge sublime les atmosphères poisseuses qui nous laissent comme une odeur âcre dans les narines.

Sans aucun doute l'une des meilleures séries de ses dernières années.

Ce 4ème tome est à la hauteur des précédents.
C'est un nouveau point de vue sur quelques jours dans la vie des personnages. Et on apprend encore autre chose.
Pourtant au début j'avais l'impression que l'histoire partait dans une toute autre direction... J'adore ce format. et donc il me tarde de la suite

Albert, le tordu de la bande, le romantique aussi. Oui bon c'est une certaine vision du romantisme. On avance un peu dans l'histoire même si on retrace toujours la base avec un autre point de vue, celui d'Albert. On voit moins de gore mais plus de glauque dans ce tome. Oui la limite est fine mais c'est plus rond, plus rose, mais c'est sacrément malsain.

Hâte de lire la suite.

Albert a rejoint les copains dans la bibliothèque, et disons qu'il n'a rien à envier à ses acolytes.

Après Derrick, Maurice et Ahmed, « Le microbe », comme aiment à l'appeler ses compères vient compléter le casting détonnant de cet OVNI, et encore une fois, ça dépote !

S'il est le plus chétif et semble-t-il le plus discret, il n'en est pas le moins tordu, et son histoire, que Gaets et Julien Monier dissèquent au fil des pages de ce prenant tome 4, décoiffe, jouant sur une ambivalence machiavélique et jouissive.

Pas de grands discours de peur de trop en dévoiler, mais en suivant ce jeune homme un peu fleur bleue mais avec un sacré côté sombre, on dévore un opus qui est, dans la lignée de ceux dédiés à ses petits copains, une nouvelle pépite sombre, glauque, politiquement incorrect… mais encore et toujours géniale !

Rendez-vous est pris avec Fanette, que j'attends de découvrir avec impatience !

Tome 4 de la série RIP après Derrick, Maurice et Ahmed. Et toujours le même état d'esprit pour moi, je suis enthousiaste et classe cet opus dans mes coups de coeur, comme les précédents. Je rappelle pour les éventuels ceusses qui ne me liraient pas -il paraîtrait que ça existe, je n'en ai pas rencontré mais je veux bien le croire- que cette série s'intéresse au fil de ses tomes -6 en tout- à chaque membre de l'équipe de nettoyeurs, chacun racontant son entrée et son travail au sein de ce groupe et les événements auxquels il participe ou dont il est témoin. Ce qui fait que chaque dit-évenement est revu dans chaque tome et donne au lecteur un éclairage nouveau, une autre vérité. J'adore l'idée. Et lorsqu'elle est associée à d'autres excellentes idées cela donne de très bons albums. Les chapitres sont séparés d'une page noire avec des citations, et là, à ma très grande joie, de l'une d'une des chansons de Dominique A que je préfère : Il ne faut pas souhaiter la mort des gens -ci-dessous en cadeau- et une autre d'une chanson d'Alain Bashung écrite par ce même Dominique A : Immortels.

Qui connaît la série ne sera point déçu par le scénario ni les dessins ni les couleurs qui en sont les marques de fabrique et les repères. Avec une originalité en sus cette fois-ci, la personnalité hors-norme d'Albert qu'on croyait petit et effacé et qui révèle pas mal de surprises. Je ne peux que conseiller très fortement cette bande dessinée -la série entière cela va sans dire, mais je le dis quand même. Série débuté en 2018 qui devrait donc se conclure en 2023, j'ai à la fois hâte d'en connaître l'entièreté et l'envie de prolonger l'attente...
Lien : http://www.lyvres.fr/

RIP, c'est une bande de gars en combinaison blanche qui sillonnent les scènes de crime. Police scientifique ? Nettoyeurs professionnels ? Non, plutôt des pilleurs à la solde de deux costard-cravate pas très nets... le ton est acide, acerbe, rempli d'humour noir avec des personnages très spéciaux et décalés, chacun ayant une personnalité forte et atypique.

Dans ce nouveau tome, l'histoire se concentre sur Albert, un jeune homme très… spécial. Ses collègues le pensent debile, et se moquent allègrement de lui. Il faut dire que l'animal est totalement barré ! Sur une scène de crime, il est tombé amoureux ! Il faut dire que la jeune femme est belle, au visage d'ange, énigmatique. Mais elle est aussi très morte. Amour impossible ? Pas pour Albert, qui développe une réelle obsession pour la défunte, collectionnant tous les objets lui ayant appartenu, son journal intime, ses photos… et s'invente une idylle. Mais physiquement, elle n'est pas là, forcément. Alors il va lui redonner vie, afin qu'ils puissent enfin vivre leur amour ! Comment ? Une autre fille fera l'affaire…
Ce tome, que j'ai attendu avec impatience, est encore plus barré que les autres, si c'était possible ! J'ai adoré Albert, qui dans les tomes précédents me faisait un peu de peine, jeune homme limité, amoureux fou, mais qui se révèle encore plus dangereux et psychopathe que ses collègues. Et pourtant, ils sont déjà sacrément attaqués, chacun dans leur genre !
J'attends maintenant la suite, afin de connaître enfin l'histoire de Fanette, la serveuse du bar, QG de nos hommes en blanc.

On découvre Albert qui s'est amouraché d'une morte qu'il a "rencontré" lors d'une de ses missions.
C'est un personnage obsédé, totalement perché, qui paraît un peu bête mais il a une personnalité très complexe.
Je ne m'attendais pas à ce tome surprenant qui donne un élan supplémentaire à l'histoire.

Avec le tome 4 consacré à Albert on saisi mieux le troisième et la recherche d Ahmed sur ces meurtres non résolus. Albert est un personnage introverti qui est un peu à la marge et qui est le souffre douleur d Eugène qui aime jouer au gros dur. Il est aussi obnubilé par une jeune femme, Dolores qui est pourtant décédée.
Graphiquement c'est assez exceptionnel dans la mise en place et les couleurs utilisées. le personnage d Albert est attachant un peu à la manière de Dexter Morgan par sa gestuelle qu il a l air de singer et par le fait qu'il est vraiment atypique et non armé pour vivre dans ce monde.

Tome 4

J'ai lu le premier tome il y a quelques années maintenant. J'étais tellement emballé que j'étais directement retourné à la librairie acheter le deuxième tome.
J'avais du ronger mon frein pour le tome 3 et après celui-ci je me suis dis que j'allai attendre toute la série pour me plonger entièrement dedans.
C'est un casse-tête, un puzzle humain, sombre, violent et surtout un thriller plein de rebondissements dont il devient difficile de se stopper dans la lecture.

Microbe.

C'est au tour du creepy Albert de mener la danse dans ce tome malaisant au possible. Mal-aimé et chétif, le jeune homme dévoile l'étendue de sa passion pour Dolores, la jeune gothique dont il tomba amoureux du cadavre.
Sa mort devient sa raison de vivre, justicier malingre, maladroit et malsain.

Mode "psychopathe" activé pour ce volume à l'ambiance "serial killer". Revoir les scènes, retrouver certaines répliques depuis un autre point de vue est toujours aussi plaisant et réussi. Pour une fois la fin est un peu moins surprenante, mais cela reste efficace.

Les fils narratifs s'embrouillent et s'entrelacent mais à mesure que la focale recule, l'ensemble commence à prendre forme.

La fin approche !