AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,42

sur 256 notes
5
23 avis
4
11 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
Albert a eu une enfance pour le moins difficile. Son père s'est donné la mort à sa naissance et sa mère chérissait plus que tout, et donc plus que lui, ses poupées. Malheureusement, elle meurt dans un tragique accident de voiture, laissant Albert, alors encore tout jeune, orphelin... et dans le coma. Il ne se réveille que des années plus tard. Reparti de zéro et sans rien, il trouve un travail pour lequel il ne faut pas avoir peur de la mort. le voilà donc aux côtés d'Eugène, Derrick et Maurice à piller les affaires, principalement de l'argent, des bijoux ou autre argenterie, chez les personnes décédées depuis des jours voire des mois dont plus personne ne se soucie. C'est d'ailleurs sur l'une de ces scènes macabres qu'il tombe amoureux de Dolores. Un coup de foudre, évidemment pas réciproque puisque la belle jeune femme est morte ! Mais qu'importe, s'emparant des ses journaux intimes, de ses photos, il va essayer de la faire revivre dans le corps d'une autre femme et la venger en éliminant ceux qui ont abusé d'elle et l'ont fait souffrir...

Après Derrick, Maurice et Ahmed, voici le tour d'Albert ! le garçon timide, freluquet, taciturne, tout gentil en apparence, cache finalement bien son jeu. Un jeu pour le moins morbide et terrifiant... Quel plaisir de retrouver Julien Monier et Gaet's pour un nouveau tome tout aussi jouissif que les précédents. Cette fois encore, celui-ci s'imbrique parfaitement avec les autres puisque l'on retrouve certaines scènes déjà lues, notamment l'histoire de la bague volée. Une prouesse scénaristique exécutée minutieusement de la part de Julien Monier qui fait que cette série ne perd jamais en intensité. Graphiquement, Gaet's séduit toujours autant avec ses planches détaillées, son trait précis et fin et sa palette de couleurs sombres. Même si l'on plonge dans une ambiance glauque et perverse, on en redemande !

Il nous tarde, dorénavant, de faire plus ample connaissance avec Fanette...
Commenter  J’apprécie          593
Albert c'est le petit jeune de la bande. Petit rappel : la bande de charognards qui nettoient les scènes de mort violente ou pas mais dont personne ne se soucie. Ils font le grand nettoyage des biens d'autrui. Ils ne font pas oeuvre de bien social mais oeuvrent pour encore pire qu'eux : ceux qui s'en mettent plein les poches et ne redistribuent pas, pas la bande des Robin des Bois donc !

Et notre petit Albert, lui, est un crève-la-faim : il crève du manque d'amour. C'est pourquoi il est tombé fou amoureux d'une morte lors d'un nettoyage. Mais comme on ne peut pas vivre avec une morte, on vit avec son souvenir : il a ainsi récolté tout ce qui la concernait, ses photos, ses journaux intimes... Mais comme ça ne suffisait pas, il a créé un clone. Rhhhh, Albert, mais à quoi penses-tu ?

Dans ce tome 4, c'est Albert qui nous raconte directement son quotidien. Triste et sordide. Connaissant son passé, on peut lui accorder des circonstances atténuantes mais malgré tout, il ne démérite pas par rapport aux autres. Mais peut-on vraiment parler de mérite ?! Certes cet album est moins glauque que les autres concernant le rapport à la mort et à ses effets collatéraux, il est beaucoup plus accès sur une étude psychologique du personnage. Mais ce qui est toujours aussi addictif c'est de voir revu et corrigé par un nouveau personnage, l'événement décrit lors du premier opus. On cerne de mieux en mieux les acteurs, ils se révèlent petit à petit, on sent que le puzzle se met en place. Bref, on a hâte de découvrir le prochain album, d'autant plus que celui-ci se termine par une belle pirouette : mais que diable allait-elle faire dans cette galère ? Si si j'ai bien écrit Elle...

Mais il va falloir patienter, la sortie du prochain album est prévue pour le 14 septembre.
Une BD au scénario original, à la construction bien spéciale avec des focus arrière, et à l'ambiance sombre. J'adore !
Commenter  J’apprécie          362
Autant j'ai apprécié les trois tomes précédents, autant celui-là je me suis légèrement ennuyé.

Le personnage d'Albert est sympathique, un peu psychopathe, mais sans plus… Il est surtout obsédé par une jeune fille Dolorès, par son histoire, par ses écrits, ses photos…

Une fin qui ne m'a pas étonné, et elle nous pousse tout simplement à continuer la suite…

Ça tombe bien, le tome 5 m'attend…

Bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          262
Toujours aussi glauque, sordide et morbide… Pour notre plus grand plaisir, reviennent les nettoyeurs de scènes de crimes.

Après Derrick, Maurice et Ahmed, au tour d'Albert de nous dévoiler ses petits secrets dans ce quatrième opus de la tellement réussie série RIP signée Gaet's et Monier. Un tome supplémentaire qui arrive encore à nous surprendre, à renouveler le plaisir de lecture et à nous apporter des informations sur les autres personnages.

Albert, le dernier arrivé, si discret et tellement joyeux qu'il sifflote, chantonne des chansons d'amour car, Albert est amoureux de Dolores. Un coup de foudre. « Elle avait le visage d'un ange. Je l'aurais bien embrassée si elle n'avait pas eu du vomi plein la bouche. Bon, c'est vrai qu'elle était morte aussi… Ça s'fait trop pas. » Vous l'aurez compris pour Dolores, c'est moins réciproque. Difficile d'aimer quand la vie vous a quitté. Mais, pour celui qui a frôlé la mort et après de nombreuses années de coma, travaille aujourd'hui chez les nettoyeurs-pilleurs de scènes de crime, ce n'est qu'un détail.

Fil conducteur de la série, la fameuse bague disparue, refait parler d'elle et le scénario, revient sur l'assassinat d'Ahmed de l'épisode précédent. Ce tome 4 peut malgré tout, se lire indépendamment même si, je vous conseille de lire l'intégralité de la série.

L'atmosphère, les détails, glauques à souhait, sont toujours superbement mis en valeur par Julien Monier. Cet album est tout simplement une nouvelle réussite.
Lien : https://imaginoire.fr/2021/1..
Commenter  J’apprécie          252
Quatrième personnage de la bande, ici nous plongeons dans la vie d'Albert celui qui semble le pus introverti de la bande et dès le début lorsque nous découvrons son enfance, cela était plutôt mal barré pour ce personnage d'entrée de jeu.

Vivant avec sa mère, celle-ci était un amour pour les poupées et leur maison en était remplie, de même lors de leur déplacement la mère d'Albert ne se séparait pas de celle-ci un peu comme un enfant avec ses doudoux, jusqu'au jour fatal ou un accident de la route survient.

Albert reste le seul rescapé de celui-ci après être resté durant un petit moment dans le coma et puis dans la suite de la vie d'Albert les choses ne vont pas vraiment en s'arrangeant et il vit de manière plus qu'étrange.

J'aime le fait dans cette série de suivre à chaque fois un personnage différent et de découvrir leurs vies, même si au bout du 4ème tome nous nous doutons bien évidement de la fin du récit.

J'ai désormais hâte de lire le cinquième tome.
Commenter  J’apprécie          160
Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir.

Quoique avec Albert pour qui l'amour c'est à la vie, à la mort voire bien au-delà on peut toujours rêver ou plutôt cauchemarder. Il faut dire que le garçon maîtrise depuis sa plus tendre enfance l'expérience de la mort imminente. D'ailleurs, elle ne lui fait plus peur. Avec sa discrétion, il a le CV parfait pour être nettoyeur des scènes macabres, un travail plus létal que légal surtout quand il y a des embrouilles. Mais il ne faut pas se fier aux apparences, ni à plus petit que soi. Ce n'est pas Goliath qui vous dira la contraire.

Un tome des plus terrifiant, toujours aussi glauque qui bascule clairement vers un thriller dynamique et oppressant. Quant à Albert pour être sa reine, je passe mon tour.
Commenter  J’apprécie          150
4ème tome de la magnifique série RIP.
Albert dit microbe, est le plus petit des gars de la bande des nettoyeurs. Plus petit mais tout aussi grand pour le nettoyage.
Fou amoureux du cadavre de Dolorès, il s'empare d'une nouvelle vie pour continuer la sienne et venger Dolorés.
Nous continuons d'en apprendre plus sur les dégâts de ces canailles, avec toujours autant d'humour noir, de facéties, et de magnifiques citations sur leurs fonds noirs. J'adore...
J'ai trouver un peu moins d'action sur l'enquête principale, et beaucoup de nouveautés qu'il faut digérer... Ou pas.
Je n'ai qu'une hâte poursuivre l'action.
Commenter  J’apprécie          120
Quatrième volume de la série, chaque épisode se passe au même moment que les autres, mais est centré autour d'un personnage différent. Tous travaillent dans cette lugubre entreprise, chargée de récupérer les corps de cadavres oubliés, et de faire le ménage, mais tous ont des secrets différents, une vie différente, toutes plus sordides les unes que les autres, mais pas du tout pour les mêmes raisons. Albert, c'est le petit gringalet, mais ce n'est pas pour autant qu'il est le moins inquiétant du lot. Ces récits s'entrecroisent, s'imbriquent les uns dans les autres et forment une saga ébouriffante, le glauque devient du pulp, l'horreur finit par devenir comique. RIP, c'est du glauque réjouissant, un jeu de construction joyeusement sordide. Il n'y a pas beaucoup de gags, et pourtant on rit vraiment, l'enchevêtrement des situations paraît totalement emberlificoté, emmêlé, pourtant il suit une logique effrayante, c'est génialement conçu. Pour concevoir un truc pareil, il faut être sacrément tordu, si je croise Julien Monier et Gaet's un jour, je me demande si je ne changerai pas de trottoir.

Albert nous laisse sur un cliffhanger terrible, alors il faudra vite lire la suite.
Commenter  J’apprécie          120
Est-ce parce qu'il s'agit du plus terrifiant, du plus inquiétant des volumes de la série ? Reste que ce quatrième tome de R.I.P., consacré à Albert, est sans doute mon préféré ...

Glauque, dîtes vous ? Il est vrai que ce "Albert - Prière de rendre l'âme soeur" est de loin le plus "malaisant". Parce que tous les personnages de ce monde détraqué en miniature, Albert était sans doute celui qui jusque-là était aussi le plus attendrissant. le seul à être capable d'une certaine forme de poésie, n'était-ce sa fascination morbide pour une disparue, l'une de ces victimes anonymes dont il était chargé d'embarquer les souvenirs, les objets.

Or, derrière ce masque se cache un homme torturé, détraqué, fou sans doute. Encore que ... de quelle folie parle-t-on ...
Et de quels masques ? Parce qu'au final, à l'issue de ces quatre tomes, et en attendant les deux prochains volumes, on se rend bien compte qu'aucun d'entre eux, Derrick, Maurice, Ahmed ou Albert, aucun n'est ce qu'il prétend être.

Cette série parvient l'exploit de rester à un très haut niveau. Maîtrise de la narration, du scénario, de l'image. En réussissant l'exploit de se renouveler par petites touches. Les mêmes ingrédients mais parfois, au hasard d'une recette savamment distillée, un dosage un peu différent. Et l'on confine alors au sublime ... du très grand art de la part de Gaet's et Monier.

Bon, OK, j'ai le défaut d'être très bon public. Ce qui peut me faire apprécier des oeuvres très éclectiques et sortant des sentiers battus. Et c'est bien le cas ici, parce que cette plongée au coeur de l'humain dans ce qu'il a de plus inhumain bouscule ... Je n'oserai dire qu'il y a un vrai propos philosophique derrière tout ça, mais il y a quand même un petit côté introspection assez fascinant ...

Par contre, ... il manque encore des pièces au puzzle ... on commence à y voir un peu plus clair, mais tout cela reste encore un peu brumeux ...
Et on ne sait toujours pas exactement ce qu'est devenu cette bague ...
Commenter  J’apprécie          100
Opus 4 de la série RIP.

Albert est un des membres de l'équipe en charge de "nettoyer" les maisons ou appartements après des décès de personnes isolées ou oubliées.

Albert a été marqué par la découverte d'une jeune fille morte, Dolorès, lors de l'une de leurs visites. Il s'est emparé de tous les souvenirs de Dolorès, ses carnets intimes, ses cartes postales, ses photos et a investi son univers. Albert subit les moqueries de ses "collègues" car il semble amoureux de cette morte qu'il n'a pas connu avant sa mort. Albert est en fermé dans un monde qui n'est pas accessible aux autres. Il détonne un peu parmi les personnages qui compose cette étrange équipe de "déménageurs". Il s'évade dans les photos de Dolorès et les montages qu'il réalise pour se créer une histoire, son histoire.

Derrière ce personnage un peu fade, ayant eu peu de place pour l'instant dans la série RIP, se cache en fait un être marqué par la vie, un être fracassé qui pourrait être emporté par sa folie.

Gaet's nous livre en Albert un personnage inattendu et au parcours captivant ; on s'attache au pas de cet anti-héros, de cet être maltraité et devenu maltraitant malgré lui, pensant apporté le bonheur aux autres tout en construisant le sien. Nous sommes face à un destructeur qui se veut créateur.

Gaet's nous fait entrer peu à peu dans la tête d'Albert aidé par le graphisme de Julien Monier et nous les suivons sans hésitation. Gaet's continue son introspection des personnages apparus dès l'opus 1 "Derrick" tout en continuant à apporter des éclairages sur la trame initiale. Comme dans un thriller haletant, Gaet's sait maintenir notre attention et susciter notre curiosité. Il éclaire des zones d'ombre mais avec parcimonie, ménageant le suspense.

Le découpage est toujours le même et donne beaucoup de rythme à l'histoire. Les citations introductives de chapitres sont toujours aussi bien adaptées et variées (les auteurs ont dû faire des recherches pour constituer une telle bibliothèque).

Devenu addict à cette série, je vais me pencher sur l'opus suivant et voir qui peut-être réellement Fanette.
Commenter  J’apprécie          90




Lecteurs (430) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5250 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}