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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Toujours aussi glauque, sordide et morbide… Pour notre plus grand plaisir, reviennent les nettoyeurs de scènes de crimes.

Après Derrick, Maurice et Ahmed, au tour d'Albert de nous dévoiler ses petits secrets dans ce quatrième opus de la tellement réussie série RIP signée Gaet's et Monier. Un tome supplémentaire qui arrive encore à nous surprendre, à renouveler le plaisir de lecture et à nous apporter des informations sur les autres personnages.

Albert, le dernier arrivé, si discret et tellement joyeux qu'il sifflote, chantonne des chansons d'amour car, Albert est amoureux de Dolores. Un coup de foudre. « Elle avait le visage d'un ange. Je l'aurais bien embrassée si elle n'avait pas eu du vomi plein la bouche. Bon, c'est vrai qu'elle était morte aussi… Ça s'fait trop pas. » Vous l'aurez compris pour Dolores, c'est moins réciproque. Difficile d'aimer quand la vie vous a quitté. Mais, pour celui qui a frôlé la mort et après de nombreuses années de coma, travaille aujourd'hui chez les nettoyeurs-pilleurs de scènes de crime, ce n'est qu'un détail.

Fil conducteur de la série, la fameuse bague disparue, refait parler d'elle et le scénario, revient sur l'assassinat d'Ahmed de l'épisode précédent. Ce tome 4 peut malgré tout, se lire indépendamment même si, je vous conseille de lire l'intégralité de la série.

L'atmosphère, les détails, glauques à souhait, sont toujours superbement mis en valeur par Julien Monier. Cet album est tout simplement une nouvelle réussite.
Lien : https://imaginoire.fr/2021/1..
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Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir.

Quoique avec Albert pour qui l'amour c'est à la vie, à la mort voire bien au-delà on peut toujours rêver ou plutôt cauchemarder. Il faut dire que le garçon maîtrise depuis sa plus tendre enfance l'expérience de la mort imminente. D'ailleurs, elle ne lui fait plus peur. Avec sa discrétion, il a le CV parfait pour être nettoyeur des scènes macabres, un travail plus létal que légal surtout quand il y a des embrouilles. Mais il ne faut pas se fier aux apparences, ni à plus petit que soi. Ce n'est pas Goliath qui vous dira la contraire.

Un tome des plus terrifiant, toujours aussi glauque qui bascule clairement vers un thriller dynamique et oppressant. Quant à Albert pour être sa reine, je passe mon tour.
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4ème tome de la magnifique série RIP.
Albert dit microbe, est le plus petit des gars de la bande des nettoyeurs. Plus petit mais tout aussi grand pour le nettoyage.
Fou amoureux du cadavre de Dolorès, il s'empare d'une nouvelle vie pour continuer la sienne et venger Dolorés.
Nous continuons d'en apprendre plus sur les dégâts de ces canailles, avec toujours autant d'humour noir, de facéties, et de magnifiques citations sur leurs fonds noirs. J'adore...
J'ai trouver un peu moins d'action sur l'enquête principale, et beaucoup de nouveautés qu'il faut digérer... Ou pas.
Je n'ai qu'une hâte poursuivre l'action.
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Est-ce parce qu'il s'agit du plus terrifiant, du plus inquiétant des volumes de la série ? Reste que ce quatrième tome de R.I.P., consacré à Albert, est sans doute mon préféré ...

Glauque, dîtes vous ? Il est vrai que ce "Albert - Prière de rendre l'âme soeur" est de loin le plus "malaisant". Parce que tous les personnages de ce monde détraqué en miniature, Albert était sans doute celui qui jusque-là était aussi le plus attendrissant. le seul à être capable d'une certaine forme de poésie, n'était-ce sa fascination morbide pour une disparue, l'une de ces victimes anonymes dont il était chargé d'embarquer les souvenirs, les objets.

Or, derrière ce masque se cache un homme torturé, détraqué, fou sans doute. Encore que ... de quelle folie parle-t-on ...
Et de quels masques ? Parce qu'au final, à l'issue de ces quatre tomes, et en attendant les deux prochains volumes, on se rend bien compte qu'aucun d'entre eux, Derrick, Maurice, Ahmed ou Albert, aucun n'est ce qu'il prétend être.

Cette série parvient l'exploit de rester à un très haut niveau. Maîtrise de la narration, du scénario, de l'image. En réussissant l'exploit de se renouveler par petites touches. Les mêmes ingrédients mais parfois, au hasard d'une recette savamment distillée, un dosage un peu différent. Et l'on confine alors au sublime ... du très grand art de la part de Gaet's et Monier.

Bon, OK, j'ai le défaut d'être très bon public. Ce qui peut me faire apprécier des oeuvres très éclectiques et sortant des sentiers battus. Et c'est bien le cas ici, parce que cette plongée au coeur de l'humain dans ce qu'il a de plus inhumain bouscule ... Je n'oserai dire qu'il y a un vrai propos philosophique derrière tout ça, mais il y a quand même un petit côté introspection assez fascinant ...

Par contre, ... il manque encore des pièces au puzzle ... on commence à y voir un peu plus clair, mais tout cela reste encore un peu brumeux ...
Et on ne sait toujours pas exactement ce qu'est devenu cette bague ...
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Opus 4 de la série RIP.

Albert est un des membres de l'équipe en charge de "nettoyer" les maisons ou appartements après des décès de personnes isolées ou oubliées.

Albert a été marqué par la découverte d'une jeune fille morte, Dolorès, lors de l'une de leurs visites. Il s'est emparé de tous les souvenirs de Dolorès, ses carnets intimes, ses cartes postales, ses photos et a investi son univers. Albert subit les moqueries de ses "collègues" car il semble amoureux de cette morte qu'il n'a pas connu avant sa mort. Albert est en fermé dans un monde qui n'est pas accessible aux autres. Il détonne un peu parmi les personnages qui compose cette étrange équipe de "déménageurs". Il s'évade dans les photos de Dolorès et les montages qu'il réalise pour se créer une histoire, son histoire.

Derrière ce personnage un peu fade, ayant eu peu de place pour l'instant dans la série RIP, se cache en fait un être marqué par la vie, un être fracassé qui pourrait être emporté par sa folie.

Gaet's nous livre en Albert un personnage inattendu et au parcours captivant ; on s'attache au pas de cet anti-héros, de cet être maltraité et devenu maltraitant malgré lui, pensant apporté le bonheur aux autres tout en construisant le sien. Nous sommes face à un destructeur qui se veut créateur.

Gaet's nous fait entrer peu à peu dans la tête d'Albert aidé par le graphisme de Julien Monier et nous les suivons sans hésitation. Gaet's continue son introspection des personnages apparus dès l'opus 1 "Derrick" tout en continuant à apporter des éclairages sur la trame initiale. Comme dans un thriller haletant, Gaet's sait maintenir notre attention et susciter notre curiosité. Il éclaire des zones d'ombre mais avec parcimonie, ménageant le suspense.

Le découpage est toujours le même et donne beaucoup de rythme à l'histoire. Les citations introductives de chapitres sont toujours aussi bien adaptées et variées (les auteurs ont dû faire des recherches pour constituer une telle bibliothèque).

Devenu addict à cette série, je vais me pencher sur l'opus suivant et voir qui peut-être réellement Fanette.
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Salut, moi c'est Albert.
Moi ce que je veux c'est être aimé…je sais pas trop ce que ça veut dire mais ça a l'air chouette. Quand j'ai croisé le visage de Dolores j'ai compris… bon le problème c'est qu'elle était morte.
C'est pas grave après j'ai trouvé Eleanor… avec l'âme de Dolores, ça pouvait le faire…. Mais j'ai compris que même amoureux, on peut être malheureux, ça s'fait trop pas.
C'est pas mes copains croque-morts qui vont m'aider… Derrick, Maurice, Ahmed….tu connais déjà leur histoire…. Là c'est mon tour. Je vais pas tout te dire tout de suite, faudra que tu lises… comme moi avec le carnet de Dolores.
Tu verras c'est chouette y a des couleurs pestilentielles, des tronches épatantes, des mouches, un peu de sang mais pas du vrai hein.
Si tu me lis et que tu m'aimes un peu, ça me fera plaisir…
Tiens je vais te chanter une chanson, j'aime bien ça chanter…
« Au revoir mon amour, peut-être un autre jour, la vie n'est pas finie, la vie n'est pas passée… »
Vivement la suite, tu verras bien avec qui, je vais pas te le dire, ça s'fait trop pas.
Albert
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Dans ce tome, on explore et on découvre le personnage discret d'Albert, qui n'est pas celui que l'on croit. Les éléments qui ont construit sa folie, une folie insoupçonnable… Difficile de rendre hommage à la construction et à ce tome sans dévoiler l‘intrigue, pour ceux qui suivent cette série, c'est le meilleur tome. Jusqu'au prochain, comme d'habitude.

Ce jeune, abandonné, qui s'en sort, comme il peut. A la construction d'une identité à la sauce Dr Jekyll et Mr Hyde.

La structure de ce tome est différente des autres en ce qu'il bouleverse le rythme. En effet, plusieurs flashbacks, entremêlés, de façon intéressante, entre les histoires des quelques personnages et personnalités qui habitent les cases de cette bande dessinée.
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Retour sur l'histoire de cette merveilleuse collection, RIP.
Nous assisterons à la vie quotidienne d'un psychopathe amoureux. Albert, le petit microbe.
Les photographies d'une fille décédée le hantent, l'obsèdent. Jusqu'à quel point peut-elle s'étendre, cette obsession ?
Son apparence peut être si trompeuse... Non, il ne fera pas de mal à une mouche!!
Cet album est tout simplement exceptionnel, un véritable chef-d'oeuvre. Tous les codes de la série sont présents. le macabre, le suspense et les bons flashbacks se conjuguent parfaitement pour résoudre ce mystérieux puzzle.
La créativité scénaristique de Gaet's est vraiment remarquable. Un énorme bravo à Monier pour son trait et pour les teintes qui nous font ressentir une atmosphère lugubre jusqu'à l'odeur.
Allez, je vais me prendre une petite rallonge avec Fanette.
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Enfin il est là ! le 4e volume de la meilleure bande dessinée de la décennie !
Dans ce tome on suit Albert. Franchement, il a l'air sympa, non ? Avec ses petites oreilles décollées et son sourire ? Bon, évidemment, il est pas totalement net. Loin de là même.
Cette série n'en finit pas d'exceller ! Dans ce volume, on découvre un personnage totalement barré et sa folie délicieuse engendre un récit fort savoureux. Mais on revient aussi sur les faits déjà connus et le nouvel angle donne envie de tout relire. Et puis, surtout, on a des pièces déjà posées pour les tomes à venir ! le suspense du tome 5 est palpable ! L'attente va encore une fois être délicieusement longue jusqu'au prochain tome.
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C'est avec plaisir que l'on replonge dans l'univers glauque de RIP. Avec Albert, on tient probablement là le personnage le plus dérangé de la série. Les actions de celui qu'on nous présente dans les tomes précédents comme étant un peu niais sont profondément troublantes. Néanmoins, ce tome se dévore comme les autres avec de délicieuses citations entre les chapitres. Encore une fois, chapeau.
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