RIP, tome 5 : Fanette mal dans la peau des autres

"Je veux dédier ce poème
À toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets

À celles que l'on connait à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais."

(page 56)

Même si la vie n'a pas de sens, qu'est-ce qui nous empêche de lui en inventer un ?

(page 49)

T'as raté ta vie, Fanette ... Et tu serais encore capable de ne pas réussir ta mort.

(page 41)

Si je devais en finir, je pense que je choisirais le grand saut ... pour laisser une marque au sol pendant des jours. Une grosse tâche !
En la voyant, les gens comprendront peut-être à quel point je souffrais.

(page 41)

La vie est trop courte pour la passer à faire ce que les autres attendent de nous.

(page 36)

la solitude ne se partage pas, ou alors avec la mort.

(page 29)

La peau, c'est le plus grand organe de notre corps. Elle couvre une surface de 2 mètres carrés et correspond à 1/8 de notre masse corporelle.
le chaud, le froid, la déshydratation ... C'est notre régulatrice et notre protectrice.
Protectrice ... Ultime frontière de notre individualité.
Protectrice ... On se brûle, on se pique, on se pince ...
Régulatrice ... Cette saloperie de peau qui doit maintenir notre sang-froid, nos coups de chaud ...
Encore faudrait il s'y sentir bien ...
Moi, je n'ai jamais eu de "peau" et je n'ai jamais été bien dans la mienne.
Pas ma faute si je suis obligée d'en changer souvent.

(pages 20 et 21)

"Je veux dédier ce poème
À toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
À celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais."

Georges Brassens -"Les Passantes"

T'as raté ta vie, Fanette... et tu serais encore capable de ne pas réussir ta mort.

Moins t’en sauras, moins de conneries tu feras.