J'ai toujours cru que pour maintenir l'équilibre une part d'ombre s'avérait indispensable.
L'anxiété est dense. La banlieue est paquetée d'échos, de silences, de grésillements. Mon corps se cabre, adopte des positions inextricables. Mes vertèbres bloquent, se tassent, se déplacent. Le temps se fait cru. Mes feuilles se rétractent. Le chiro ne trouve jamais le bon nœud. Il insiste sur les balançoires et les mangeoires d'oiseaux quand tout ce qu'il devrait faire c'est m'élaguer. Je touche presque aux fils électriques.
Force est de constater que je ne l'applique pas moi-même, mais le conseil demeure simple, notez-le : ne jamais cesser de croître en hauteur.