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Critique de melissardine
C'est avec plaisir après une longue attente - presque trois ans depuis la sortie en français du tome précédent - que j'ai retrouvé Robin Ellacott et Cormoran Strike pour leur nouvelle enquête. Dans ce tome, ils sont amenés à travailler sur un cold-case - la disparition dans les années 70 d'une docteure, peut-être victime d'un tueur en série, - tout en menant de front les petits dossiers de l'activité courante de l'agence (adultère, chantage, etc.). J'ai particulièrement aimé que l'on s'attarde - il y a finalement assez peu d'action - sur tous les détails de ce jeu de piste (analyse du dossier de police, recherches entreprises pour retrouver des témoins près de 40 ans après les faits, recoupement des différents témoignages...) et sur la vie de tous les jours des deux associés et de leur agence. Je me serais en revanche bien passée de certains détails glauques voire gore - j'ai trouvé que J.K. Rowling/Robert Galbraith en rajoutait un peu pour donner un côté sombre et "réaliste" au roman - notamment sur les agissements particulièrement horribles de la pègre et du tueur en série sur lesquels Robin et Strike sont amenés à enquêter. J'ai tout de même lu ce pavé - de plus de 900 pages ! - en seulement quelques jours tellement j'étais impatiente d'en connaître le dénouement.
