Avec John, c'est... C'est un feu d'artifices, une éruption volcanique, j'oublie carrément qui je suis, nous fusionnons !
I Rencontre avec John Doe ! :
Sans identité :
Eylenn :
" Je termine le cas que j'ai entre les mains et je me rhabille pour accéder à la réa.
- Comment est-il ?
- Heu...
- Oui ? Mais encore ?
- Il est disons... Dynamique.
- Dynamique ? C'est plutôt bien ça !
- Pas vraiment !
- Je ne comprends pas.
- C'est à dire que s'il s'agissait d'un patient normal, ce serait déjà compliqué, mis un gabarit pareil ! A tenir ! C'est la croix et la bannière ! On est à deux doigts de lui mettre les contentions !
Je relève un peu le nez du dossier...
- Ah oui ? A ce point ?
- Plus encore !!!
Je lève un sourcil dubitatif, et m'approche du beau brun. Effectivement, il est plu que réveillé, il est très agité, il grogne, il souffle, il remue...
- Bonjour Monsieur, je suis votre chirurgien, c'est moi qui vous ai opéré aujourd'hui. Comment vous entez-vous ?
..."
Elle m'amuse en fin de compte, ça l'agace lorsque je la surnomme Barbie, oh comme je vais me plaire à la titiller avec ça!
Elle doit détester être jugée sur son physique, ce que j'ai fais au premier abord, comme tout mec qui se respecte, devant une bombe pareille...
Mais c'est vrai qu'elle a un sacré tempérament, et du répondant. Un physique et une tête bien remplie, c'est sûr qu'elle a dû jouer des coudes pour conquérir un monde où l'apparence est la première chose que l'on juge.
Je ne suis pas misogyne, bien au contraire, j'adore les femmes, j'ai un physique plutôt avantageux...
J'en ai conscience, je l'entretiens, pour des tas de raisons, d'ailleurs.
Je n'ai pas à faire beaucoup d'efforts pour parvenir à mes fins, je ne me refuse rien... On a qu'une vie après tout!
Le fait est que la gent féminine ne me résiste pas beaucoup... Jamais même, dirais-je, sans prétention aucune.
Les conversations se limitent souvent à "Tu montes prendre un dernier verre?"
Évidemment je monte, je me fais plaisir, je leur fais plaisir et je repars.
Pas le temps de donner plus, pas le droit de m'attacher, pas le cœur non plus, de toutes les façons.
Ma vie c'est l'adrénaline que me procure mon job, rien d'autre. Je reste rarement toute la nuit, et c'est très bien ainsi. Je ne laisse jamais mon identité, ne laisse pas mon numéro, je ne récupère pas le leur.
Mais cette fois, bien que j'aie détectée cette lueur familière, dans le bleu de ses yeux, elle m'attaque, me pique, ne m'autorise pas un seul instant à prendre le dessus, n'est pas béate devant moi, et je sens que rien n'est gagné. J'adore ça!
Un défi est un défi, et son attitude, sa personnalité en sont un, je sais déjà que je vais tout faire pour le relever.
La cerise sur le gâteau, c'est que ça me fera agréablement passer le temps ici. A ce propos, elle me dit que je suis là pour un bon moment .... Non mais elle rêve!
Chérie, on voit bien que tu ne me connaîs pas. Je suis un électron libre!
Blessure ou non, tant que je peux tenir sur mes deux jambes j'avance!
Et ce n'est certainement pas un petit coup de poignard dans la cuisse, qui va m'immobiliser. Je vais la pousser encore un peu... Je la fusille du regard.
Voilà qu'elle cale le dossier contre sa poitrine, en guise de protection. Ah Barbie, je t'intimide un peu, avoue. On continue!
Je la titille, elle répond du tac au tac, sans réfléchir, ses réparties fusent, et ça ne fait qu'attiser mon envie de poursuivre le duel. Dieu que cette fille me plaît!
Eyleen Rose! Eyleen Rose, ce nom sonne si doux à mon oreille!
Maintenant, c'est certain, tant que je ne l'aurait pas eue, je me sentirais frustré.
Je ne lâcherai pas l'affaire, il me la faut!
Peu importe le protocole, c'est pas mal d'avoir des connaissances parfois.
On n'a qu'une vie après tout ! Et le fait est que la gent féminine ne me résiste pas beaucoup... Jamais même, dirais-je sans prétention aucune.
Je ne suis pas misogyne, non, bien au contraire, j'adore les femmes, mais j'ai un physique plutôt très avantageux... J'en ai conscience, et je l'entretiens, pour des tas de raisons d'ailleurs. Je n'ai pas à faire beaucoup d'efforts pour parvenir à mes fins, et je ne me refuse rien...
Cet homme mystère me captive, je suis intriguée, certes, mais pas seulement, je me sens aimantée, je reste plus longtemps avec lui qu'auprès de mes autres patients, et si la joute qui vient de se terminer m'a agacée, je dois bien l'avouer, j'ai adoré ça. Je sens un caractère de feu chez cet homme, c'est un vrai personnage, quelqu'un qui sait ce qu'il veut, qui sait exiger, qui n'a peur de rien...
Ses yeux sont hypnotiques, je pourrais m'y noyer, un bleu océan, limpide, elle s'approche de moi, sourcil levé, sûre d'elle, un air un peu hautain... Cette bouche... Cette bouche si pulpeuse que je voudrais la sentir sur moi, j'imagine le goût de ses lèvres... Elle n'a pas une once de maquillage et elle n'en a clairement aucun besoin. Ses traits sont tout simplement parfaits. Et même avec ce calot ridicule qui me dissimule sa chevelure, elle a une classe folle. Des petits cœurs roses, faites moi rire ! Elle a trop joué aux Barbies !
" Il n'y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat "
C'est de Jean-Jacques Rousseau me semble t-il... Si j'en crois la carte des plaies présentes et passées de cet homme, sans compter celles que le drap me cache peut-être encore, il me semble évident que cette phrase a été bien choisie !
J'adore ce moment, cet instant magique où à la satisfaction d'avoir réussi mon challenge, s'ajoute celle du bonheur du patient qui va bientôt découvrir qu'il est comme neuf. Je suis tellement fière de ce que je fais.