Ghjulia, quarantenaire, revient en Corse, sur les terres familiales, suite au décès de son frère Antoine. Elle est accueillie par son cousin Jean, qui s'est installé dans la demeure familiale, et Julie une cousine éloignée qu'elle n'avait jamais rencontrée.
A la différence de son frère, Ghjulia n'a jamais ressenti un quelconque attachement à la terre corse. C'est à Paris, où elle a grandi, qu'elle a choisi d'établir sa vie. Néanmoins, à l'aube de devoir faire un choix quant à conserver ou non la maison familiale corse, elle revient s'imprégner des lieux où, enfant, elle passait ses vacances. Lorsqu'elle découvre des douilles dans la propriété, elle comprend qu'une menace plane.
Dans un milieu où la manifestation des sentiments est inconcevable,
Olivier Gallien les distille de façon pudique et incroyablement poétique. J'ai pu ressentir tout l'amour familial qui ne peut s'exprimer, mais pourtant omniprésent, face à la violence, qui, elle, n'est nullement réprimée.
J'ai retrouvé avec plaisir l'écriture raffinée qui m'avait tant bouleversée dans son premier roman.
Un thriller sur fond d'attachement à la terre, à la propriété, qui confirme le talent incontestable d'
Olivier Gallien.